21 juillet 2007
Fi donc
« D'ailleurs, son portrait d'homme blessé (dans son orgueil) est d'une si grande violence, frôlant même la stupidité - dans une scène plutôt absurde, cet opérateur de steadicam veut imposer ses idées visuelles au réalisateur d'une pub de voiture, faisant fi de la hiérarchie du cinéma et les lois implacables du marketing télévisé... -, ce qui freine nos élans de sympathie devant ses déboires financiers et ses troubles émotionnels. » (André Lavoie.)
On a le choix entre deux constructions :
D'ailleurs, son portrait d'homme blessé (dans son orgueil) est d'une si grande violence [...] qu'il freine nos élans de sympathie...
D'ailleurs, son portrait d'homme blessé (dans son orgueil) est d'une grande violence [...], ce qui freine nos élans de sympathie...
* * * * *
... faisant fi de la hiérarchie du cinéma et des lois implacables du marketing télévisé...
Line Gingras
Québec
« La vie de famille dans la Ville éternelle » : http://www.ledevoir.com/2007/07/20/150863.html
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : langue française, syntaxe, grammaire, journalisme
Commentaires
J'aime beaucoup cette expression, "faire fi" qui est sans doute très ancienne, elle n'est plus beaucoup employée en France. Vous voyez que les Québécois n'utilisent pas que des anglicismes.
Écrit par : Rosa | 22 juillet 2007
Je trouve aussi que c'est une belle expression - peu souvent utilisée, ici également. Mais non, les Québécois n'utilisent pas que des anglicismes! Lorsqu'ils le feront, si cela arrive jamais, c'est qu'ils auront perdu leur âme.
Écrit par : Choubine | 22 juillet 2007
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