07 novembre 2013
L'élection des élus
- L'élection dimanche de 20 élus de Projet Montréal est une excellente nouvelle.
(Michèle Ouimet, dans La Presse du 6 novembre 2013.)
L'élection dimanche de 20 candidats de Projet Montréal est une excellente nouvelle.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Un bon départ pour Coderre » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/michele-ouimet/2...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:26 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
06 novembre 2013
Le terme de l'intégrité
Terme, thème; paronymes.
- Le taux de participation était de 29 % au moment de mettre cette édition sous presse, malgré la campagne menée par les quatre principaux candidats autour du terme très porteur de l’intégrité.
(Brian Myles, dans Le Devoir du 4 novembre 2013.)
Je ne crois pas que les candidats aient fait campagne autour d'un mot; on se devait plutôt d'afficher des idées, ou du moins des principes :
Le taux de participation était de 29 % au moment de mettre sous presse, malgré la campagne menée par les quatre principaux candidats autour du thème* très porteur de l’intégrité.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 7 novembre à 22 h 35, je vois que la correction a été apportée.
« Lourd défi pour Demers à Laval » : http://www.ledevoir.com/politique/villes-et-regions/39173...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:52 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
05 novembre 2013
Un « lieu » troublant entre la confiance et...?
- Cette même étude dresse également un lieu troublant entre* la confiance que l’on a dans les gens autour de nous et qui diminue significativement dans les environnements où la voiture est un mode de transport unique, alors qu’elle augmente dans les quartiers propices à la vie piétonnière.
(Fabien Deglise, dans Le Devoir du 4 novembre 2013.)
Je veux bien que l'on établisse un lien troublant entre..., mais encore faut-il qu'il y ait au moins deux choses ou deux personnes à relier. L'étude dont il s'agit dresse un lien entre la confiance et quoi d'autre?
Le chroniqueur aurait peut-être pu écrire :
Cette même étude dresse également un constat troublant : la confiance que l’on a [ou que nous avons] dans les gens autour de nous et qui diminue significativement dans les environnements où la voiture est un mode de transport unique, alors qu’elle augmente dans les quartiers propices à la vie piétonnière.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 5 novembre à 15 h, je vois que l'on a corrigé le passage de la façon suivante :
Cette même étude rapporte également ce constat troublant : la confiance que l’on a dans les gens autour de nous diminue significativement dans les environnements où la voiture est un mode de transport unique, alors qu’elle augmente dans les quartiers propices à la vie piétonnière.
« #chroniquefd – Le bonheur est dans la ville » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/391...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
08:33 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
04 novembre 2013
Déclarations
- De telles déclarations, qui risquaient de rester lettre morte sous les derniers papes, trouvent, depuis le pape François, non seulement un climat différent, voire une orientation nouvelle, mais surtout une ouverture aux changements marquée au sceau de l’essentiel et de l’urgence. Ils trouveront, par contre, des clercs ou des fidèles souvent divisés quant aux réformes à entreprendre et heurtés quelquefois par les bouleversements à venir.
(Jean-Claude Leclerc, dans Le Devoir du 28 octobre 2013.)
De telles déclarations trouvent un climat différent; par contre, elles trouveront des clercs ou des fidèles souvent divisés :
De telles déclarations, qui risquaient de rester lettre morte sous les derniers papes, trouvent, depuis le pape François, non seulement un climat différent, voire une orientation nouvelle, mais surtout une ouverture aux changements marquée au sceau de l’essentiel et de l’urgence. Elles trouveront, par contre, des clercs ou des fidèles souvent divisés quant aux réformes à entreprendre et heurtés quelquefois par les bouleversements à venir.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La contestation s’invite dans l’Église du Québec » : http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/39111...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:03 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
03 novembre 2013
En effet
- Toutefois, les révélations concernant le passé de David Lemelin vendredi ont eu l’effet d’une bombe dont l’effet peut difficilement être neutre sur les résultats.
(Isabelle Porter, dans Le Devoir du 2 novembre 2013.)
Je suggérerais :
Toutefois, les révélations concernant le passé de David Lemelin vendredi sont tombées comme une bombe dont l’effet peut difficilement être neutre sur les résultats.
Toutefois, les révélations concernant le passé de David Lemelin sont tombées vendredi comme une bombe dont l’effet peut difficilement être neutre sur les résultats.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Ville de Québec – Il était une fois… la révolution » : http://www.ledevoir.com/politique/ville-de-quebec/391617/...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:42 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
02 novembre 2013
Besoin de symétrie
- Comme nous avons le devoir de les accueillir, les arrivants ont celui de l’intégration.
(Bernard Landry, dans Le Devoir du 1er [2?] novembre 2013.)
Il serait bon que les deux éléments mis en parallèle soient présentés de façon symétrique :
Comme nous avons le devoir de les accueillir, les arrivants ont celui de s'intégrer.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« L’éducation implique diverses formes d’autorité » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/391577/l-educati...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:10 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, presse, médias
01 novembre 2013
Plans de tomates
- À part quelques plans de tomates et de concombres, j'achète maintenant mes légumes au marché.
(Mylène Moisan, dans Le Soleil du 30 octobre 2013.)
Je choisirais plutôt des plants de tomates et de concombres.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Gros Farino, Andrée et mon jardin » : http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/20...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
08:13 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
31 octobre 2013
Au féminin, s'il vous plaît
- Janette Bertrand elle-même a tenu à venir saluer la foule, au début de la manifestation. Aidé par Julie Snyder et des agents de sécurité, l’octogénaire a tant bien que mal réussi à grimper la petite échelle qui lui a permis de monter sur une estrade. Elle a salué la foule [...]
(Bahador Zabihiyan dans le site du Devoir, le 26 octobre 2013 à 18 h 14.)
L'octogénaire en question, c'est Janette Bertrand :
Aidée par Julie Snyder et des agents de sécurité, l’octogénaire [...]
- Elle n’a pu marcher jusqu’au parc La Fontaine, qui était le point d’arrivée prévu du cortège, pour des raisons de santé. Julie Snyder l’a accompagné à une voiture [...]
Julie Snyder a accompagné qui? Janette Bertrand, représentée par les pronoms elle et l'. Le participe passé employé avec avoir doit s'accorder avec le complément d'objet direct, celui-ci étant placé devant le verbe :
Elle n’a pu marcher jusqu’au parc La Fontaine, qui était le point d’arrivée prévu du cortège, pour des raisons de santé. Julie Snyder l’a accompagnée à une voiture [...]
- L’animatrice de télévision [...] a marché en tête du cortège, accompagné de plusieurs autres « Janette », dont Djemila Benhabib, ancienne candidate péquiste à Trois-Rivières et Martine Desjardins.
Ce n'est pas le cortège qui était accompagné, mais l'animatrice de télévision :
L’animatrice de télévision [...] a marché en tête du cortège, accompagnée de plusieurs autres « Janette », dont Djemila Benhabib, ancienne candidate péquiste à Trois-Rivières, et Martine Desjardins.
- Trois militantes Femen [...] Des policiers à vélo les ont dirigé vers le trottoir. « Il faut être habillé », a expliqué un des policiers. Ces derniers les ont finalement autorisés à rejoindre la marche, les seins nus, après une dizaine de minutes.
Trois militantes Femen [...] Des policiers à vélo les ont dirigées vers le trottoir. « Il faut être habillé », a expliqué un des policiers. Ces derniers les ont finalement autorisées à rejoindre la marche, les seins nus, après une dizaine de minutes.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Charte des valeurs : les "Janette" manifestent à Montréal » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/391...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:34 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
30 octobre 2013
À défaut de la taxe santé...
- À défaut de la taxe santé, il devrait être possible d’inclure dans le budget des mesures qui permettraient à la CAQ de sauver la face.
(Michel David, dans Le Devoir du 26 octobre 2013.)
Contrairement à ce que laisse entendre la construction de cette phrase, il n'a jamais été question d'inclure dans le budget la taxe santé, qui existe déjà et dont la CAQ, comme on peut le lire dans le paragraphe précédent, réclame justement l'abolition. On aurait pu écrire :
À défaut d'abolir la taxe santé, il devrait être possible d’inclure dans le budget des mesures qui permettraient à la CAQ de sauver la face.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Pile ou face » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/390997/pile-ou-f...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:45 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
29 octobre 2013
Sujet et complément d'objet direct inversés
- Quels choquants parallèles de corruption auraient par exemple suscité les images de la construction du stade olympique de Pékin?
(Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 28 octobre 2013.)
Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec le complément d'objet direct (c.o.d.), si celui-ci précède le verbe. Pour faire la distinction entre le c.o.d. et le sujet du verbe, il ne faut pas se fier à l'ordre des mots, qui est parfois inversé, mais réfléchir au sens de la phrase. Dans le cas présent, les parallèles choquants n'auraient pas suscité des images; ce sont plutôt les images de la construction du stade olympique qui auraient suscité des parallèles choquants :
Quels choquants parallèles de corruption auraient par exemple suscités* les images de la construction du stade olympique de Pékin?
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 29 octobre à 13 h 5, je vois que la correction a été apportée.
« Médias – Ai Weiwei, au secours! » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/391088/medias-ai-w...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:45 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 octobre 2013
Pianiste et musicien
- Son projet est titanesque, démentiel. Pianiste et musicien, Francesco Lotoro est lancé depuis près de 25 ans dans une course contre le temps.
(Isabelle Paré, dans Le Devoir du 28 octobre 2013.)
Un pianiste étant un musicien qui joue du piano, j'ai fait une petite recherche Google pour savoir quel autre titre on pourrait donner à monsieur Lotoro, le cas échéant. Dans le site d'ARTE, j'ai lu qu'il est aussi chef d'orchestre (dans le site du Monde, on écrit « directeur d'orchestre »); ailleurs, on le présente comme directeur musical ou comme musicologue. Je proposerais donc, sous toutes réserves :
Son projet est titanesque, démentiel. Pianiste, chef d'orchestre et musicologue, Francesco Lotoro est lancé depuis près de 25 ans dans une course contre le temps.
- [...] aux chants de moine emprisonnés à Dachau [...]
On ne peut pas mettre les chants en prison :
[...] aux chants de moines* emprisonnés à Dachau [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 28 octobre à 13 h 55, je vois que cette correction a été apportée.
« L’incroyable testament musical des camps de la mort » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/391...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:15 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
27 octobre 2013
Un conseil des ministres extraordinaires
- À l'issue du conseil des ministres extraordinaires qui se tenait à l'Auberge du Lac Taureau depuis deux jours, Pauline Marois a fermé la porte à des élections cet automne.
(Robert Dutrisac et Jessica Nadeau dans le site du Devoir, le 26 octobre 2013 à 17 h 37.)
C'est le conseil qui était extraordinaire (cette réunion n'était pas prévue au départ) :
À l'issue du conseil des ministres extraordinaire qui se tenait à l'Auberge du Lac Taureau depuis deux jours, Pauline Marois a fermé la porte à des élections cet automne.
Si l'on avait convoqué les seuls ministres extraordinaires, il n'y aurait pas eu grand monde, cela va de soi.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Pas d'élections générales en 2013, tranche Marois » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/391052/elections
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:25 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
26 octobre 2013
Finir ou ne pas finir sa vie
- Elle sait à quel point j’ai apprécié sa proposition et il n’est pas dit qu’un jour, ça ne sera pas là que je ne finirai pas ma vie.
(Lise Payette, dans Le Devoir du 25 octobre 2013.)
Elle sait à quel point j’ai apprécié sa proposition et il n’est pas dit qu’un jour, ça ne sera pas là que je ne finirai pas ma vie.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Harper en mauvaise posture » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/390875/harper-en...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
05:47 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
25 octobre 2013
L'un d'eux
- L’Académie française, à l’issue de sa séance du 24 octobre, a annoncé trois candidatures au fauteuil d’Hector Bianciotti (fauteuil 2), décédé en juin 2012. L’écrivain québécois d’origine haïtienne Dany Laferrière est l’un d’eux. Les deux autres candidats sont les auteurs Arthur Pauly et Jean-Claude Perrier.
(François Lévesque, dans Le Devoir du 25 octobre 2013.)
Pour que Dany Laferrière soit l'un d'eux, il faudrait remplacer les candidatures par des candidats :
L’Académie française, à l’issue de sa séance du 24 octobre, a annoncé trois candidats au fauteuil d’Hector Bianciotti (fauteuil 2), décédé en juin 2012. L’écrivain québécois d’origine haïtienne Dany Laferrière est l’un d’eux. Les deux autres candidats sont les auteurs Arthur Pauly et Jean-Claude Perrier.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Dany Laferrière candidat à l’Académie française » : http://www.ledevoir.com/culture/livres/390882/dany-laferr...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:13 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
24 octobre 2013
Blessé et tué
- L'enseignante avait été portée disparue, mardi, à la fin des classes, au lendemain d'un autre drame dans une école du Nevada, ayant vu un élève de 12 ans blessé deux camarades de classe et tué un professeur avant de retourner son arme contre lui.
(AP dans le site du Devoir, le 23 octobre 2013 à 18 h 50.)
Il s'agissait ici d'exprimer l'action, et non pas l'état, comme on le voit bien si on remplace blessé par un verbe du troisième groupe, qui ne se prononce pas de la même façon au participe passé et à l'infinitif :
[...] ayant vu un élève de 12 ans faire feu sur...
Il fallait écrire :
L'enseignante avait été portée disparue, mardi, à la fin des classes, au lendemain d'un autre drame dans une école du Nevada, ayant vu un élève de 12 ans blesser deux camarades de classe et tuer un professeur avant de retourner son arme contre lui.
- [...] dix mois après la tuerie de Newtown. au Connecticut*, où 20 écoliers et six femmes de l'encadrement avaient été tués le 14 décembre 2012 par une** jeune déséquilibré de 20 ans, Adama** Lanza.
(Brigitte Dusseau, AFP, dans le site de La Presse, le 23 octobre 2013 à 11 h 25; texte mis à jour à 17 h.)
[...] dix mois après la tuerie de Newtown, au Connecticut, où 20 écoliers et six femmes de l'encadrement avaient été tués le 14 décembre 2012 par un jeune déséquilibré de 20 ans, Adam Lanza.
* * * * *
Dans les deux cas, une relecture s'imposait.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 24 octobre à 16 h 15, je vois que l'on a voulu corriger en laissant le point, pour faire de « Au Connecticut » le début d'une nouvelle phrase; malheureusement, cette phrase est incomplète.
** Le 24 octobre à 16 h 15, je vois que les deux corrections ont été apportées.
« Un élève est accusé de meurtre dans un autre drame dans une école américaine » : http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/390732/u...
« Un adolescent tue son enseignante, 48 heures après le drame au Nevada » : http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201310/23...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:38 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
23 octobre 2013
Les plumes des collègues
- [...] et même deux plumes bien connues des lecteurs du Devoir : celles des collègues François Lévesque, avec son polar Une maison de fumée, et de Jean-François Nadeau pour son essai Un peu de sang avant la guerre.
(Louise-Maude Rioux Soucy, dans Le Devoir du 23 octobre 2013.)
Deux constructions possibles :
[...] et même deux plumes bien connues des lecteurs du Devoir : celles des collègues François Lévesque, avec son polar Une maison de fumée, et de Jean-François Nadeau, pour son essai Un peu de sang avant la guerre.
[...] et même deux plumes bien connues des lecteurs du Devoir : celles des collègues de François Lévesque, avec son polar Une maison de fumée, et de Jean-François Nadeau, pour son essai Un peu de sang avant la guerre.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Le livre prend l'autobus » : http://www.ledevoir.com/culture/livres/390661/le-livre-pr...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:10 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
21 octobre 2013
Ses adversaires
- Cet épisode a par ailleurs ceci de fascinant : alors qu’en septembre Obama était au plus bas dans les sondages à cause notamment de sa gestion du dossier syrien, voilà qu’il vient de doubler ses adversaires grâce à l’insondable bêtise de ses adversaires.
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 18 octobre 2013.)
[...] voilà qu’il vient de doubler ses adversaires grâce à leur insondable bêtise de ses adversaires.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Fin de guerre au Congrès américain – La capitulation » : http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/390278/l...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
20 octobre 2013
Qu'est-ce qui a été organisé?
- « On m’a dit que la religion, c’était une affaire d’hommes », racontait-elle hier à l’occasion de la Conférence internationale pour le dialogue des cultures et des religions, organisé par l’Organisation internationale de la Francophonie, cette semaine à Fès au Maroc.
(Caroline Montpetit dans le site du Devoir, le 3 octobre à 20 h 9.)
Ce n'est pas le dialogue qui a été organisé, mais une conférence :
« On m’a dit que la religion, c’était une affaire d’hommes », racontait-elle hier à l’occasion de la Conférence internationale pour le dialogue des cultures et des religions, organisée par l’Organisation internationale de la Francophonie, cette semaine à Fès au Maroc.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« "On m’a dit que la religion, c’était une affaire d’hommes" » : http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/38905...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
19 octobre 2013
Un peu mêlé
- Et un mois plus tard, ça ne va pas seulement mal. C'est un début de désastre où se mêle l'inexpérience politique et la vieille politique cheap.
(Yves Boisvert, dans La Presse du 13 octobre 2013.)
Il y a deux choses qui se mêlent :
Et un mois plus tard, ça ne va pas seulement mal. C'est un début de désastre où se mêlent l'inexpérience politique et la vieille politique cheap.
- Mais son parcours, comme toutes les campagnes en cours dans ces élections historiques « post-Charbonneau », nous rappellent que c'est un dur métier que celui de s'offrir à l'étal du magasin de politiciens [...]
L'élément introduit par comme, placé entre virgules, n'est pas un second sujet à mon avis, mais a seulement pour rôle de marquer la comparaison. Je ferais donc accorder le verbe uniquement avec son parcours :
Mais son parcours, comme toutes les campagnes en cours dans ces élections historiques « post-Charbonneau », nous rappelle que c'est un dur métier que celui de s'offrir à l'étal du magasin de politiciens [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Au magasin de politiciens » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert/20...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:41 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
18 octobre 2013
Chantier de travail
- Au moment de faire le bilan sur les multiples chantiers de travail lancés par le Parti québécois depuis son arrivée au pouvoir [...]
(Anabel Cossette Civitella, dans Le Devoir du 5 octobre 2013.)
Je lis dans le Petit Robert qu'on peut mettre un travail en chantier ou sur le chantier, c'est-à-dire le commencer. Les auteurs disent aussi, cependant, qu'un chantier peut être un « travail », un « projet de grande envergure ». L'exemple qui accompagne cette définition me semble assez révélateur :
Les grands chantiers du gouvernement.
Chantier de travail serait donc pléonastique :
Au moment de faire le bilan sur les multiples chantiers de travail lancés par le Parti québécois depuis son arrivée au pouvoir [...]
Au moment de faire le bilan sur les multiples travaux mis en chantier par le Parti québécois depuis son arrivée au pouvoir [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Les enseignants des cégeps s’inquiètent de la mise en œuvre du nouveau cours d’histoire » : http://www.ledevoir.com/societe/education/389260/les-ense...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
17 octobre 2013
Déroger de ses principes
Déroger de ses principes, déroger à ses principes; déroger de quelque chose, déroger à quelque chose; déroger de ou déroger à; grammaire française, syntaxe, préposition.
- Le gouvernement prétend, pour sa défense, avoir une politique fondée sur des principes clairs dont il refusera de déroger, peu importent les conséquences.
(Manon Cornellier, dans Le Devoir du 12 octobre 2013.)
Le Trésor de la langue française informatisé signale que l'on rencontre dans la documentation la construction déroger de. D'après le Multidictionnaire, cependant, le verbe déroger « se construit avec la préposition à ». Tous les exemples que j'ai vus dans les dictionnaires, y compris le Trésor, confirment cet avis :
Ils dérogeaient à la loi. (Multidictionnaire.)
Déroger à son rang, à ses convictions. (Petit Robert.)
Pour une fois, il a dérogé à ses habitudes en se couchant à minuit. (Lexis.)
Il m'arrive rarement de déroger à l'habitude que j'ai prise de dîner chez le restaurateur. (Jouy, dans le Trésor.)
On dérogeait en sa faveur à tous les usages, on forçait la lettre des statuts. (Sand, dans le Trésor.)
J'admire l'unité de style de tout ce qui est bâtiment. Une seule chose y déroge, c'est la statue même de ce bon roi Stanislas... (Delacroix, dans le Trésor.)
Il fallait écrire :
Le gouvernement prétend, pour sa défense, avoir une politique fondée sur des principes clairs auxquels il refusera de déroger, peu importent les conséquences.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Le pouvoir comme principe » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/389856/le-pouvoi...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
22:21 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias