11 novembre 2013
Un train de mesure
- Entre-temps, les autorités ont annoncé un train de mesure pour la capitale [...]
(AP et AFP, dans Le Devoir du 23 octobre 2013.)
Le mot train peut s'employer, de façon abstraite, pour désigner une « série d'actes de caractère administratif, social, politique, émanant du gouvernement » (Petit Robert). Exemple : Train de mesures, de décisions, de réformes.
Le complément doit se mettre au pluriel :
Entre-temps, les autorités ont annoncé un train de mesures pour la capitale [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Chine – Harbin ne peut respirer pour une troisième journée consécutive » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
07:18 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
10 novembre 2013
Le débat enflamme les débats
- Alors que le débat sur la Charte des valeurs québécoises enflamme les débats publics depuis plusieurs semaines [...]
(Amélie Daoust-Boisvert, dans Le Devoir du 21 octobre 2013.)
On aurait peut-être pu écrire :
Alors que les questions soulevées par la Charte des valeurs québécoises enflamment les débats publics depuis plusieurs semaines [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
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« Point chaud – Que cherchent les Québécoises dans l’islam? » : http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/39051...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:06 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
09 novembre 2013
Les trois juges doivent être un membre
- Cette loi est pourtant claire : les trois juges du Québec doivent provenir d’une cour québécoise ou être un membre du Barreau « depuis 10 ans ».
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 26 octobre 2013.)
Je verrais deux possibilités :
Cette loi est pourtant claire : les trois juges du Québec doivent provenir d’une cour québécoise ou être membres du Barreau « depuis 10 ans ».
Cette loi est pourtant claire : chacun des trois juges du Québec doit provenir d’une cour québécoise ou être membre du Barreau « depuis 10 ans ».
- Dans d’autres fédérations, les États fédérés participent à la nomination des juges qui ont à trancher les différends entre États et le gouvernement central.
Je présenterais les deux éléments coordonnés de la même façon :
Dans d’autres fédérations, les États fédérés participent à la nomination des juges qui ont à trancher les différends entre les États et le gouvernement central.
- En Allemagne, on a même placé la plus haute cour loin de la capitale pour éviter que les juges ne socialisent avec l’État central (au Canada, ça nous aurait peut-être évité l’affaire Laskin…).
Je ne vois pas comment une personne pourrait socialiser avec un État. On aurait pu écrire :
En Allemagne, on a même placé la plus haute cour loin de la capitale pour éviter que les juges ne socialisent avec les dirigeants de l’État central (au Canada, ça nous aurait peut-être évité l’affaire Laskin…).
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
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« Ottawa, le Sénat et le juge Nadon – Fédéralisme unitariste » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/391017/federalis...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:04 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
08 novembre 2013
Ils se demandent qu'elle est leur véritable identité
- Comment se surprendre que les Québécois, 400 ans plus tard, se demandent encore qui ils sont et qu’elle est leur véritable identité.
(Lise Payette, dans Le Devoir du 8 novembre 2013.)
Elle, pronom personnel, doit représenter quelqu'un ou quelque chose. Dans le cas présent, nous avons plutôt affaire à l'adjectif interrogatif quelle :
Comment se surprendre que les Québécois, 400 ans plus tard, se demandent encore qui ils sont et quelle est leur véritable identité.
On écrirait cependant :
Il a raconté que sa fille adorait le café et qu'elle en avait rapporté de Colombie.
- Le problème qui m’a frappé en plein front le 3 novembre au soir, c’est que [...]
Le problème a frappé qui? La chroniqueuse, représentée par le pronom m'. Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir doit s'accorder avec le complément d'objet direct, celui-ci étant placé devant le verbe :
Le problème qui m’a frappée en plein front le 3 novembre au soir, c’est que [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
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« Quand la réalité frappe en plein front » : http://www.ledevoir.com/politique/montreal/392088/quand-l...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:54 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
07 novembre 2013
L'élection des élus
- L'élection dimanche de 20 élus de Projet Montréal est une excellente nouvelle.
(Michèle Ouimet, dans La Presse du 6 novembre 2013.)
L'élection dimanche de 20 candidats de Projet Montréal est une excellente nouvelle.
Line Gingras
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Québec
« Un bon départ pour Coderre » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/michele-ouimet/2...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:26 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
06 novembre 2013
Le terme de l'intégrité
Terme, thème; paronymes.
- Le taux de participation était de 29 % au moment de mettre cette édition sous presse, malgré la campagne menée par les quatre principaux candidats autour du terme très porteur de l’intégrité.
(Brian Myles, dans Le Devoir du 4 novembre 2013.)
Je ne crois pas que les candidats aient fait campagne autour d'un mot; on se devait plutôt d'afficher des idées, ou du moins des principes :
Le taux de participation était de 29 % au moment de mettre sous presse, malgré la campagne menée par les quatre principaux candidats autour du thème* très porteur de l’intégrité.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
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* Le 7 novembre à 22 h 35, je vois que la correction a été apportée.
« Lourd défi pour Demers à Laval » : http://www.ledevoir.com/politique/villes-et-regions/39173...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:52 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
05 novembre 2013
Un « lieu » troublant entre la confiance et...?
- Cette même étude dresse également un lieu troublant entre* la confiance que l’on a dans les gens autour de nous et qui diminue significativement dans les environnements où la voiture est un mode de transport unique, alors qu’elle augmente dans les quartiers propices à la vie piétonnière.
(Fabien Deglise, dans Le Devoir du 4 novembre 2013.)
Je veux bien que l'on établisse un lien troublant entre..., mais encore faut-il qu'il y ait au moins deux choses ou deux personnes à relier. L'étude dont il s'agit dresse un lien entre la confiance et quoi d'autre?
Le chroniqueur aurait peut-être pu écrire :
Cette même étude dresse également un constat troublant : la confiance que l’on a [ou que nous avons] dans les gens autour de nous et qui diminue significativement dans les environnements où la voiture est un mode de transport unique, alors qu’elle augmente dans les quartiers propices à la vie piétonnière.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 5 novembre à 15 h, je vois que l'on a corrigé le passage de la façon suivante :
Cette même étude rapporte également ce constat troublant : la confiance que l’on a dans les gens autour de nous diminue significativement dans les environnements où la voiture est un mode de transport unique, alors qu’elle augmente dans les quartiers propices à la vie piétonnière.
« #chroniquefd – Le bonheur est dans la ville » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/391...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
08:33 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
04 novembre 2013
Déclarations
- De telles déclarations, qui risquaient de rester lettre morte sous les derniers papes, trouvent, depuis le pape François, non seulement un climat différent, voire une orientation nouvelle, mais surtout une ouverture aux changements marquée au sceau de l’essentiel et de l’urgence. Ils trouveront, par contre, des clercs ou des fidèles souvent divisés quant aux réformes à entreprendre et heurtés quelquefois par les bouleversements à venir.
(Jean-Claude Leclerc, dans Le Devoir du 28 octobre 2013.)
De telles déclarations trouvent un climat différent; par contre, elles trouveront des clercs ou des fidèles souvent divisés :
De telles déclarations, qui risquaient de rester lettre morte sous les derniers papes, trouvent, depuis le pape François, non seulement un climat différent, voire une orientation nouvelle, mais surtout une ouverture aux changements marquée au sceau de l’essentiel et de l’urgence. Elles trouveront, par contre, des clercs ou des fidèles souvent divisés quant aux réformes à entreprendre et heurtés quelquefois par les bouleversements à venir.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La contestation s’invite dans l’Église du Québec » : http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/39111...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:03 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
03 novembre 2013
En effet
- Toutefois, les révélations concernant le passé de David Lemelin vendredi ont eu l’effet d’une bombe dont l’effet peut difficilement être neutre sur les résultats.
(Isabelle Porter, dans Le Devoir du 2 novembre 2013.)
Je suggérerais :
Toutefois, les révélations concernant le passé de David Lemelin vendredi sont tombées comme une bombe dont l’effet peut difficilement être neutre sur les résultats.
Toutefois, les révélations concernant le passé de David Lemelin sont tombées vendredi comme une bombe dont l’effet peut difficilement être neutre sur les résultats.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
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« Ville de Québec – Il était une fois… la révolution » : http://www.ledevoir.com/politique/ville-de-quebec/391617/...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:42 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
01 novembre 2013
Plans de tomates
- À part quelques plans de tomates et de concombres, j'achète maintenant mes légumes au marché.
(Mylène Moisan, dans Le Soleil du 30 octobre 2013.)
Je choisirais plutôt des plants de tomates et de concombres.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
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« Gros Farino, Andrée et mon jardin » : http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/20...
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08:13 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
31 octobre 2013
Au féminin, s'il vous plaît
- Janette Bertrand elle-même a tenu à venir saluer la foule, au début de la manifestation. Aidé par Julie Snyder et des agents de sécurité, l’octogénaire a tant bien que mal réussi à grimper la petite échelle qui lui a permis de monter sur une estrade. Elle a salué la foule [...]
(Bahador Zabihiyan dans le site du Devoir, le 26 octobre 2013 à 18 h 14.)
L'octogénaire en question, c'est Janette Bertrand :
Aidée par Julie Snyder et des agents de sécurité, l’octogénaire [...]
- Elle n’a pu marcher jusqu’au parc La Fontaine, qui était le point d’arrivée prévu du cortège, pour des raisons de santé. Julie Snyder l’a accompagné à une voiture [...]
Julie Snyder a accompagné qui? Janette Bertrand, représentée par les pronoms elle et l'. Le participe passé employé avec avoir doit s'accorder avec le complément d'objet direct, celui-ci étant placé devant le verbe :
Elle n’a pu marcher jusqu’au parc La Fontaine, qui était le point d’arrivée prévu du cortège, pour des raisons de santé. Julie Snyder l’a accompagnée à une voiture [...]
- L’animatrice de télévision [...] a marché en tête du cortège, accompagné de plusieurs autres « Janette », dont Djemila Benhabib, ancienne candidate péquiste à Trois-Rivières et Martine Desjardins.
Ce n'est pas le cortège qui était accompagné, mais l'animatrice de télévision :
L’animatrice de télévision [...] a marché en tête du cortège, accompagnée de plusieurs autres « Janette », dont Djemila Benhabib, ancienne candidate péquiste à Trois-Rivières, et Martine Desjardins.
- Trois militantes Femen [...] Des policiers à vélo les ont dirigé vers le trottoir. « Il faut être habillé », a expliqué un des policiers. Ces derniers les ont finalement autorisés à rejoindre la marche, les seins nus, après une dizaine de minutes.
Trois militantes Femen [...] Des policiers à vélo les ont dirigées vers le trottoir. « Il faut être habillé », a expliqué un des policiers. Ces derniers les ont finalement autorisées à rejoindre la marche, les seins nus, après une dizaine de minutes.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Charte des valeurs : les "Janette" manifestent à Montréal » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/391...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:34 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
30 octobre 2013
À défaut de la taxe santé...
- À défaut de la taxe santé, il devrait être possible d’inclure dans le budget des mesures qui permettraient à la CAQ de sauver la face.
(Michel David, dans Le Devoir du 26 octobre 2013.)
Contrairement à ce que laisse entendre la construction de cette phrase, il n'a jamais été question d'inclure dans le budget la taxe santé, qui existe déjà et dont la CAQ, comme on peut le lire dans le paragraphe précédent, réclame justement l'abolition. On aurait pu écrire :
À défaut d'abolir la taxe santé, il devrait être possible d’inclure dans le budget des mesures qui permettraient à la CAQ de sauver la face.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Pile ou face » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/390997/pile-ou-f...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:45 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
29 octobre 2013
Sujet et complément d'objet direct inversés
- Quels choquants parallèles de corruption auraient par exemple suscité les images de la construction du stade olympique de Pékin?
(Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 28 octobre 2013.)
Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec le complément d'objet direct (c.o.d.), si celui-ci précède le verbe. Pour faire la distinction entre le c.o.d. et le sujet du verbe, il ne faut pas se fier à l'ordre des mots, qui est parfois inversé, mais réfléchir au sens de la phrase. Dans le cas présent, les parallèles choquants n'auraient pas suscité des images; ce sont plutôt les images de la construction du stade olympique qui auraient suscité des parallèles choquants :
Quels choquants parallèles de corruption auraient par exemple suscités* les images de la construction du stade olympique de Pékin?
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 29 octobre à 13 h 5, je vois que la correction a été apportée.
« Médias – Ai Weiwei, au secours! » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/391088/medias-ai-w...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:45 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 octobre 2013
Pianiste et musicien
- Son projet est titanesque, démentiel. Pianiste et musicien, Francesco Lotoro est lancé depuis près de 25 ans dans une course contre le temps.
(Isabelle Paré, dans Le Devoir du 28 octobre 2013.)
Un pianiste étant un musicien qui joue du piano, j'ai fait une petite recherche Google pour savoir quel autre titre on pourrait donner à monsieur Lotoro, le cas échéant. Dans le site d'ARTE, j'ai lu qu'il est aussi chef d'orchestre (dans le site du Monde, on écrit « directeur d'orchestre »); ailleurs, on le présente comme directeur musical ou comme musicologue. Je proposerais donc, sous toutes réserves :
Son projet est titanesque, démentiel. Pianiste, chef d'orchestre et musicologue, Francesco Lotoro est lancé depuis près de 25 ans dans une course contre le temps.
- [...] aux chants de moine emprisonnés à Dachau [...]
On ne peut pas mettre les chants en prison :
[...] aux chants de moines* emprisonnés à Dachau [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 28 octobre à 13 h 55, je vois que cette correction a été apportée.
« L’incroyable testament musical des camps de la mort » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/391...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:15 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
27 octobre 2013
Un conseil des ministres extraordinaires
- À l'issue du conseil des ministres extraordinaires qui se tenait à l'Auberge du Lac Taureau depuis deux jours, Pauline Marois a fermé la porte à des élections cet automne.
(Robert Dutrisac et Jessica Nadeau dans le site du Devoir, le 26 octobre 2013 à 17 h 37.)
C'est le conseil qui était extraordinaire (cette réunion n'était pas prévue au départ) :
À l'issue du conseil des ministres extraordinaire qui se tenait à l'Auberge du Lac Taureau depuis deux jours, Pauline Marois a fermé la porte à des élections cet automne.
Si l'on avait convoqué les seuls ministres extraordinaires, il n'y aurait pas eu grand monde, cela va de soi.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Pas d'élections générales en 2013, tranche Marois » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/391052/elections
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:25 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
26 octobre 2013
Finir ou ne pas finir sa vie
- Elle sait à quel point j’ai apprécié sa proposition et il n’est pas dit qu’un jour, ça ne sera pas là que je ne finirai pas ma vie.
(Lise Payette, dans Le Devoir du 25 octobre 2013.)
Elle sait à quel point j’ai apprécié sa proposition et il n’est pas dit qu’un jour, ça ne sera pas là que je ne finirai pas ma vie.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Harper en mauvaise posture » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/390875/harper-en...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
05:47 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
25 octobre 2013
L'un d'eux
- L’Académie française, à l’issue de sa séance du 24 octobre, a annoncé trois candidatures au fauteuil d’Hector Bianciotti (fauteuil 2), décédé en juin 2012. L’écrivain québécois d’origine haïtienne Dany Laferrière est l’un d’eux. Les deux autres candidats sont les auteurs Arthur Pauly et Jean-Claude Perrier.
(François Lévesque, dans Le Devoir du 25 octobre 2013.)
Pour que Dany Laferrière soit l'un d'eux, il faudrait remplacer les candidatures par des candidats :
L’Académie française, à l’issue de sa séance du 24 octobre, a annoncé trois candidats au fauteuil d’Hector Bianciotti (fauteuil 2), décédé en juin 2012. L’écrivain québécois d’origine haïtienne Dany Laferrière est l’un d’eux. Les deux autres candidats sont les auteurs Arthur Pauly et Jean-Claude Perrier.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Dany Laferrière candidat à l’Académie française » : http://www.ledevoir.com/culture/livres/390882/dany-laferr...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:13 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
24 octobre 2013
Blessé et tué
- L'enseignante avait été portée disparue, mardi, à la fin des classes, au lendemain d'un autre drame dans une école du Nevada, ayant vu un élève de 12 ans blessé deux camarades de classe et tué un professeur avant de retourner son arme contre lui.
(AP dans le site du Devoir, le 23 octobre 2013 à 18 h 50.)
Il s'agissait ici d'exprimer l'action, et non pas l'état, comme on le voit bien si on remplace blessé par un verbe du troisième groupe, qui ne se prononce pas de la même façon au participe passé et à l'infinitif :
[...] ayant vu un élève de 12 ans faire feu sur...
Il fallait écrire :
L'enseignante avait été portée disparue, mardi, à la fin des classes, au lendemain d'un autre drame dans une école du Nevada, ayant vu un élève de 12 ans blesser deux camarades de classe et tuer un professeur avant de retourner son arme contre lui.
- [...] dix mois après la tuerie de Newtown. au Connecticut*, où 20 écoliers et six femmes de l'encadrement avaient été tués le 14 décembre 2012 par une** jeune déséquilibré de 20 ans, Adama** Lanza.
(Brigitte Dusseau, AFP, dans le site de La Presse, le 23 octobre 2013 à 11 h 25; texte mis à jour à 17 h.)
[...] dix mois après la tuerie de Newtown, au Connecticut, où 20 écoliers et six femmes de l'encadrement avaient été tués le 14 décembre 2012 par un jeune déséquilibré de 20 ans, Adam Lanza.
* * * * *
Dans les deux cas, une relecture s'imposait.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 24 octobre à 16 h 15, je vois que l'on a voulu corriger en laissant le point, pour faire de « Au Connecticut » le début d'une nouvelle phrase; malheureusement, cette phrase est incomplète.
** Le 24 octobre à 16 h 15, je vois que les deux corrections ont été apportées.
« Un élève est accusé de meurtre dans un autre drame dans une école américaine » : http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/390732/u...
« Un adolescent tue son enseignante, 48 heures après le drame au Nevada » : http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201310/23...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:38 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
23 octobre 2013
Les plumes des collègues
- [...] et même deux plumes bien connues des lecteurs du Devoir : celles des collègues François Lévesque, avec son polar Une maison de fumée, et de Jean-François Nadeau pour son essai Un peu de sang avant la guerre.
(Louise-Maude Rioux Soucy, dans Le Devoir du 23 octobre 2013.)
Deux constructions possibles :
[...] et même deux plumes bien connues des lecteurs du Devoir : celles des collègues François Lévesque, avec son polar Une maison de fumée, et de Jean-François Nadeau, pour son essai Un peu de sang avant la guerre.
[...] et même deux plumes bien connues des lecteurs du Devoir : celles des collègues de François Lévesque, avec son polar Une maison de fumée, et de Jean-François Nadeau, pour son essai Un peu de sang avant la guerre.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Le livre prend l'autobus » : http://www.ledevoir.com/culture/livres/390661/le-livre-pr...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:10 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
21 octobre 2013
Ses adversaires
- Cet épisode a par ailleurs ceci de fascinant : alors qu’en septembre Obama était au plus bas dans les sondages à cause notamment de sa gestion du dossier syrien, voilà qu’il vient de doubler ses adversaires grâce à l’insondable bêtise de ses adversaires.
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 18 octobre 2013.)
[...] voilà qu’il vient de doubler ses adversaires grâce à leur insondable bêtise de ses adversaires.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Fin de guerre au Congrès américain – La capitulation » : http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/390278/l...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
20 octobre 2013
Qu'est-ce qui a été organisé?
- « On m’a dit que la religion, c’était une affaire d’hommes », racontait-elle hier à l’occasion de la Conférence internationale pour le dialogue des cultures et des religions, organisé par l’Organisation internationale de la Francophonie, cette semaine à Fès au Maroc.
(Caroline Montpetit dans le site du Devoir, le 3 octobre à 20 h 9.)
Ce n'est pas le dialogue qui a été organisé, mais une conférence :
« On m’a dit que la religion, c’était une affaire d’hommes », racontait-elle hier à l’occasion de la Conférence internationale pour le dialogue des cultures et des religions, organisée par l’Organisation internationale de la Francophonie, cette semaine à Fès au Maroc.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« "On m’a dit que la religion, c’était une affaire d’hommes" » : http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/38905...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias