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24 octobre 2006

Deux fautes d'accord

Accord du verbe avec un pronom relatif ayant pour antécédent un nom accompagné de son complément; accord de lequel avec son antécédent; précision entre tirets; grammaire française; syntaxe du français; orthographe d'accord. 
«Ce n'est pas tellement la substance des politiques du gouvernement conservateur qui me surprennent, que le ton - dirai-je l'arrogance? - avec lesquels il les présente.» (Michel Vastel.)

Qu'est-ce qui surprend? Ce ne sont pas les politiques du gouvernement conservateur, du moins pas d'après la structure de la phrase, mais c'est plutôt la substance de ces politiques. Substance est le noyau du syntagme la substance des politiques du gouvernement conservateur; à ce noyau se rattache le complément politiques du gouvernement conservateur, qui a lui-même pour noyau politiques.

Pour que politiques (au lieu de substance) soit l'antécédent du pronom relatif qui, sujet du verbe surprendre, il aurait fallu écrire :

Ce ne sont pas tellement les politiques du gouvernement conservateur qui me surprennent...

* * * * *

Et comment sont-elles présentées, ces politiques? Sur un certain ton - avec arrogance, en fait. L'arrogance ne s'ajoute pas au ton, mais le précise; c'est un élément accessoire, placé entre tirets et donc isolé du reste de la phrase. Le pronom relatif lequel s'accorde uniquement avec le ton, et doit par conséquent demeurer au masculin singulier.

Line Gingras
Québec

«Mais qu'arrive-t-il à Stephen Harper?» : http://forums.lactualite.com/advansis/?mod=for&act=di...

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