21 septembre 2006
En guise de sympathie
«... les jeunes ont déplacé les montagnes de fleurs déposées en guise de sympathie...» (Marie-Andrée Chouinard.)
Les fleurs ne sont pas un sentiment, mais elles peuvent en être la marque :
... les montagnes de fleurs déposées en guise de témoignages de sympathie.
... les montagnes de fleurs déposées en témoignage de sympathie ou en témoignages de sympathie.
Line Gingras
Québec
«Douloureux retour sur les lieux du drame» : http://www.ledevoir.com/2006/09/19/118390.html
16:35 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : langue française, usage
14 septembre 2006
Panacée universelle
«Remarquez, le scénario est éminemment classique : le tourisme considéré comme panacée universelle pour panser les plaies de secteurs moribonds, on a déjà vu ça.» (Diane Précourt.)
Je lis dans le Petit Robert qu'une panacée est un «remède universel». L'expression panacée universelle, très courante, est donc pléonastique, même si Balzac lui-même l'a employée :
Les savants prétendaient qu'il avait trouvé la panacée universelle.
Hanse et Blampain conseillent de l'éviter, mais signalent qu'elle se rencontre depuis longtemps «chez d'excellents auteurs».
* * * * *
De toute évidence, on a voulu dire : Elle redoute comme la peste un envahissement de son pays par des hordes de bronzés visitant ce petit paradis, gorgés de son soleil mais la tête vide.«Pendant ce temps, une certaine intelligentsia martiniquaise observe du coin de l'oeil toute l'agitation autour de son industrie touristique. Elle redoute comme la peste un envahissement par des hordes de bronzés visitant ce petit paradis gorgés de son soleil mais la tête vide de son pays.»
Line Gingras
Québec
«Voyageries - Les démons du paradis» : http://www.ledevoir.com/2006/09/09/117531.html?338
02:05 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : langue française, usage, coquilles