14 décembre 2006
Concourir en compétition
« En fin de semaine se clôturait le sixième Festival du film de Marrakech. Or, pour la toute première fois, deux films marocains concourraient en compétition, à l'émoi de la ville ocre. » (Odile Tremblay.)
Concourir s'emploie ici dans le sens d'« entrer, être en compétition pour obtenir un prix » (Petit Robert); la précision me paraît donc superflue.
Étant donné qu'il s'agit d'un événement passé et qu'on utilise déjà l'imparfait de l'indicatif dans la première phrase, j'attendrais l'imparfait, également, dans la seconde : concouraient, avec un seul r. Le futur du passé - ayant la forme du conditionnel, concourraient, avec deux r - serait admissible si l'on se transportait en pensée avant le festival; mais rien ne justifie ce changement de point de vue entre la première et la deuxième phrase.
Line Gingras
Québec
« Le cinéma marocain, entre tradition et modernité » : http://www.ledevoir.com/2006/12/12/124658.html
07:19 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
Commentaires
Merci pour votre visite et votre commentaire sur mon blog.
Ainsi vous faites du chant choral vous aussi.
J'ai découvert Charles d'Orléans en chantant, en 1993, certains de ses poèmes mis en musique par Claude Debussy (Hiver vous n'êtes qu'un vilain ; Le Printemps = Le temps a laissé son manteau) ; d'autres poèmes du même auteur ont aussi été mis en musique par Debussy, ils sont tout aussi beaux et tout aussi difficiles (Dieu, qu’il la fait bon regarder ; Quant j'ai ouy le tabourin).
La musique vocale française de la fin du XIXe et du début du XXe est riche de petites merveilles d'une grande finesse mises en musique par Debussy, Ravel, Poulenc et ceux que j'oublie de citer (que leurs fantômes ne viennent pas hanter mes nuits !).
Amitiés du soir.
Écrit par : François | 14 décembre 2006
Bonjour François,
J'ai eu l'occasion, il y a longtemps, de chanter les «Trois chansons» de Debussy, sur des poèmes de Charles d'Orléans. C'est très beau - et très difficile.
Notre concert de dimanche avait pour thème «La ronde de nos saisons»; au départ, le «Rondel» de Charles d'Orléans ne figurait pas au programme. Et je ne le connaissais pas non plus, mais après avoir lu le poème dans votre carnet précédent, j'en ai touché un mot à notre chef, André Martin; et lui en avait une version mise en musique par Charles Mancel, dont il avait retravaillé l'harmonisation. Et voilà!
C'était un concert entièrement a cappella, avec des oeuvres de la Renaissance - Lassus, Costeley, Jannequin, Le Jeune... -, mais aussi du XXe siècle - Milhaud, Poulenc, Ravel, Daunais...
Nous nous sommes bien amusés.
Écrit par : Choubine | 14 décembre 2006
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