25 septembre 2006
Une petite phrase
Ils commencent à parler et révéler l'étendue de l'horreur qu'ils ont laissé_ derrière eux. (Michel Vastel.)
Les prépositions à, de et en se répètent normalement : Ils commencent à parler et à révéler...
À mon sens il convient d'autant plus de séparer les deux infinitifs, ici, qu'ils ne se construisent pas de la même façon : parler est un verbe intransitif, alors que révéler a un complément d'objet direct, l'étendue de l'horreur.
* * * * *
Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde en genre et en nombre avec le complément d'objet direct, si celui-ci précède le verbe. Ils ont laissé quoi? l'horreur : ... l'horreur qu'ils ont laissée...
Line GingrasQuébec
«La trêve est brisée au Liban» : http://forums.lactualite.com/advansis/?mod=for&act=di...
08:00 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : langue française, syntaxe, grammaire, orthographe, blog de journaliste
Commentaires
Bonjour,
Puisqu'on commence à ... ou commence de...
Là je n'ai jamais su, c'est "commence à" ou "commence de" ou indifféremment l'un ou l'autre?
(moui j'sais comme ça dès le matin, ça commence...)
Écrit par : Alérion | 26 septembre 2006
Bonjour Alérion,
D'après ce que je vois dans le «Petit Robert», on peut employer «commencer à» ou «commencer de»; cette dernière construction, toutefois, appartient à la langue littéraire.
Écrit par : Choubine | 26 septembre 2006
ha d'accord, merci bien :)
Écrit par : Alérion | 26 septembre 2006
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