22 octobre 2014
Autorisation
- Pire, les familles qui se risquent à inscrire leur enfant à la commission scolaire de Montréal (CSDM) doivent signer une fiche d’inscription indiquant qu’elles autorisent les deux ministères de l’Immigration, fédéral et provincial, à fournir des informations les concernant au ministère de l’Éducation et à la commission scolaire, et à ce que celles-ci puissent se les échanger entre elles. « Ce n’est pas assurer la confidentialité aux familles, ça », constate Linda Guerry, postdocrante à l’Institut national de recherche scientifique et membre du Collectif.
(Lisa-Marie Gervais, dans Le Devoir du 6 septembre 2014.)
Une fiche d'inscription indiquant à ce que...? Elles autorisent les deux ministères à ce que...? Je suggérerais peut-être :
Pire, les familles qui se risquent à inscrire leur enfant à la commission scolaire de Montréal (CSDM) doivent signer une fiche d’inscription indiquant qu’elles autorisent les deux ministères de l’Immigration, fédéral et provincial, à fournir des informations les concernant au ministère de l’Éducation et à la commission scolaire, et qu'elles permettent à ceux-ci de se les échanger entre eux. « Ce n’est pas assurer la confidentialité aux familles, ça », constate Linda Guerry, postdoctorante à l’Institut national de la recherche scientifique et membre du Collectif.
Pire, les familles qui se risquent à inscrire leur enfant à la commission scolaire de Montréal (CSDM) doivent signer une fiche d’inscription indiquant qu’elles consentent à ce que les deux ministères de l’Immigration, fédéral et provincial, fournissent des informations les concernant au ministère de l’Éducation et à la commission scolaire, et à ce que ceux-ci puissent se les échanger entre eux. « Ce n’est pas assurer la confidentialité aux familles, ça », constate Linda Guerry, postdoctorante à l’Institut national de la recherche scientifique et membre du Collectif.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Ces enfants privés d'école » : http://www.ledevoir.com/societe/education/417745/enfants-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:09 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
21 octobre 2014
Surprises*
- Certains évêques auront sans doute été surpris d’entendre qu’ils n’ont pas seulement à défendre les « certitudes » qu’ils ont apprises, mais aussi à apprendre les « surprises » que leur réserve l’esprit de foi et la réalité du monde actuel.
(Jean-Claude Leclerc, dans Le Devoir du 20 octobre 2014.)
L'esprit de foi et la réalité du monde actuel réservent des surprises :
Certains évêques auront sans doute été surpris d’entendre qu’ils n’ont pas seulement à défendre les « certitudes » qu’ils ont apprises, mais aussi à apprendre les « surprises » que leur réservent l’esprit de foi et la réalité du monde actuel.
* * * * *
- Au reste, Rome ne saurait tenir à cette « vérité » sans dénigrer les protestants et les orthodoxes qui en accepter une autre.
Le chroniqueur a peut-être voulu dire :
Au reste, Rome ne saurait tenir à cette « vérité » sans dénigrer les protestants et les orthodoxes qui en acceptent une autre.
* * * * *
- Pour l’heure, le synode ne porte que la famille et sur les problèmes qu’elle connaît.
Pour l’heure, le synode ne porte que sur la famille et sur les problèmes qu’elle connaît.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 27 octobre à 0 h 30, je vois que les trois fautes ont été corrigées.
« Le pape François a gagné l’appui des évêques » : http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/42152...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:21 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
20 octobre 2014
Déterminantes?
- Le savoir-faire, le solide système légal et la culture aux fortes influences occidentales de Hong Kong continuent d’être déterminantes, notamment auprès des investisseurs étrangers.
(Éric Desrosiers, dans Le Devoir du 4 octobre 2014.)
Qu'est-ce qui est déterminant? Le savoir-faire, le système juridique et la culture (aux fortes influences occidentales) :
Le savoir-faire, le solide système juridique et la culture aux fortes influences occidentales de Hong Kong continuent d’être déterminants, notamment auprès des investisseurs étrangers.
- Ce type de changement à un nom, mais on n’a pas le droit de l’évoquer.
Ce type de changement a un nom, mais on n’a pas le droit de l’évoquer.
Line Gingras
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Québec
« Une ombrelle ne fait pas le printemps » : http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/4...
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01:03 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
19 octobre 2014
Ce qu'il propose repose...
- Si lire ce livre peut être une épreuve, c’est plutôt parce que la remise en cause de l’« évidence scolaire » qu’il propose repose sur une philosophie hippie de type individualiste [...]
(Louis Cornellier, dans Le Devoir du 4 octobre 2014.)
Je suggérerais :
Si lire ce livre peut être une épreuve, c’est plutôt parce que la remise en cause de l’« évidence scolaire » qu’il propose est fondée sur une philosophie hippie de type individualiste [...]
Ou peut-être, quoique préconise marque davantage d'insistance que propose :
Si lire ce livre peut être une épreuve, c’est plutôt parce que la remise en cause de l’« évidence scolaire » qu’il préconise repose sur une philosophie hippie de type individualiste [...]
Line Gingras
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« Sortir de l’école pour apprendre? » : http://www.ledevoir.com/culture/livres/420090/sortir-de-l...
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03:25 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
18 octobre 2014
La loi, c'est la loi
- Plusieurs écologistes ainsi que le critique péquiste en matière d’environnement, Sylvain Gaudreault, l’ont rappelé, la Loi sur le développement durable, adopté à l’ère Charest, impose au gouvernement de prendre en compte le principe de « précaution » dans le cadre de ses différentes actions.
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 17 octobre 2014.)
Ce n'est pas le développement durable qui a été adopté à l'ère Charest, mais la Loi sur le développement durable :
Plusieurs écologistes ainsi que le critique péquiste en matière d’environnement, Sylvain Gaudreault, l’ont rappelé, la Loi sur le développement durable, adoptée à l’ère Charest, impose au gouvernement de prendre en compte le principe de « précaution » dans le cadre de ses différentes actions.
Line Gingras
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« Précaution! » : http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-en...
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01:17 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
17 octobre 2014
Je n'insisterais pas trop
- Le 15 avril 2012, soit, on insiste, il y a deux ans et cinq mois [...]
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 16 octobre 2014.)
Mai, juin, juillet, août, septembre, octobre :
Le 15 avril 2012, soit, on insiste, il y a deux ans et six mois [...]
Line Gingras
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« Déni de réalité » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
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02:43 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Tags : journalisme, presse, médias
15 octobre 2014
L'État ou la Virginie?
- Bien connue pour ses plages et ses villes maritimes, l’État de la Virginie, sur la côte est américaine, est depuis longtemps sur la liste des destinations prisées des Québécois.
(Florence Sara G. Ferraris, dans Le Devoir du 11 octobre 2014.)
Deux possibilités :
Bien connu pour ses plages et ses villes maritimes, l’État de la Virginie, sur la côte est américaine, est depuis longtemps sur la liste des destinations prisées des Québécois.
Bien connue pour ses plages et ses villes maritimes, l’État de la Virginie, sur la côte est américaine, est depuis longtemps sur la liste des destinations prisées des Québécois.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Au-delà des plages, la Virginie culturelle » : http://www.ledevoir.com/art-de-vivre/voyage/420568/au-del...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:58 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
14 octobre 2014
Il avec accepté
- Plus tôt cette semaine, Pierre Karl Péladeau non seulement avec accepté de confier ses actions dans Québecor à une fiducie sans droit de regard, il s’était aussi engagé « sur l’honneur » à ne jamais intervenir dans le contenu éditorial des médias dont il est le propriétaire.
(Michel David, dans Le Devoir du 11 octobre 2014.)
Il y a quelques jours, Pierre Karl Péladeau non seulement avait accepté de confier ses actions dans Québecor à une fiducie sans droit de regard, il s’était aussi engagé « sur l’honneur » à ne jamais intervenir dans le contenu éditorial des médias dont il est le propriétaire.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Sur l'honneur » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/420848/sur-l-hon...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Tags : journalisme, presse, médias
12 octobre 2014
Le privé
- Je l'ai écrit et réécrit : le privé vampirise le public. Le privé attire les élèves doués et ceux qui n'ont pas de problème d'apprentissage. Ils vident les écoles publiques de leurs meilleurs éléments.
(Michèle Ouimet, dans La Presse du 2 octobre 2014.)
Le privé, c'est un singulier :
Je l'ai écrit et réécrit : le privé vampirise le public. Le privé attire les élèves doués et ceux qui n'ont pas de problème d'apprentissage. Il vide les écoles publiques de leurs meilleurs éléments.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La fin d'un tabou » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/michele-ouimet/2...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:42 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
11 octobre 2014
Des vidéos dans lesquelles ont dit...
- [...] les Britanniques ont honte de voir des compatriotes animer des vidéos dans lesquelles ont dit et montre les pires horreurs.
(Claude Lévesque, dans Le Devoir du 9 octobre 2014.)
Nous n'avons pas affaire à l'auxiliaire avoir, mais au pronom indéfini :
[...] les Britanniques ont honte de voir des compatriotes animer des vidéos dans lesquelles on dit et montre les pires horreurs.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La guerre de Trente Ans? » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:24 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
09 octobre 2014
Arracher les yeux... à qui?
- Il y a quelque chose de particulièrement barbare à l’idée de décapiter quelqu’un, c’est vrai. Et puis, cette mise en scène théâtrale, le supplicié à genoux, nous montrant seulement ce qu’il va bientôt perdre, une tête stupéfiée, surplombé de son bourreau emmitouflé de noir. Comment ne pas réagir, comment ne pas vouloir leur arracher les yeux à leur tour?
(Francine Pelletier, dans Le Devoir du 8 octobre 2014.)
Comme ce paragraphe est le premier de son article et qu'elle n'y fait mention que de deux personnes, la chroniqueuse donne l'impression, par l'emploi du pronom leur, de vouloir arracher les yeux à la fois au bourreau et au supplicié. Je suis pourtant certaine qu'elle ne souhaiterait s'attaquer qu'au premier :
Comment ne pas réagir, comment ne pas vouloir leur arracher les yeux à cette brute?
* * * * *
- Depuis que les Américains ont commencé leur bombardement contre l’EI en août, 6000 combattants se sont joints au groupe qui sème la terreur. L’EI s’est également associé à sa rivale dans la région, les djihadistes du Front al-Nosra, affiliés à al-Qaïda.
Sa rivale ne peut évidemment représenter un masculin pluriel :
Depuis que les Américains ont commencé leur bombardement contre l’EI en août, 6000 combattants se sont joints au groupe qui sème la terreur. L’EI s’est également associé à ses rivaux dans la région, les djihadistes du Front al-Nosra, affiliés à al-Qaïda.
* * * * *
- On sait aussi — bien que le gouvernement américain a supprimé ces pages de son rapport — que l’Arabie saoudite a joué un rôle dans l’attaque du World Trade Center.
Bien que doit être suivi du subjonctif :
On sait aussi — bien que le gouvernement américain ait supprimé ces pages de son rapport — que l’Arabie saoudite a joué un rôle dans l’attaque du World Trade Center.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Oeil pour oeil » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
08 octobre 2014
Il devrait être possible de pouvoir...
- La réponse est oui, mais cela dit, il devrait être possible de pouvoir s’interroger sur la forme que prendra l’engagement canadien [...]
(Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 26 septembre 2014.)
La réponse est oui, mais cela dit, il devrait être possible de pouvoir s’interroger sur la forme que prendra l’engagement canadien [...]
La réponse est oui, mais cela dit, on devrait être possible de pouvoir s’interroger sur la forme que prendra l’engagement canadien [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La liberté de débattre » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/419518/terrorism...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:40 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
07 octobre 2014
Ces derniers...?
- Cela rappelé, la suite s’annonce tout de même plus cahoteuse sur le front économique, l’état du pays se conjuguant avec récession. Au cours de la présente année, le Brésil a rencontré des difficultés dont Neves a essayé de tirer profit. Et ce, avec le soutien d’un univers médiatique qui n’a pas cessé de stipuler que la nation est sur la voie de la faillite.
Ainsi qu’en témoignent les résultats, ces derniers ont boudé la dramatisation mise en scène par les élites d’affaires [...]
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 7 octobre 2014.)
L'expression ces derniers ne peut renvoyer qu'à un masculin pluriel; mais il n'y a pas de masculin pluriel dans le paragraphe qui précède, et si l'éditorialiste voulait vraiment dire que les résultats ont boudé, pourquoi n'avoir pas écrit simplement : Les résultats ont boudé...? Quoi qu'il en soit, je croirais, assez prosaïquement sans doute, que ce sont plutôt les électeurs qui boudent, ce dont témoignent les résultats :
Ainsi qu’en témoignent les résultats, les électeurs ont boudé la dramatisation mise en scène par les élites d’affaires [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Dilma la résistante » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:54 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
06 octobre 2014
La réaction de la part des organismes...
- Il y aurait donc eu démesure dans la réaction de la part des organismes de réglementation à la suite de la tragédie de Lac-Mégantic, puisqu’il n’y a qu’un coupable [...]
(Josée Boileau, dans Le Devoir du 6 octobre 2014.)
De la part est superflu :
Il y aurait donc eu démesure dans la réaction de la part des organismes de réglementation à la suite de la tragédie de Lac-Mégantic, puisqu’il n’y a qu’un coupable [...]
- Et si la levée des embûches entraîne des dérives, ils* ne peuvent être le fait que d’individus.
Dérive est un nom féminin :
Et si la levée des embûches entraîne des dérives, elles [ou celles-ci] ne peuvent être le fait que d’individus.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 8 octobre à minuit, je vois que la faute a été corrigée.
« Hors de propos » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/420...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
05 octobre 2014
Et clique et clic
Clique de souris, clic de souris; homonymes; orthographe.
- Ceux-ci pourront enregistrer leur vote par le biais d’un coup de fil ou d’un clique de souris du 13 au 15 mai.
(Encadré accompagnant un article de Marco Bélair-Cirino dans le site du Devoir, le 4 octobre 2014 à 17 h 22.)
Deux observations :
1. Un biais, j'en ai déjà parlé ici, est un moyen détourné.
2. L'orthographe établit une distinction entre, disons, la clique du Plateau et un clic de souris.
On pouvait écrire :
Ceux-ci pourront enregistrer leur vote au moyen d'un coup de fil ou d’un clic de souris du 13 au 15 mai.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« L'affrontement entre Lisée et Péladeau éclate au grand jour » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/420276/course-a-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
17:33 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
04 octobre 2014
Prépositions manquantes
- Selon ce dernier, la CEIC a carrément négligé des preuves cruciales provenant l’opération policière Diligence. Ce faisant, la CEIC aura épargné le parti au pouvoir. L’enquêteur doute même que la Commission puisse remplir le mandat confié le 9 novembre 2011, soit de « dresser un portrait » des stratagèmes collusions et de corruption dans l’octroi et la gestion de contrats publics.
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 17 septembre 2014.)
Selon ce dernier, la CEIC a carrément négligé des preuves cruciales provenant de l’opération policière Diligence. Ce faisant, la Commission aura épargné le parti au pouvoir. L’enquêteur doute même qu'elle puisse remplir le mandat confié le 9 novembre 2011, soit de « dresser un portrait » des stratagèmes de collusion et de corruption dans l’octroi et la gestion de contrats publics.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Une CPAC? » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/418628/commissio...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
16:20 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
03 octobre 2014
Qualificatif
- En fait, il était très grandement temps que la Commission européenne (CE) « s’attaque », pour reprendre le qualificatif employé, à la culture de l’optimisation fiscale chérie par les gouvernements irlandais, néerlandais et luxembourgeois au bénéfice, énormes au demeurant, des multinationales américaines en général et d’Apple en particulier.
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 3 octobre 2014.)
S'attaque n'est pas un qualificatif :
En fait, il était très grandement temps que la Commission européenne (CE) « s’attaque », pour reprendre le verbe employé, à la culture de l’optimisation fiscale chérie par les gouvernements irlandais, néerlandais et luxembourgeois au bénéfice, énorme au demeurant, des multinationales américaines en général et d’Apple en particulier.
En fait, il était très grandement temps que la Commission européenne (CE) « s’attaque », pour reprendre le terme employé, à la culture de l’optimisation fiscale chérie par les gouvernements irlandais, néerlandais et luxembourgeois au bénéfice, énorme au demeurant, des multinationales américaines en général et d’Apple en particulier.
Un qualificatif n'exprime pas une action, mais une manière d'être; le Multidictionnaire propose comme exemples l'expression poule mouillée et l'adjectif gentil.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Perverse fiscalité » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
21:15 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
02 octobre 2014
À leur risque et péril
À leur risque et péril, à leurs risques et périls.
- Les journalistes indépendants, eux, n’ont rien de tel. Ils y vont à leur risque et péril.
(Jean-Frédéric Légaré-Tremblay citant Alain Saulnier, dans Le Devoir du 1er octobre 2014.)
D'après les dictionnaires que j'ai consultés, on écrit toujours cette expression au pluriel, sous ses différentes formes : à leurs risques et périls, à ses risques et périls, à mes risques et périls, aux risques et périls de... :
Faire quelque chose à ses risques et périls. (Petit Robert.)
Si vous skiez en pleine tempête, c'est à vos risques et périls. (Multidictionnaire, à l'article « risque ».)
À nos risques et périls, nous enfreignons cette défense. (Hugo dans le Grand Robert, à l'article « merde ».)
La marchandise sortie du magasin du vendeur ou de l'expéditeur voyage, s'il n'y a convention contraire, aux risques et périls de celui à qui elle appartient [...] (Code de commerce dans le Grand Robert, à l'article « expéditeur ».)
Dans l'ordre des activités strictement temporelles, sociales et politiques, il est normal que l'initiative vienne d'en bas, je veux dire des laïques agissant à leurs risques et périls. (Maritain dans le Trésor de la langue française informatisé, à l'article « péril ».)
Il fallait écrire :
Les journalistes indépendants, eux, n’ont rien de tel. Ils y vont à leurs risques et périls.
Line Gingras
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« La victoire de la désinformation? » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
18:20 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
01 octobre 2014
Trop de soutien
- Le gouvernement a décidé de sous-traiter sa politique à des organismes de soutien à l’entrepreneuriat, soutient-il, sans faire connaître clairement la sienne.
(Karl Rettino-Parazelli et Marco Fortier, dans Le Devoir du 30 septembre 2014.)
Quelques possibilités :
Le gouvernement a décidé de sous-traiter sa politique à des organismes d'appui à l’entrepreneuriat, soutient-il, sans faire connaître clairement la sienne.
Le gouvernement a décidé de sous-traiter sa politique à des organismes d'aide à l’entrepreneuriat, soutient-il, sans faire connaître clairement la sienne.
Le gouvernement a décidé de sous-traiter sa politique à des organismes de soutien à l’entrepreneuriat, affirme-t-il, sans faire connaître clairement la sienne.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Pierre Karl Péladeau contre l’austérité » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/419773/pierre-ka...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
18:54 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
30 septembre 2014
Accusations
- Magnotta fait face à des accusations de meurtre prémédité, d’outrage à un cadavre, de production de matériel obscène, d’utilisation de la poste pour le publier et d’avoir harcelé le premier ministre Stephen Harper [...]
(Sidhartha Banerjee, PC, dans le site du Devoir, le 28 septembre 2014 à 18 h 7.)
La dernière accusation devrait être exprimée au moyen d'un substantif, comme les précédentes. On aurait pu écrire, par exemple :
Magnotta fait face à des accusations de meurtre prémédité, d’outrage à un cadavre, de production de matériel obscène, d’utilisation de la poste pour le publier et de harcèlement à l'endroit du premier ministre Stephen Harper [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Le procès de Magnotta doit commencer lundi » : http://www.ledevoir.com/societe/justice/419685/le-proces-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
17:01 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 septembre 2014
On en compte qu'une seule
- La saison des idées est de retour au Parti québécois, mais pour l’instant, on en compte qu’une seule, un peu usée de surcroît : l’indépendance au congélateur jusqu’à nouvel ordre.
(Francine Pelletier, dans Le Devoir du 10 septembre 2014.)
On pouvait écrire :
La saison des idées est de retour au Parti québécois, mais pour l’instant, on en compte une seule, un peu usée de surcroît : l’indépendance au congélateur jusqu’à nouvel ordre.
La saison des idées est de retour au Parti québécois, mais pour l’instant, on n'en compte qu’une seule, un peu usée de surcroît : l’indépendance au congélateur jusqu’à nouvel ordre.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
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« À quand le contenu? » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/417997/a-quand-l...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
20:29 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias