08 janvier 2012
Le Canadien et leur propriétaire
- Dans un article publié en avril 1971 dans Life Magazine, il parle brièvement du Canadien de Montréal et de leur propriétaire de l'époque, M. David Molson.
(Pierre Foglia, dans La Presse du 28 décembre 2011.)
Dans un article publié en avril 1971 dans Life Magazine, il parle brièvement du Canadien de Montréal et de son propriétaire de l'époque, M. David Molson.
Line Gingras
Québec
« La langue des bonnes » : http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/pierre-foglia/2011...
01:42 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
07 janvier 2012
Disparition
- « Est-ce qu'on veut vraiment imposer à des gamins de parler français toute la journée, y compris à la récréation, un moment où il devrait plutôt se détendre? », lance-t-elle [...]
(Lisa-Marie Gervais citant Françoise Armand, dans Le Devoir du 4 janvier 2012.)
Les gamins auraient-ils filé à l'anglaise? Tous sauf un?
« Est-ce qu'on veut vraiment imposer à des gamins de parler français toute la journée, y compris à la récréation, un moment où ils devraient plutôt se détendre? », lance-t-elle [...]
Line Gingras
Québec
« L'école 100 % francophone, un raccourci dangereux? » : http://www.ledevoir.com/societe/education/339523/l-ecole-...
04:19 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
06 janvier 2012
Autographes de femmes de chambres non permises
Une autographe ou un autographe; autographe, masculin ou féminin; genre du nom autographe; femmes de chambres ou femmes de chambre; orthographe.
- Mais la salle de bains est en marbre. Ce qui est une aubaine pour un pèlerinage. Autographes de femmes de chambres non permises.
(Lio Kiefer dans son blogue, 5 janvier 2012.)
Je ne trouve pas la graphie femmes de chambres dans le Trésor de la langue française informatisé, mais 21 exemples où chambre est invariable :
Mais si encore Françoise ne s'était liée qu'avec des femmes de chambre amenées par des clients [...] (Proust, à l'article « courrier ».)
[...] le valet effronté qui reçoit les confidences de son maître et lui donne parfois des conseils, l'homme enfin entre deux âges, encore vert-galant pour les femmes de chambre, et pouvant, à la rigueur, jouer les oncles de province et les notaires de village. (Ponson du Terrail, à l'article « frontin ».)
D'ailleurs, c'est un chapitre sur lequel je suis très libérale et Olivier vous le dira lui-même, je lui ai toujours passé les femmes de chambre. (Aymé, à l'article « libéral ».)
D'après le Petit Robert et le Trésor, autographe est un nom masculin.
Monsieur Kiefer souhaiterait-il nous apprendre que des femmes de chambre non permises du Sofitel de New York accordent des autographes? Je m'avoue sceptique :
Autographes de femmes de chambre non permis.
Line Gingras
Québec
« Palmarès des 20 détails touristiques qui n'ont rien changé » : http://www.ledevoir.com/opinion/blogues/voyager-avec-lio-...
08:24 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, médias
05 janvier 2012
Un genre musical et qui souffre
- Il se désole du peu d'intérêt que le Québec a pour ce genre musical – on s'en rend bien compte en écoutant les galas de l'ADISQ – et qui souffre encore d'une mauvaise réputation.
(Chantal Guy, dans La Presse du 17 décembre 2011.)
Si l'on met de côté la réflexion placée entre tirets, élément accessoire, on obtient la phrase suivante :
Il se désole du peu d'intérêt que le Québec a pour ce genre musical et qui souffre encore d'une mauvaise réputation.
À quoi se rattache la proposition relative précédée de la conjonction de coordination et? Aurait-on voulu parler d'un intérêt qui souffre d'une mauvaise réputation (la conjonction relierait deux propositions relatives), ou d'un genre à la fois musical et qui souffre d'une mauvaise réputation? Poser la question, c'est y répondre.
La conjonction brouille le sens; elle doit être supprimée :
Il se désole du peu d'intérêt que le Québec a pour ce genre musical – on s'en rend bien compte en écoutant les galas de l'ADISQ –, qui souffre encore d'une mauvaise réputation.
Je mets une virgule après le second tiret parce que la proposition qui suit est une relative explicative.
Line Gingras
Québec
« Un "petit 5 $" pour Jean Narrache » : http://www.cyberpresse.ca/arts/musique/201112/17/01-44789...
07:52 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
04 janvier 2012
Ce n'est pas gagné
- Malgré le contexte, Cunneyworth a dit adorer le statut et les sensations que lui procurent le fait d'être l'entraîneur d'une des concessions les plus prestigieuses du hockey.
(Marc Tougas, PC, dans LaPresse.ca, 3 janvier 2012; texte mis à jour à 19 h 52.)
C'est le fait d'être l'entraîneur qui procure des sensations :
Malgré le contexte, Cunneyworth a dit adorer le statut et les sensations que lui procure le fait d'être l'entraîneur [...]
- « Je ne pourrais être plus excité, si ce n'est que gagner quelques matchs rendraient les choses un peu plus faciles. »
« Je ne pourrais être plus excité, si ce n'est que gagner quelques matchs rendrait les choses un peu plus faciles. »
Line Gingras
Québec
« Apprendre le français, une priorité pour Cunneyworth » : http://www.cyberpresse.ca/sports/hockey/201201/03/01-4482...
06:44 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
03 janvier 2012
Échec et mât
Mâter et mater; orthographe.
- Dans les années 80, elle a tenu lieu de base aux troupes d'élite [...] qui s'apprêtaient à mâter les insurrections de Leipzig, avant que ne tombe le mur de Berlin.
(Gary Lawrence, dans Le Devoir du 31 décembre 2011.)
Marie-Éva de Villers signale qu'on doit éviter de confondre mâter (pourvoir un navire de mâts ou « mettre les mâts en place », d'après le Petit Robert) et mater (qui signifie notamment, d'après le Petit Robert, réprimer ou abattre quelque chose) :
Mater une révolte, les résistances.
Il fallait écrire :
Dans les années 80, elle a tenu lieu de base aux troupes d'élite [...] qui s'apprêtaient à mater les insurrections de Leipzig, avant que ne tombe le mur de Berlin.
Line Gingras
Québec
« Allemagne – Prora, le village-vacances nazi de Hitler » : http://www.ledevoir.com/art-de-vivre/voyage/339387/allema...
02:55 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
02 janvier 2012
Infinitif ou participe passé?
- Et, transposer dans notre présent, dans le sacro-saint ici-maintenant, tout ça donne quoi?
(Fabien Deglise, dans Le Devoir du 31 décembre 2011.)
On n'écrirait pas :
Et, traduire dans notre présent, dans le sacro-saint ici-maintenant, tout ça donne quoi?
Mais plutôt :
Et, traduit dans notre présent, dans le sacro-saint ici-maintenant, tout ça donne quoi?
C'est que tout ça est transposé dans notre présent :
Et, transposé dans notre présent, dans le sacro-saint ici-maintenant, tout ça donne quoi?
Line Gingras
Québec
« Un peu de 2011 à emporter en 2012 » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/339...
05:04 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
01 janvier 2012
Le gros de la société, masculin ou féminin?
- Ils s'accrochent donc à quoi, les jeunes de 20 ans qui voudraient amener le Québec vers l'avant? À des groupuscules parce que le gros de la société n'est plus en marche, repliée sur son bonheur privé.
(Josée Boileau, dans Le Devoir du 31 décembre 2011.)
C'est le gros de la société, selon madame Boileau, qui est replié sur son bonheur privé.
Line Gingras
Québec
« Vers 2012 – Risible, désespérément » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/339423/vers-2012...
00:00 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
31 décembre 2011
Une petite boîte devenu grosse
- Ce jeu [...] a été créé en 2009 par une petite boîte d'informatique finlandaise, Rovio Mobile, aujourd'hui devenu grosse.
(Fabien Deglise, dans Le Devoir du 24 décembre 2011.)
La petite boîte d'informatique est devenue grosse.
Line Gingras
Québec
« Quand le numérique rend fou... ou créatif » : http://www.ledevoir.com/economie/automobile/339064/quand-...
00:05 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
30 décembre 2011
Faites vos voeux!
- Une chose est sûre, cependant, si on se fie à 2011 qui va se terminer dans quelques heures, nos vœux de « paix sur la Terre aux gens de bonne volonté » ne connaîtra pas plus un succès de foule dans l'avenir que par le passé.
(Lise Payette, dans Le Devoir du 30 décembre 2011.)
Ce n'est pas la paix qui connaîtra un succès médiocre, mais nos vœux de paix :
Une chose est sûre, cependant : si on se fie à 2011 qui va se terminer dans quelques heures, nos vœux de « paix sur la Terre aux gens de bonne volonté » ne connaîtront pas plus un succès de foule dans l'avenir que par le passé.
Line Gingras
Québec
« 2012, une bonne année? On verra...! » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/339...
01:39 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
29 décembre 2011
Les garderies à contribution réduites et l'OCDE
- À Montréal, en 2011, le directeur de la santé publique écrivait dans un rapport officiel : « L'OCDE a souligné les efforts du Québec dans la mise en place des mesures redistributives de la politique familiale québécoise, notamment les garderies à contribution réduites. »
(Jean-Claude Leclerc, dans Le Devoir du 28 décembre 2011.)
L'orthographe est correcte dans le rapport : « L’OCDE a souligné les efforts du Québec dans la mise en place des mesures redistributives de la politique familiale québécoise, notamment les garderies à contribution réduite. »
Source : http://publications.santemontreal.qc.ca/uploads/tx_asssmp...
- Le Québec aurait-il donc trouvé la crèche merveilleuse qui lui vaut les louanges de l'Organisation de coopération et de développement économique?
D'après TERMIUM (Bureau de la traduction de l'administration fédérale) et le Grand dictionnaire terminologique (Office québécois de la langue française), il s'agit de l'Organisation de coopération et de développement économiques. Le pluriel, logique, est effectivement employé par l'OCDE, qui met en outre la majuscule à tous les mots importants de l'appellation, d'après ce que je vois dans son site Web : « La mission de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) est de promouvoir les politiques qui amélioreront le bien-être économique et social partout dans le monde. »
Source de la citation : http://www.oecd.org/pages/0,3417,fr_36734052_36734103_1_1...
Le pluriel s'impose, mais pour ce qui est de la majuscule il convient de suivre, au Canada, l'usage préconisé par l'OQLF et le Bureau de la traduction. C'est d'ailleurs ce qu'a fait monsieur Leclerc.
Line Gingras
Québec
« Noël en garderie – Le Québec manque de mangeoires » : http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/33917...
03:17 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 décembre 2011
Un cheval résiliant
Résiliant, résilient; orthographe.
- Passant de main en main, d'un camp à l'autre, Joey deviendra un cheval résiliant capable de traverser les pires épreuves sur un champ de bataille.
(Odile Tremblay, dans Le Devoir du 24 décembre 2011.)
Je ne trouve pas l'adjectif résiliant dans les dictionnaires, mais plutôt résilient :
Des enfants résilients. (Multidictionnaire.)
D'après le Petit Robert, ce terme de psychologie veut dire « qui fait preuve de résilience », cette caractéristique étant définie comme la « capacité à vivre, à se développer, en surmontant les chocs traumatiques, l'adversité » :
La résilience, le ressort intime face aux coups de l'existence. (Cyrulnik.)
Si l'on peut prêter à un cheval, dans certains contextes, une qualité que l'on attribuerait normalement à un être humain, il faut du moins utiliser l'orthographe correcte :
Passant de main en main, d'un camp à l'autre, Joey deviendra un cheval résilient, capable de traverser les pires épreuves sur un champ de bataille.
Line Gingras
Québec
« Cinéma – Une épopée déjà datée et remplie de clichés » : http://www.ledevoir.com/culture/cinema/339050/cinema-une-...
06:31 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
27 décembre 2011
Déclarer un projet d'inconstitutionnel
Déclarer et qualifier, construction de l'attribut; grammaire française; syntaxe.
- En déclarant le projet fédéral d'inconstitutionnel, la Cour a rappelé à Stephen Harper [...]
(Manon Cornellier, dans Le Devoir du 24 décembre 2011.)
Le verbe qualifier introduit généralement l'attribut au moyen de la préposition de :
Si le chirurgien doit être qualifié d'artiste. (Valéry, dans le Petit Robert.)
Mes rapports avec Tamara pouvaient être qualifiés de honteux. (Mallet-Joris, dans le Lexis.)
À l'inverse, la circonférence est qualifiée de parfaite quand elle est absolument régulière. (Huyghe, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Avec le verbe déclarer, par contre, l'attribut se construit directement, sans de :
Il avait déclaré délicieux les premiers de ces chastes rendez-vous. (Romains, dans le Petit Robert.)
Le président a déclaré la séance ouverte. (Lexis.)
Si le recours est fondé, la cour de justice déclare nul et non avenu l'acte contesté. (Traité EURATOM, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Il fallait écrire :
En déclarant le projet fédéral d'inconstitutionnel, la Cour a rappelé à Stephen Harper [...]
Line Gingras
Québec
« Revue de presse – Le nouveau fédéralisme et autres sujets de réflexion » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/339089/revue-de-...
07:01 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
26 décembre 2011
Une photo qu'on avait oubliée de retirer
- C'était une photo de Marianne Verville que son ancienne agence de casting avait oubliée de retirer de ses dossiers.
(Normand Provencher, dans Le Soleil du 17 avril 2010.)
L'agence avait oublié quoi? Non pas la photo, mais de retirer la photo de ses dossiers. Le complément d'objet direct étant placé après le verbe (et ce complément étant de plus une proposition), le participe passé doit demeurer invariable :
C'était une photo de Marianne Verville que son ancienne agence de casting avait oublié de retirer de ses dossiers.
Line Gingras
Québec
« Marianne Verville : le rôle d'Aurélie sans même auditionner » : http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/ci...
05:37 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
25 décembre 2011
Représentation
- Mais la Fédération des cégeps, qui représentent 48 collèges, a bataillé ferme [...]
(Lisa-Marie Gervais, dans Le Devoir du 24 décembre 2011.)
C'est la Fédération qui représente 48 collèges.
Line Gingras
Québec
« La survie du cégep Gérald-Godin menacée » : http://www.ledevoir.com/societe/education/339128/la-survi...
Joyeux Noël à tous!
04:10 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
24 décembre 2011
La firme auquel il est associé
- Il est bien possible que d'autres clients de la firme d'avocats auquel M. Johnson est associé [...]
(Michel David, dans Le Devoir du 22 décembre 2011.)
L'emploi du pronom relatif auquel serait correct si le journaliste parlait d'un cabinet d'avocats; mais pour représenter firme, nom féminin, il faut évidemment un pronom féminin :
Il est bien possible que d'autres clients de la firme d'avocats à laquelle M. Johnson est associé [...]
On ne se relit jamais trop.
Line Gingras
Québec
« Sans scrupules » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/338944/sans-scru...
03:50 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
23 décembre 2011
La réalité que les changements ont apporté
- Aucune paix véritable à l'horizon, mais plutôt un réveil brutal des Québécois quant à la réalité que les fameux « changements » tant souhaités leur ont apporté.
(Lise Payette, dans Le Devoir du 23 décembre 2011.)
Les changements ont apporté quoi? Une certaine réalité. Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir doit s'accorder avec le complément d'objet direct, placé devant le verbe :
Aucune paix véritable à l'horizon, mais plutôt un réveil brutal des Québécois quant à la réalité que les fameux « changements » tant souhaités leur ont apportée.
Line Gingras
Québec
« Un Noël hot hot hot! » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/338999/un-noel-h...
03:47 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
22 décembre 2011
La prochaine rencontre mensuelle se tient le 13 de chaque mois
- Ce prix est accompagné d'une bourse symbolique de 313 $, qui sera remise lors de la prochaine rencontre mensuelle de l'Association qui se tient le 13 de chaque mois.
(Fabien Deglise, dans Le Devoir du 22 décembre 2011.)
D'une part, il va de soi qu'une rencontre mensuelle se tient chaque mois; d'autre part, la prochaine rencontre ne peut avoir lieu qu'une fois.
Je suggérerais :
Ce prix est accompagné d'une bourse symbolique de 313 $, qui sera remise lors de la prochaine rencontre mensuelle de l'Association; celle-ci tient ses réunions le 13 de chaque mois.
Ce prix est accompagné d'une bourse symbolique de 313 $, qui sera remise lors de la prochaine rencontre de l'Association; celle-ci tient ses réunions le 13 de chaque mois.
Line Gingras
Québec
« Un traqueur de charlatans est nommé sceptique de l'année » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/338...
02:47 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
21 décembre 2011
Il a été apperçu
Apperçu ou aperçu; appercevoir ou apercevoir; orthographe.
- Les deux bottes ont été retrouvées dans l'eau, à 150 et 200 mètres de l'endroit où Maxime Dion a été apperçu la dernière fois, vers 16 h 30 lundi.
(Karine Blanchard, dans La Voix de l'Est du 20 décembre 2011.)
Le verbe apercevoir s'écrit toujours avec un seul p :
On l'a aperçu qui traversait la rue. (Petit Robert.)
Ces meules, qui ont été aperçues pour la première fois par Kœnig, ont depuis longtemps piqué la curiosité des naturalistes. (J. Rostand, dans le Trésor de la langue française informatisé, à l'article « aggloméré ».)
[...] à 150 et 200 mètres de l'endroit où Maxime Dion a été aperçu la dernière fois [...]
Line Gingras
Québec
« Une botte de Maxime Dion retrouvée » : http://www.cyberpresse.ca/la-voix-de-lest/actualites/2011...
16:33 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
20 décembre 2011
La Chine s'était mûrée dans le silence
Se murer, avec ou sans accent circonflexe; orthographe.
- [...] la Chine s'était, sur cette question, mûrée dans le silence au cours des dernières semaines.
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 19 décembre 2011.)
Se murer, c'est ici se renfermer. Rien à voir avec le verbe mûrir :
Se murer dans son silence. (Petit Robert.)
[...] ne répondant pas aux questions, se murant si l'on insistait. (Queffélec, dans le Petit Robert.)
[...] la Chine s'était, sur cette question, murée dans le silence au cours des dernières semaines.
Line Gingras
Québec
« Répression en Syrie – La barbarie » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
10:05 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
19 décembre 2011
Un épithète approprié
Un épithète ou une épithète; épithète, masculin ou féminin; genre du nom épithète.
- Gênant, bizarre et très inconfortable auraient été des épithètes plus appropriés.
(Hugo Dumas, dans La Presse du 29 novembre 2011.)
Épithète est un nom féminin :
Je cherche en vain une épithète pour peindre l'extraordinaire luminosité du ciel. (Gide, dans le Petit Robert.)
Il [...] appela madame Pignoux en la gratifiant des épithètes les plus grossières. (Sand, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Il fallait écrire :
Gênant, bizarre et très inconfortable auraient été des épithètes plus appropriées.
Line Gingras
Québec
« La mariée est en fuite! » : http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/hugo-dumas/201111/...
02:46 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias