22 mars 2008
Eau de Pâques
En raison des difficultés techniques dont je vous dis un mot dans ma note du 29 février, vous trouverez ce billet à l'adresse suivante : http://chouxdesiam.canalblog.com/archives/2008/03/22/8427....
23:00 Publié dans C'était hier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : écriture, poésie, pâques
21 novembre 2007
Trop, c'est trop
« Et il ne faudrait pas se surprendre que l'organe de règlement des différends de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) soit saisi d'affaires concernant l'obligation de doubler les films dans la langue nationale ou l'imposition de quotas de programmation obligeant la radiodiffusion d'une proportion d'émissions dans une langue nationale. » (Pauline Marois, chef du Parti québécois.)
Cette phrase pourrait se lire mieux :
... l'obligation de doubler les films dans la langue nationale ou l'imposition de quotas forçant à radiodiffuser un certain pourcentage d'émissions dans une langue nationale.
Line Gingras
Québec
« Libre opinion - Le Québec et la diversité linguistique » : http://www.ledevoir.com/2007/11/21/165189.html
06:10 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, écriture, presse, médias
29 octobre 2007
Mes favoris de préférence
« On nous reproche souvent, aux gens de ma génération et à ceux qui nous ont précédés, d'avoir manqué à notre devoir de transmission. Transmettre des notions de grammaire, communiquer le goût de consulter les dictionnaires, inciter les gens à se relire, développer l'esprit critique, c'est ce que je cherche à faire dans mon blogue. Et qui sont mes victimes favorites, celles par qui l'exemple authentique arrive? Des journalistes, de préférence - ce qui me permet, en même temps, de suivre l'actualité. »
Il n'est pas beau, le pléonasme? C'est moi-même qui l'ai fait, sans aide. Je m'étais relue, pourtant - une fois, deux fois même. Pas trois ou quatre, comme ici. Et puis j'avais l'esprit critique endormi, bercé par la subtile évocation du Nouveau Testament.
On ne se relit jamais trop. On n'est jamais trop vigilant. À l'obsession de la vitesse qui caractérise notre monde moderne, pourquoi n'opposerions-nous pas l'exigence tranquille de l'artisan.
Line Gingras
Québec
16:59 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : langue française, grammaire, journalisme, écriture
23 janvier 2007
En quittant l'abbé Pierre
« Là-dessus, le vieil homme avait demandé à se reposer. Nous avions fermé lumière et rideau en partant. » (Guillaume Bourgault-Côté.)
Beau récit d'une rencontre avec l'abbé Pierre :
« L'homme qui attendait la mort en souriant » : http://www.ledevoir.com/2007/01/23/128346.html
13:54 Publié dans Bien dit | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Écriture, journalisme, presse, médias
12 mars 2006
Sept heures sur le campo...
C’est l’automne; quelques lumières s’interrogent
Et puis se taisent; l’étranger en longue toge
Effleure une ombre sur les pierres effacées
S’appelle-t-il présent, avenir ou passé
L’espace indéfini que sa mémoire abroge
Ses pas sur les pavés conjurent d’anciens doges
Fantômes indistincts de gloires inondées
Ils vont comme des souffles traversant la brume
Où dorment des jardins d’aurores évanouies
Sous les soleils d’étain des vaines amertumes
Dans le silence aveugle chemine l’oubli
Et cette angoisse noire que verse la pluie
Enveloppe en chantant Venise dans son lit
Line Gingras
Québec
01:35 Publié dans Ah! Venise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Venise, poème, poésie, écriture
16 février 2006
L'arrivée
Quelques marches. À côté, un marchand de saucisses. J'ai eu faim tout à coup. Au bord de l'eau, debout, j'ai mangé. Tant d'activité, tant de va-et-vient, tant de bateaux! Tant de bruits, et ce silence pourtant, infini! Tous ces palais, ces maisons, ces églises comme des bouées, comme des phares, comme des destinations lointaines, des terres inconnues...
La vie, j'ai laissé ma vie au pied de ces marches.Line Gingras
Québec
15:30 Publié dans Ah! Venise, C'était hier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Venise, voyage, écriture
12 février 2006
Noces
Et ses vagues d’ombre soupirer des caresses
Aux marches de marbre noir où les algues laissent
Affleurer les désirs de Neptune aux yeux pers
Vous semble-t-il encore qu’il y ait dans l’air
Des bruissements suaves d’étrange allégresse
Des nuages frôleurs d’ineffable paresse
Et des bougies inquiètes plongeant aux enfers
Croyez-vous qu’une nuit nous serons emmenés
En gondole d’ébène et bercement de lune
Vers des chants de sirène aux confins des lagunes
Dans un miroitement mauve d’éternité
Où scintille en secret depuis les fonds boueux
Des passés à venir, l’anneau d’or fabuleux
Line Gingras
Québec
01:20 Publié dans Ah! Venise | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Venise, poème, poésie, écriture