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02 février 2007

Décourager quelqu'un à + infinitif

Décourager quelqu'un à/de + infinitif; décourager quelqu'un à faire quelque chose; décourager quelqu'un à/de faire quelque chose; grammaire française; syntaxe du français.

« ... et qu'on ne cherchait, pour le moment, qu'à décourager les électeurs, quelle que soit leur allégeance, à se tourner vers le Parti libéral. » (Manon Cornellier.)

D'après les exemples que j'ai trouvés dans le Petit Robert et dans le Multidictionnaire, on décourage quelqu'un de faire quelque chose :

Vous m'avez découragé de travailler.
Pierre nous a découragés d'aller visiter cette exposition.

J'ai consulté également le Hanse-Blampain, le Lexis et le Trésor de la langue française informatisé. 

Line Gingras
Québec

« Dion, version PC » : http://www.ledevoir.com/2007/01/31/129311.html

Commentaires

Dommage que je n'ai pas accès à la suite de l'article car le propos est intéressant et nous concerne tout particulièrement, nous les Français : nous sommes en plein dedans...

Écrit par : Rosa | 02 février 2007

Dommage, il y a dans le numéro d'aujourd'hui un article de Christian Rioux, correspondant du «Devoir» à Paris («Haro sur le baudet»), qui vous aurait également beaucoup intéressée; mais celui-là aussi est «cadenassé»...

En gros, l'auteur fait ressortir des points communs entre Ségolène Royal et André Boisclair : candidats atypiques, ils ont tous deux été plébiscités par leur parti; mais beaucoup de ceux qui les ont mis sur un piédestal trouvent maintenant qu'ils commettent gaffe sur gaffe. On les juge d'autant plus sévèrement aujourd'hui qu'on les idéalisait hier. Monsieur Rioux termine par ce très beau paragraphe, que je ne résiste pas à l'envie de reproduire ici :

«Ce ne sera pas la première fois qu'après avoir succombé au jeu de la séduction, la foule se prend tout à coup du désir païen de détruire ses idoles. Se pourrait-il que Ségolène Royal et André Boisclair n'aient jamais été aussi beaux, aussi intelligents et aussi doués qu'on l'a dit? Cela pourrait donc signifier qu'ils ne sont pas non plus les êtres immatures, gaffeurs et insignifiants qu'on décrit aujourd'hui.»

Écrit par : Choubine | 02 février 2007

Je vous rends visite depuis presque mois déjà et à chacune des visites je suis surpris de découvrir une nouvelle trouvaille. Lisez-vous tous les journaux qui paraissent ou savez-vous simplement où trouver chacune de ces erreurs ? C'est à croire qu'il n'y a aucun commité de révision ! Je vous lève mon chapeau !

Écrit par : Ti-Ron | 03 février 2007

Je dois dire qu'à côté des quelques erreurs que je signale, il y a beaucoup d'excellentes choses - dans «Le Devoir», en tout cas.

Écrit par : Choubine | 03 février 2007

J'apprends beaucoup de choses avec toi, Line, tu m'encourages A te rendre visite (c'est bon n'est-ce-pas ?) ;-)
Bon week-end.

Écrit par : Pralinette | 03 février 2007

C'est très encourageant, Pralinette. Merci!

Écrit par : Choubine | 03 février 2007

Merci Line pour le compte-rendu de l'article du Devoir... Je pense pour ma part que les électeurs ont des attentes contradictoires : d'un côté ils attendent que les hommes politiques n'aient pas la langue de bois, s'expriment franchement et quand ils sont spontanés, on parle de bourde ou de gaffe... surtout quand ils disent ce que beaucoup de gens pensent, ainsi le "dérapage" honteusement obtenu de Ségolène sur la Corse...

Écrit par : Rosa | 03 février 2007

Je suis sûre et certaine que je dois décourager mon entourage DE dire souvent "décourager .... à ..." tout simplement parce que mon oreille trouve que ça sonne mieux avec "à" qu'avec "de".

Mais je me dis que si mon oreille aime mieux c'es qu'elle ne devait pas être au courant de la faute !!

Écrit par : Mijo | 04 février 2007

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