30 mai 2015
Se pourraient-ils que...?
- Cette adolescente belge fait partie d’un contingent mondial de plus de 20 000 personnes hypnotisées par l’islam radical au point de tout laisser derrière eux [...]
(Brian Myles, dans Le Devoir du 30 mai 2015.)
Ce n'est pas la première fois que je le signale, et ce ne sera sans doute pas la dernière : personne est un nom féminin. Il fallait écrire :
Cette adolescente belge fait partie d’un contingent mondial de plus de 20 000 personnes hypnotisées par l’islam radical au point de tout laisser derrière elles [...]
- Se pourraient-ils qu’ils imaginent la promesse du Salut là où d’autres ne voient que sueur, sang et larmes?
Nous avons affaire à un impersonnel :
Se pourrait-il [est-ce que cela se pourrait] qu’ils imaginent la promesse du Salut là où d’autres ne voient que sueur, sang et larmes?
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
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« L'arracheuse d'enfants » : http://www.ledevoir.com/societe/justice/441435/au-coeur-d...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
21:30 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
29 mai 2015
Remise en marche
- Avec sa loi 20, nous sommes peut-être en train de sombrer dans un profond ridicule qu’il faudra encore des années à remettre en marche correctement.
(Lise Payette, dans Le Devoir du 29 mai 2015.)
Il faudra encore des années pour [et non à] remettre en marche... un profond ridicule? C'est ce qu'a écrit madame Payette, mais ce n'est certainement pas ce qu'elle a voulu dire : le ridicule n'a pas besoin d'être remis en marche. Je suggérerais :
Avec sa loi 20, nous sommes peut-être en train de sombrer dans un profond ridicule, et il faudra encore des années pour remettre le système en marche correctement.
Avec sa loi 20, nous sommes peut-être en train de sombrer dans un profond ridicule, et il faudra encore des années pour remettre les choses en marche correctement.
Line Gingras
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« Applaudissez, braves gens » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/441282/applaudis...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
14:50 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 mai 2015
Il ne s'agit que...
- Chose certaine, il ne s'agit ici que la pointe de l'iceberg.
(Rima Elkouri, dans La Presse du 26 mai 2015.)
On ne dit pas il s'agit quelque chose, mais il s'agit de quelque chose :
Les matelots nous informent qu'il s'agit de la queue d'une tempête qui passe sur Socotora. (Le Clézio dans le Petit Robert, à l'article « queue ».)
Ne pas dédaigner les petites victoires; dès qu'il s'agit de la volonté, le beaucoup n'est que la patiente addition du peu. (Gide dans le Trésor de la langue française informatisé, à l'article « beaucoup ».)
S'il ne s'agit que de leur vie, ils s'en sont eux-mêmes accusés les premiers [...] (Carco dans le Grand Robert, à l'article « bénéfice ».)
Il fallait écrire :
Chose certaine, il ne s'agit ici que de la pointe de l'iceberg.
Line Gingras
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« Ne les oublions pas » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/rima-elkouri/201...
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18:38 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
26 mai 2015
Des trottoirs plus élargis
- [...] construction de trottoirs plus élargis [...]
(Daphnée Hacker-B., dans Le Devoir du 11 mai 2015.)
Élargi veut dire notamment : « Qui a été rendu ou est devenu plus large. » Exemple : Route élargie. (Grand Robert.) Il n'y a donc pas lieu de le faire précéder de l'adverbe plus.
Il fallait écrire :
[...] construction de trottoirs plus élargis [...]
Line Gingras
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« De la créativité pour faire sortir les aînés » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/439...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
25 mai 2015
À beau mentir...
- À* beau mentir qui revient de loin, surtout à ceux qui n’y sont jamais allés et s’intéressent si peu à l’étranger, proche ou lointain.
(Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 25 mai 2015.)
Il faut éviter de confondre la préposition à et le verbe avoir : l'expression a beau mentir qui vient de loin signifie, selon le Trésor de la langue française informatisé : « Celui qui vient d'ailleurs a beau jeu de raconter des histoires que personne ne peut vérifier. » (C'est moi qui souligne.)
-
La qualité du flou
La réponse est peut-être moins dans les défauts du système que dans la qualité du filou, beau parleur et habile menteur.
Le titre qui couronne les trois derniers paragraphes de l'article aurait dû se lire, de toute évidence, La qualité du filou**.
Line Gingras
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* Le 26 mai à midi, je vois que la faute a été corrigée.
** Le 26 mai à midi, je vois que la correction a été apportée.
« Bugingo au poteau » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/440894/medias-bugi...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
24 mai 2015
Des modifications
- Pour la plupart des élus péquistes, la cause est cependant entendue. La Commission des institutions ne pourra pas faire consensus sur des modifications au code d’éthique des députés qui viserait leur chef,
estiment-ils.
(Robert Dutrisac, dans Le Devoir du 23 mai 2015.)
Ce sont des modifications qui viseraient leur chef.
Line Gingras
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« La domestication de Pierre Karl Péladeau » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/440819/parti-que...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
22 mai 2015
N'entreprenons pas trop
- [...] tels furent quelques-uns des slogans de la plus vaste entreprise de déconstruction de l’école jamais entreprise au Québec.
(Christian Rioux, dans Le Devoir du 22 mai 2015.)
Je proposerais :
[...] tels furent quelques-uns des slogans de la plus vaste entreprise de déconstruction de l’école jamais lancée au Québec.
Line Gingras
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« La fin d'un modèle? » : http://www.ledevoir.com/international/europe/440762/la-fi...
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21 mai 2015
Elles se sont livré à ce travail
Elles se sont livré à ce travail, elles se sont livrées à ce travail; elle s'est livré à ce travail, elle s'est livrée à ce travail; ils se sont livré à ce travail, ils se sont livrés à ce travail; se livrer, accord du participe passé du verbe pronominal; grammaire française; orthographe d'accord.
- Le travail auquel Mme Deschamps et son équipe se sont livré est une enquête précieuse [...]
(Lise Payette, dans Le Devoir du 8 mai 2015.)
Le participe passé du verbe se livrer (à quelque chose), exprimant l'idée de se consacrer à un travail, d'effectuer une tâche ou d'exercer une activité, s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe :
Ils se sont livrés aux acrobaties oratoires les plus cocasses pour se tirer d'affaire. (G. Sorel dans le Trésor de la langue française informatisé, à l'article « acrobatie ».)
[...] les deux familles se sont livrées à une vendetta de calomnies et cancans déshonorants [...] (Goncourt dans le Trésor, à l'article « vendetta ».)
Il fallait écrire :
Le travail auquel Mme Deschamps et son équipe se sont livrées est une enquête précieuse [...]
Line Gingras
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« Il y a aussi de bonnes nouvelles » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/439468/il-y-a-au...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
20 mai 2015
Ils ont tout deux...
Tout deux, tous deux; tout, orthographe devant un nombre; grammaire française; accord de tout.
- Les ténors Philippe Gagné et Jacques Olivier Chartier, aux énergies contrastées et complémentaires, ont tout deux des voix claires et souples [...]
(Josianne Desloges, dans Le Soleil du 19 mai 2015.)
Lorsqu'il se rapporte à un nom de nombre précédé ou non d'un article, tout est adjectif ou déterminant indéfini, et variable en genre et en nombre :
Elle nous donna tort à tous les deux. (Mauriac dans le Petit Robert, à l'article « tout ».)
Tous deux sont embusqués au détour du chemin. (Hugo dans le Petit Robert, à l'article « embusquer ».)
[...] elles sont toutes trois destinées au bas de ma cage d'escalier [...] (Gide dans le Trésor de la langue française informatisé, à l'article « agrandissement ».)
Il fallait écrire :
Les ténors Philippe Gagné et Jacques Olivier Chartier, aux énergies contrastées et complémentaires, ont tous deux des voix claires et souples [...]
Line Gingras
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« Arion et La Chapelle : un requiem printanier » : http://www.lapresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/sur-s...
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17:27 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
12 mai 2015
Au bord du triporteur
À bord, au bord.
- « J’adore faire du vélo, et c’est motivant de rendre service aux aînés en même temps », dit Gabriel Presseau, 17 ans, qui conduit le triporteur au* bord duquel Henri Paul Venne, 84 ans, profite confortablement de l’air frais.
(Daphnée Hacker-B., dans Le Devoir du 11 mai 2015.)
On est au bord de quelque chose si on s'en trouve tout près :
S'avancer avec précaution jusqu'au bord (d'une rivière, d'un ravin, d'un fossé...). (Grand Robert.)
Cependant, on monte ou on est installé à bord d'un véhicule :
Monter à bord d'un camion, d'un char. (Grand Robert.)
Il y avait trois personnes à bord de la voiture. (Grand Robert.)
À bord d'une voiture, d'un avion. (Petit Robert.)
Bébé à bord. (Petit Robert.)
Les jeunes ont fait le voyage à bord d'un autocar. (Multidictionnaire.)
Je croyais qu'il pleurait l'un des siens, parent ou camarade; mais quand je l'interrogeai, il me répondit qu'il venait de signer son premier engagement, qu'il embarquait à bord d'un quatre-mâts, le schooner Markus qui allait charger du nitrate au Chili, qu'il n'avait encore jamais navigué et qu'il pleurait de frayeur. (Cendrars, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Il fallait écrire :
« J’adore faire du vélo, et c’est motivant de rendre service aux aînés en même temps », dit Gabriel Presseau, 17 ans, qui conduit le triporteur à bord duquel Henri Paul Venne, 84 ans, profite confortablement de l’air frais.
Line Gingras
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Québec
* Le 20 mai à 13 h 20, je vois que la faute a été corrigée.
« De la créativité pour faire sortir les aînés » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/439...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
10 mai 2015
Fin de non recevoir
Fin de non recevoir, fin de non-recevoir; orthographe.
- À moins qu’on ne craigne tout simplement la fin de non recevoir que ne manquerait pas d’opposer le gouvernement Harper [...]
(Michel David, dans Le Devoir du 7 mai 2015.)
D'après le Multidictionnaire, le Petit Robert, le Grand Robert et le Trésor de la langue française informatisé, on écrit fin de non-recevoir, avec un trait d'union :
Cette fin de non-recevoir, « ce sage ne-pas-comprendre » dont parlait Rilke. (Sarraute dans le Trésor, à l'article « fin ».)
[…] ce n'est pas parce que tu t'appelles McPherson, que t'as un petit port de plaisance, un petit stand à hot dogs, un petit club de skidoo et un fils qui lit les nouvelles en anglais à la TV que tu vas pouvoir opposer des fins de non-recevoir insurmontables. (Réjean Ducharme dans le Grand Robert, à l'article « skidoo ».)
À moins qu’on ne craigne tout simplement la fin de non-recevoir que ne manquerait pas d’opposer le gouvernement Harper [...]
- En réalité, l’entreprise n’est peut-être pas si osée dans le cas des 1760 entreprises privées relevant de la compétence fédérale, qui emploient 135 000 employés au Québec.
Je suggérerais :
En réalité, une telle mesure [l'application de la Charte de la langue française] n’est peut-être pas si osée dans le cas des 1760 entreprises privées relevant de la compétence fédérale, qui emploient 135 000 personnes au Québec.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Réviseure pigiste
Québec
« La bouillie pour les chats » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/439414/la-bouill...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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09 mai 2015
Trente-sept ans plus tard
- C’est donc 37 ans plus tard que cet article de la loi qui disait que la SAAQ [Société de l'assurance automobile du Québec] devait d’abord bâtir une réserve suffisante [...] et que les surplus de sa caisse, quand il y en aurait, seraient retournés à ses assurés, soit appliqué.
(Lise Payette, dans Le Devoir du 8 mai 2015.)
C’est donc 37 ans plus tard que cet article de la loi [...] est appliqué.
Vu la longueur de la phrase, il n'est pas étonnant que la chroniqueuse ait perdu le fil; ce serait une bonne idée de rapprocher le verbe de son sujet :
C’est donc 37 ans plus tard qu'est appliqué cet article de la loi qui disait que la SAAQ devait d’abord bâtir une réserve suffisante [...] et que les surplus de sa caisse, quand il y en aurait, seraient retournés à ses assurés.
Line Gingras
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« Il y a aussi de bonnes nouvelles » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/439468/il-y-a-au...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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08 mai 2015
À la fois
- Anglais et français : deux idiomes à la fois majoritaire et minoritaire dans notre Dominion. L’un, minoritaire dans le ROC; et l’autre minoritaire au Québec.
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 8 mai 2015.)
La fois n'est pas majoritaire – ni minoritaire, d'ailleurs :
Anglais et français : deux idiomes à la fois majoritaires et minoritaires dans notre Dominion. L’un, minoritaire dans le ROC; et l’autre minoritaire au Québec.
Line Gingras
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« Symétrie aveuglante » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/439547/rapport-d...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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06 mai 2015
Ils lui forcent de faire un choix
- Prétendre être victime de « discrimination » et de « sexisme », pour raison d’inadmissibilité aux crédits d’impôt, est une excentricité digne de se jeter dans le fleuve Saint-Laurent, ce dont la « démone » n’hésitait pas à faire alors qu’elle faisait ses armes dans le show-business québécois.
(Francine Pelletier, dans Le Devoir du 6 mai 2015.)
La « démone » n'hésitait pas à faire quelque chose, et non de quelque chose :
Prétendre être victime de « discrimination » et de « sexisme », pour raison d’inadmissibilité aux crédits d’impôt, est une excentricité digne de se jeter dans le fleuve Saint-Laurent, ce que la « démone » n’hésitait pas à faire [...]
- La patronne de Productions J prétend que les rectifications apportées aux crédits d’impôt lui forcent de faire un choix impossible [...]
On force quelqu'un, et non à quelqu'un, à ou de faire quelque chose :
La patronne de Productions J prétend que les rectifications apportées aux crédits d’impôt la forcent de faire [ou la forcent à faire] un choix impossible [...]
Line Gingras
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Québec
« La démone » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/439219/la-demone
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:57 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
05 mai 2015
Surprise!
- Sauf que la nouvelle prestation sera imposable : surprises inattendues en faisant ses impôts l’hiver venu!
(Josée Boileau, dans Le Devoir du 5 mai 2015.)
Ce qui m'étonnerait, c'est que les surprises soient attendues.
Line Gingras
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« Le plan de Justin » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/439145/vers-les-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:27 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
02 mai 2015
Peu convainquant
- Comment les détenus ont-ils pu avoir eu accès à des ordinateurs et des téléphones cellulaires aussi facilement à l’intérieur de la prison?
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 11 juin 2014.)
Comment les détenus ont-ils pu avoir eu accès à des ordinateurs et des téléphones cellulaires aussi facilement à l’intérieur de la prison?
Comment les détenus ont-ils pu avoir eu accès à des ordinateurs et des téléphones cellulaires aussi facilement à l’intérieur de la prison?
- L’interdiction de vol, obtenue par la ministre, au-dessus de certains établissements semble un expédient peu convainquant.
Convainquant est le participe présent du verbe convaincre; nous n'avons pas affaire ici à un verbe, toutefois, mais à l'adjectif convaincant, qu'il est possible de mettre au féminin ou de remplacer par un autre adjectif :
L'interdiction de vol semble une mesure peu convaincante.
L'interdiction de vol semble un expédient peu efficace.
Il fallait écrire :
L’interdiction de vol, obtenue par la ministre, au-dessus de certains établissements semble un expédient peu convaincant.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Réviseure pigiste
Québec
« Dur atterrissage » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/410593/lise-ther...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
16:55 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias