06 mai 2012
Elle croit qu'une plus grande proportion soit versée
- Lors d’un conseil général, les militants libéraux n’ont pas de grandes décisions prendre, rien qui pourrait prendre beaucoup d’importance dans une campagne électorale.
(Robert Dutrisac, dans Le Devoir du 5 mai 2012.)
Lors d’un conseil général, les militants libéraux n’ont pas de grandes décisions à prendre, rien qui pourrait revêtir beaucoup d’importance dans une campagne électorale.
- La Commission politique croit qu’une plus grande proportion des surplus à venir soit versée au Fonds des générations afin de réduire [...] Elle souhaite également que [...]
Selon Marie-Éva de Villers, le verbe croire, « au mode affirmatif [...], se construit avec la conjonction que suivie de l'indicatif »; Hanse et Blampain estiment que le conditionnel est également possible, « s'il s'agit d'une éventualité ». Cependant, si l'on se contentait ici de remplacer soit versée par sera versée ou serait versée, on rendrait une idée bien différente de celle que le journaliste a voulu exprimer, si j'ai bien compris. Je suggérerais plutôt :
La Commission politique croit qu’une plus grande proportion des surplus à venir doit être [ou devrait être] versée au Fonds des générations afin de réduire [...] Elle souhaite également que [...]
Line Gingras
Québec
« "La politique n’est pas un long fleuve tranquille" » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/349360/la-politi...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
05 mai 2012
Les artistes appuieraient donc la hausse?
- Conscients que l'opinion publique est divisée, les artistes espèrent que ceux qui n'appuient pas la hausse seront sensibles à leurs arguments et changeront d'avis quand ils entendront Guylaine Tremblay, Fred Pellerin ou le Dr Vadeboncœur leur expliquer leur position.
(Nathalie Petrowski, dans La Presse du 2 mai 2012.)
Les artistes dont il s'agit appuient les étudiants qui s'opposent à la hausse des droits de scolarité; ils n'appuient donc pas la hausse. Si j'ai bien suivi, ils espèrent que ceux qui appuient la hausse seront sensibles à leurs arguments et changeront d'avis quand ils entendront Guylaine Tremblay, Fred Pellerin ou le Dr Vadeboncœur leur expliquer leur position.
Line Gingras
Québec
« Le zoom arrière des artistes » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/nathalie-petrows...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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04 mai 2012
Kant Nagano et compagnie
- Nelson Freire (piano), Orchestre symphonique de Montréal, Kant Nagano.
(Encadré d'un article de Christophe Huss, dans Le Devoir du 4 mai 2012.)
Kent Nagano.
- [...] les transitions miteuses d’un second volet au lignes amorphes [...]
[...] les transitions miteuses d’un second volet aux lignes amorphes [...]
- À la sortie, vers le métro, trois excellents musiciens chantaient du Simon et Garfunfel avec talent et envie.
Monsieur Huss voulait parler de Simon et Garfunkel.
Line Gingras
Québec
« Manque de feu sous la choucroute! » : http://www.ledevoir.com/culture/musique/349278/manque-de-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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03 mai 2012
Le printemps arable
- [...] les dérapages avec les casseurs armés de bâtons de baseball, les policiers qui ont pris le mors aux dents et les médias étrangers qui jettent un regard médusé sur ce printemps qu'on qualifie d'érable à défaut d'arable [...]
(Michèle Ouimet, dans La Presse du 1er mai 2012.)
Madame Ouimet voulait faire allusion, je pense, au printemps arabe.
Line Gingras
Québec
« Le temps file » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/michele-ouimet/2...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
20:58 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
02 mai 2012
Elle se fait rassurante et assure...
- La haute direction de la société d’État se fait au contraire rassurante et assure que les règlements éthiques garantissant d’indépendance journalistique prévalent toujours.
(Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 2 mai 2012.)
La haute direction de la société d’État se fait au contraire rassurante et affirme que les règlements éthiques garantissant l'indépendance journalistique prévalent toujours.
- M. Dubé explique que la révision du Code de conduite découle de l’imposition d’un code de valeurs et d’éthiques qui s’applique à l’ensemble des institutions fédérales depuis le 21 décembre.
Comme le montre une recherche Google, il s'agit d'un code de valeurs et d'éthique.
Line Gingras
Québec
« Code de déroute » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/348983/code-de-der...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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01 mai 2012
Les messagers et son message
- Sur ce terreau, l’expression des contre-pouvoirs est facile à orchestrer, sans questions gênantes, sans débats éclairés, en passant par des images fortes, des attaques de messagers plutôt que de son message et par l’émotion – dont la peur fait partie – pour faire vibrer les masses.
(Fabien Deglise, dans Le Devoir du 1er mai 2012.)
[...] en passant par des images fortes, des attaques de messagers plutôt que de leur message [...]
Line Gingras
Québec
« #chroniquefd – Populisme 2.0 » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/348...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
30 avril 2012
Ce qui aura remplacé quoi?
- L'émission L'après-midi porte conseil est symboliquement sortie des ondes alors que le gouvernement annonçait les compressions. Qui sait ce qui l'aura remplacé en 2015?
(Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 10 avril 2012.)
Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec le complément d'objet direct, si celui-ci précède le verbe. Qui sait ce qui aura remplacé quoi? L'émission, représentée par le pronom l' :
Qui sait ce qui l'aura remplacée en 2015?
Line Gingras
Québec
« Médias – Radio-Canada en 2015 » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/347017/medias-radi...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
29 avril 2012
Être ou ne pas être des êtres humains
- Cette lèpre a produit des dégâts que l'on sait monstrueux alors que l'infrastructure agricole de la planète Terre pourrait nourrir, selon les études chiffrées de la FAO, pas moins de 12 milliards d'être* humains.
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 10 avril 2012.)
Il ne s'agit pas du verbe, mais du nom masculin :
... pas moins de 12 milliards d'êtres humains.
Line Gingras
Québec
* Le 30 avril à 17 h 55, je vois que la faute a été corrigée.
« Crise alimentaire – Banalité du mal » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:06 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 avril 2012
L'étudiant en médecine, on leur court après
- Pour l'étudiant en médecine, la formation, même à deux fois le prix actuel de 2200 $ par année, est une aubaine. Ce n'est pas pour rien que les banques leur courent après dès leur première année de médecine...
(Yves Boisvert, dans La Presse du 28 avril 2012.)
« Les étudiants savent compter », écrit monsieur Boisvert (ou le pupitreur). Tant mieux, mais faisons d'abord la distinction entre un singulier et un pluriel :
Pour les étudiants en médecine, la formation, même à deux fois le prix actuel de 2200 $ par année, est une aubaine. Ce n'est pas pour rien que les banques leur courent après dès leur première année de médecine...
Line Gingras
Québec
« Les étudiants savent compter » : http://www.cyberpresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:08 Publié dans On ne se relit jamais trop, On ne se relit jamais trop, Questions de langue, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias, langue française, journalisme, presse, médias
L'étudiant en médecine, on leur court après
- Pour l'étudiant en médecine, la formation, même à deux fois le prix actuel de 2200 $ par année, est une aubaine. Ce n'est pas pour rien que les banques leur courent après dès leur première année de médecine...
(Yves Boisvert, dans La Presse du 28 avril 2012.)
« Les étudiants savent compter », écrit monsieur Boisvert (ou le pupitreur). Tant mieux, mais faisons d'abord la distinction entre un singulier et un pluriel :
Pour les étudiants en médecine, la formation, même à deux fois le prix actuel de 2200 $ par année, est une aubaine. Ce n'est pas pour rien que les banques leur courent après dès leur première année de médecine...
Line Gingras
Québec
« Les étudiants savent compter » : http://www.cyberpresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:08 Publié dans On ne se relit jamais trop, On ne se relit jamais trop, Questions de langue, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias, langue française, journalisme, presse, médias
27 avril 2012
Les étudiants au gouvernement
- Québec rejette l’idée de nommer un médiateur dans le conflit qui s’enlise entre les étudiants au gouvernement.
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 27 avril 2012.)
Les étudiants ne sont pas au gouvernement :
Québec rejette l’idée de nommer un médiateur dans le conflit qui s’enlise entre les étudiants et le gouvernement.
- Aux yeux du cabinet de la ministre Line Beauchamp, « l’heure est à la discussion » entre l’équipe de négociateurs représentant le gouvernement, menée par l’avocat Pierre Pilote et les trois associations (FEUQ, FECQ et TACEQ).
L'équipe de négociateurs n'est pas menée par l’avocat Pierre Pilote et les trois associations; on a voulu dire, plutôt, que « l’heure est à la discussion » entre l’équipe de négociateurs et les trois associations :
Aux yeux du cabinet de la ministre Line Beauchamp, « l’heure est à la discussion » entre l’équipe de négociateurs représentant le gouvernement, menée par l’avocat Pierre Pilote, et les trois associations (FEUQ, FECQ et TACEQ).
Le syntagme menée par l'avocat Pierre Pilote ajoute une précision; c'est un élément accessoire qui doit être encadré par des virgules.
Line Gingras
Québec
« Crise étudiante : l’horizon est bouché » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/348609/crise-etu...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
21:02 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
26 avril 2012
L'intolérance qui... et que...
- [...] on peut dire qu'une majorité d'Albertains a rejeté l'intolérance qui transpirait des propos de certains candidats du Wildrose Party et que la chef Danielle Smith n'a pas déplorés avec assez de vigueur.
(Manon Cornellier, dans Le Devoir du 25 avril 2012.)
La conjonction et unit deux propositions relatives qui se rattachent à l'intolérance :
[...] l'intolérance qui transpirait des propos [...] et que la chef [...] n'a pas déplorée avec assez de vigueur.
Pour que le participe passé puisse s'accorder avec propos, il faudrait supprimer la conjonction de coordination :
[...] l'intolérance qui transpirait des propos de certains candidats du Wildrose Party, et que la chef Danielle Smith n'a pas déplorés avec assez de vigueur.
Line Gingras
Québec
« Des pas qui parlent » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/348397/des-pas-q...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
12:03 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
25 avril 2012
Exprimer le ras-le-bol à l'intransigeance
- Cette marche pour la Terre, on l'a répété, est devenue l'occasion, à la veille de possibles élections provinciales, d'exprimer le ras-le-bol devant un pourrissement du climat politique et à l'intransigeance gouvernementale dans plus d'un dossier, dont celui de la grève étudiante.
(Manon Cornellier, dans Le Devoir du 25 avril 2012.)
On a exprimé le ras-le-bol devant deux choses : le pourrissement du climat politique et l'intransigeance gouvernementale. Je ne vois pas ce qui pourrait justifier l'emploi de la préposition à :
Cette marche pour la Terre, on l'a répété, est devenue l'occasion, à la veille de possibles élections provinciales, d'exprimer le ras-le-bol devant le pourrissement du climat politique et l'intransigeance gouvernementale dans plus d'un dossier, dont celui de la grève étudiante.
Line Gingras
Québec
« Des pas qui parlent » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/348397/des-pas-q...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
19:23 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
24 avril 2012
Prédécesseur ou successeur?
- L’ancien chef libéral fédéral Stéphane Dion a pour sa part déclaré sur les ondes de RDI que son prédécesseur a simplement exprimé certaines frustrations que tous ressentent de temps en temps. [Monsieur Dion réagissait à des propos tenus par Michael Ignatieff.]
(La Presse canadienne dans le site du Devoir, le 24 avril 2012 à 13 h 49.)
Le prédécesseur de Stéphane Dion au poste de chef du Parti libéral du Canada, c'était Paul Martin. Michael Ignatieff a succédé à Stéphane Dion le 10 décembre 2008. Monsieur Dion parlait donc de son successeur.
Line Gingras
Québec
« Indépendance du Québec : Charest surpris des propos d’Ignatieff » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/348340/independa...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
15:56 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
23 avril 2012
Faites marcher vos doigts
Annuaire et annulaire; paronymes.
- Au parc Jeanne-Mance, 800 bénévoles ont aidé la foule à recréer une immense main. « Par ici, pour faire l’annuaire*! Le majeur, c’est ici et c’est le meilleur doigt aujourd’hui! », criaient des bénévoles, en riant.
(Mélissa Guillemette, dans Le Devoir du 23 avril 2012.)
La journaliste a-t-elle vraiment voulu nous dire que les bénévoles ne faisaient pas la distinction entre un doigt, l'annulaire, et un annuaire téléphonique?
Line Gingras
Québec
* Le 25 avril à 12 h 30, je vois que la faute a été corrigée.
« Un grand cri du peuple » : http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-en...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
13:24 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
18 avril 2012
L'adversité entre les partis
Adversité.
- L'adversité extrême entre les partis avait rendu impossible la recherche de terrains d'entente ces dernières années.
(Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 10 décembre 2011.)
Le Dictionnaire historique de la langue française de la maison Robert fait observer que le mot adversité « s'est dit [...] pour "antipathie, hostilité" (1160) ». Dans ses notes sur l'étymologie et l'histoire, le Trésor de la langue française informatisé propose en effet des exemples évocateurs de cet emploi, qui est cependant « sorti d'usage » selon le Robert historique – alors qu'adversaire désigne toujours un concurrent, un rival, un antagoniste ou un ennemi (Petit Robert).
Adversité ne s'utilise donc plus au sens d'antagonisme ou de rivalité; il est aujourd'hui synonyme de malchance, de malheur ou d'infortune. D'après ce que je vois dans les dictionnaires que j'ai sous la main, on le trouve surtout dans la langue littéraire; le Trésor de la langue française informatisé le définit de la façon suivante : « Sort contraire, circonstances malheureuses (deuil, revers de fortune, etc.) s'imposant comme une épreuve à subir ou à surmonter. »
Exemples :
Il est possible d'être homme même dans l'adversité. (Sartre, dans le Petit Robert.)
Dans cette adversité, son courage ne fléchit pas. (Lexis.)
J'ai su payer par des années d'adversité quelques erreurs de jeunesse. (Cendrars, dans le Lexis.)
Mais je constate [...] que dans l'adversité, ou du moins dans les grandes circonstances de la vie, chacun de nous trouve dans l'Église son plus parfait bien-être. (Barrès, dans le Trésor.)
On aurait pu écrire, à mon avis :
L'antagonisme extrême entre les partis avait rendu impossible la recherche de terrains d'entente ces dernières années.
Line Gingras
Québec
« Assemblée nationale – Le meilleur et le pire » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/338105/assemblee...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
17 avril 2012
Son incapacité à ne pas dénoncer la violence
- Line Beauchamp, comme Jean-Marc Fournier avant elle en 2005, détourne la tête de la CLASSE (jadis la CASSEE), en raison de son incapacité devenue maladive à ne pas dénoncer la violence [...]
(Marie-Andrée Chouinard, dans Le Devoir du 17 avril 2012.)
Si la CLASSE était incapable de ne pas dénoncer la violence, elle ne pourrait pas s'empêcher de la dénoncer. La situation est tout autre :
Line Beauchamp, comme Jean-Marc Fournier avant elle en 2005, détourne la tête de la CLASSE (jadis la CASSEE), en raison de son incapacité devenue maladive à ne pas dénoncer* la violence [...]
Line Gingras
Québec
* Le 18 avril à 17 h 45, je vois que la correction a été apportée.
« Grève étudiante – Carton d'invitation » : http://www.ledevoir.com/societe/education/347550/greve-et...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
16 avril 2012
Il occupe le poste qu'il occupe
- Le ministre des Finances va refaire ses devoirs, car il semble avoir oublié qu'il n'occupe le poste qu'il occupe que par la volonté de la population qui reste son seul vrai patron durant son passage en politique.
(Lise Payette, dans Le Devoir du 13 avril 2012.)
Effet de style? Si c'est le cas, j'avoue n'y être pas sensible :
Le ministre des Finances va refaire ses devoirs, car il semble avoir oublié qu'il n'occupe son poste qu'il occupe que par la volonté de la population, qui reste son seul vrai patron durant son passage en politique.
Line Gingras
Québec
« La ministre fait fausse route » : http://www.ledevoir.com/societe/education/347270/la-minis...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
15 avril 2012
Le véritablement enjeu
- Et là est le véritablement* enjeu politique de toute l'affaire des F‑35, car pour ce qui est des détails techniques, peu de gens s'y retrouvent. Il en va autrement quand ils ont le sentiment que le gouvernement leur ment.
(Manon Cornellier, dans Le Devoir du 14 avril 2012.)
Je suggérerais :
Et là est le véritablement enjeu politique de toute l'affaire des F‑35, car pour ce qui est des détails techniques, peu de gens s'y retrouvent. Il n'en va pas de même quand ils ont l'impression que le gouvernement les trompe.
Line Gingras
Québec
* Le 17 avril à 17 h 20, je vois que cette faute a été corrigée.
« Revue de presse – Mensonge et démocratie » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/347397/revue-de-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:26 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
14 avril 2012
Elle est monté
- L'exaspération des derniers jours est lentement monté* en crescendo [...]
(Marie-Andrée Chouinard, dans Le Devoir du 13 avril 2012.)
L'exaspération des derniers jours est lentement montée en crescendo [...]
Line Gingras
Québec
* Le 17 avril à 16 h 30, je vois que la faute a été corrigée.
« Grève étudiante – Enlisement » : http://www.ledevoir.com/societe/education/347268/greve-et...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
13 avril 2012
Élimination de poste
- Ainsi, l’élimination de poste nécessite d’importantes sommes pour payer les primes de départ.
(Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 4 avril 2012.)
Si l'on a des primes de départ à payer, c'est que l'on va éliminer plus d'un poste :
Ainsi, l’élimination de postes nécessite d’importantes sommes pour payer les primes de départ.
Line Gingras
Québec
« Compressions budgétaires : Radio-Canada/CBC coupe plus de 650 postes » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/346690/compression...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias