07 février 2012
Il a bousculé et asséné un coup de poing à un étudiant
- [...] un patrouilleur du SPVM [Service de police de la Ville de Montréal] a bousculé et asséné un coup de poing à un étudiant qui tenait une banderole.
(Le Devoir, 6 février 2012.)
Le patrouilleur a bousculé un étudiant, mais il a asséné un coup de poing à un étudiant. En principe, on évite en français de coordonner deux verbes auxquels on attribue un même complément, si celui-ci ne se construit pas de la même façon dans les deux cas. Je proposerais d'avoir recours à un pronom de rappel :
[...] un patrouilleur du SPVM a bousculé un étudiant qui tenait une banderole et lui a asséné un coup de poing.
Line Gingras
Québec
« Manifestation contre la hausse des frais de scolarité : l'enquête du SPVM se poursuit » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/341...
06:53 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
06 février 2012
Un équilibre entre une chose
- Une stratégie comptant trois piliers – prévention, protection et répression – a permis d'atteindre un équilibre délicat entre la protection des femmes vulnérables sans pour autant stigmatiser des communautés tout entières, nommément les musulmans, souvent associés aux crimes d'honneur.
(Brian Myles, dans Le Devoir du 4 février 2012.)
On atteint un équilibre entre deux choses, entre une chose et une autre – et non pas entre une chose sans en faire une autre. Je suggérerais :
[...] a permis d'atteindre un équilibre délicat entre la protection des femmes vulnérables et la nécessité de ne pas stigmatiser des communautés tout entières [...]
[...] a permis d'atteindre un équilibre délicat : il s'agit de protéger les femmes vulnérables sans pour autant stigmatiser des communautés tout entières [...]
Line Gingras
Québec
« L'après-Shafia » : http://www.ledevoir.com/societe/justice/341801/l-apres-sh...
04:06 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
05 février 2012
Il faut le reconnaître
- L'inquiétude des professeurs français paraîtra surréaliste à leurs homologues du Québec, où même les élèves de 5e secondaire n'ont pas droit à un véritable cours d'histoire, reconnaît l'historien, qui connaît bien le Québec où il vient régulièrement.
(Christian Rioux, dans Le Devoir du 4 février 2012.)
[...] admet l'historien, qui connaît bien le Québec [...]
Line Gingras
Québec
« France – Les profs d'histoire en colère contre Sarkozy » : http://www.ledevoir.com/international/europe/341851/franc...
12:07 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
04 février 2012
Les fautes ne compte pas
- De même, l'allegro après la cadence du 1er mouvement est juste et, surtout, le 2e volet est un vrai « andante gracieux ». Les quelques fautes de frappe ne compte pas lorsque l'esprit est si juste.
(Christophe Huss, dans Le Devoir du 2 février 2012.)
Ce sont les quelques fautes qui ne comptent pas.
Line Gingras
Québec
« Concerts classiques – L'invité d'honneur » : http://www.ledevoir.com/culture/musique/341657/concerts-c...
14:01 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
03 février 2012
Qu'est-ce qui est contraignant?
- Le flou entourant cette proposition (combien de signatures requises, peut-on exclure certains sujets, le résultat de ces référendums sont-ils contraignants) a même obligé Mme Marois à se réfugier [...]
(Vincent Marissal, dans La Presse du 30 janvier 2012.)
Qu'est-ce qui est ou n'est pas contraignant? Le résultat de ces référendums :
Le flou entourant cette proposition (combien de signatures requises, peut-on exclure certains sujets, le résultat de ces référendums est-il contraignant) a même obligé Mme Marois à se réfugier [...]
Line Gingras
Québec
« L'harmonie, mais à quel prix? » : http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/vincent-marissal/2...
12:09 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
02 février 2012
Parfois n'est pas coutume
- [...] elle résume cette inclination marquée qu'à Sarkozy pour la précipitation [...]
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 1er février 2012.)
Sarkozy a une inclination marquée pour la précipitation, d'après l'éditorialiste. Un petit accent fait toute la différence entre la préposition à et le verbe avoir :
[...] elle résume cette inclination marquée qu'a Sarkozy pour la précipitation [...]
- [...] elle symbolise le malaise qui habite un certain nombre de députés de son camp et les retournements dont leur président est parfois coutumier.
Être coutumier de quelque chose, c'est avoir coutume de le faire, en avoir l'habitude. Or, une habitude est une « manière de se comporter, d'agir, individuelle, fréquemment répétée » (Petit Robert; c'est moi qui souligne). Il me semble qu'on ne peut pas avoir coutume de faire parfois quelque chose. Peut-être monsieur Truffaut voulait-il dire :
[...] elle symbolise le malaise qui habite un certain nombre de députés de son camp et les retournements dont leur président est assez coutumier.
Line Gingras
Québec
« Présidentielles en France – Le feu dans la maison » : http://www.ledevoir.com/international/europe/341520/presi...
13:57 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
01 février 2012
Une performance et une course..., et puis des élections
- Depuis, la performance anémique du NPD dans son nouveau rôle d'opposition officielle et une course au leadership qui ne lève pas au Québec sont venus compléter un portrait de moins en moins reluisant.
(Chantal Hébert, dans Le Devoir du 30 janvier 2012.)
Qu'est-ce qui est venu compléter le portrait? La performance du NPD et une course au leadership. Il fallait donc accorder le participe au féminin pluriel :
Depuis, la performance anémique du NPD dans son nouveau rôle d'opposition officielle et une course au leadership qui ne lève pas au Québec sont venues compléter un portrait de moins en moins reluisant.
- Mais des élections pendant la première moitié de 2012 pourrait bien voir Stephen Harper s'inviter malgré lui dans la campagne québécoise, avec son budget.
Mais des élections pendant la première moitié de 2012 pourraient bien voir Stephen Harper s'inviter malgré lui dans la campagne québécoise, avec son budget.
Line Gingras
Québec
« Stephen Harper à la rescousse? » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/341394/stephen-h...
06:21 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
31 janvier 2012
Les filles de la famille et son éventuel mari
- Or, dans plusieurs pays dont proviennent ces immigrants, la famille est la seule garante de la sécurité des enfants. La famille se porte également garante de la virginité des filles envers son éventuel mari.
(Caroline Montpetit, dans Le Devoir du 31 janvier 2012.)
Je ne pense pas que l'on parle de l'éventuel mari de la famille :
[...] La famille se porte également garante de la virginité des filles envers leur éventuel mari.
Line Gingras
Québec
« Crimes d'honneur – Les familles immigrantes doivent mieux connaître la société d'accueil » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/341...
09:15 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
30 janvier 2012
La faute du porte-parole?
- L'homme, capté par des caméras de surveillance, a été arrêté. Il était en plus recherché dans un autre dossier.
Il est illégal d'uriner dans un endroit public, mentionne le porte-parole du SPS, René Dubreuil. Il a reçu un constat d'infraction lui coûtant 50 $ plus des frais de 25 $.
(Claude Plante, dans La Tribune du 26 janvier 2012.)
Je ne pense pas que ce soit René Dubreuil, porte-parole du Service de police de Sherbrooke, qui ait reçu un constat d'infraction :
L'homme, capté par des caméras de surveillance, a été arrêté. Il était en plus recherché dans un autre dossier.
Il est illégal d'uriner dans un endroit public, mentionne le porte-parole du SPS, René Dubreuil. Le fautif a reçu un constat d'infraction lui coûtant 50 $ plus des frais de 25 $.
Line Gingras
Québec
« Arrêté pour avoir uriné sur le poste de police » : http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/faits-divers/201201/...
07:33 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
29 janvier 2012
Lendemain de veille
- Visiblement, le mari de Céline Dion vivait un pénible et confus lendemain de veille, comme ça nous est tous déjà arrivés [...]
(Hugo Dumas, dans La Presse du 18 janvier 2012.)
C'est ça qui est arrivé :
Visiblement, le mari de Céline Dion vivait un pénible et confus lendemain de veille, comme ça nous est tous déjà arrivé [...]
Line Gingras
Québec
« Star Académie 5 : une grande fête! » : http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/hugo-dumas/201201/...
06:50 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 janvier 2012
Toutes les sous-entendus
- Nous sommes... déconcertées. Pourquoi? Parce que nous ne nous attendions pas à cette réponse, mais surtout parce que l’écrire, « ça va avoir l’air du Devoir contre La Presse », comme le signale Hélène, avec toutes les sous-entendus de médias concurrents et de soupçon de manipulation politique [...]
(Josée Boileau, dans Observatoire du journalisme, 25 janvier 2012.)
Sous-entendu est un nom masculin :
Vos sous-entendus sont non fondés et insultants. (Multidictionnaire.)
[...] avec tous les sous-entendus de médias concurrents [...]
Line Gingras
Québec
« L’affaire Duceppe : d’abord du journalisme » : http://projetj.ca/article/l%E2%80%99affaire-duceppe-d%E2%...
07:46 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
27 janvier 2012
Une histoire de corde
- Il a pris une corde dans la voiture, est retourné sur le bord de l'écluse, et l'a lancé dans l'eau. Personne ne l'a agrippé.
(Christiane Desjardins, dans La Presse du 25 janvier 2012.)
Hamed Shafia raconte qu'il a pris une corde, qu'il l'a lancée dans l'eau, mais que personne ne l'a agrippée.
Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec le complément d'objet direct, si celui-ci est placé devant le verbe. Dans la phrase à l'étude, le participe pris reste donc invariable, alors que lancé et agrippé doivent s'accorder au féminin singulier.
Line Gingras
Québec
« Le fils Shafia est "coupable de stupidité", selon son avocat » : http://www.cyberpresse.ca/actualites/dossiers/proces-shaf...
03:14 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
26 janvier 2012
« On », mais qui donc?
- Si Mugesera n'a pas été expulsé dès 2005, c'est qu'on appliquait encore la peine de mort au Rwanda. On s'inquiétait également des possibilités de torture ou de mauvais traitements.
Depuis, la peine de mort a été abolie et le Canada a obtenu des garanties jugées suffisantes quant au traitement dont Mugesera fera l'objet.
(Yves Boisvert, dans La Presse du 24 janvier 2012.)
Ces deux « on » très rapprochés ne désignent pas le même groupe de personnes : dans le premier cas, il s'agit des autorités rwandaises; dans le second, des autorités canadiennes. Une telle confusion est à éviter :
Si Mugesera n'a pas été expulsé dès 2005, c'est qu'on appliquait encore la peine de mort au Rwanda. Les autorités canadiennes s'inquiétaient également des possibilités de torture ou de mauvais traitements.
Line Gingras
Québec
« Il était temps » : http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/yves-boisvert/2012...
05:00 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
25 janvier 2012
Effluves forts?
- Cela se bouscule presque dans le petit restaurant de la rue Camirand, d'où émanent à nouveau les effluves forts agréables qui avaient cessé de mettre en appétit les passants depuis maintenant plus de trois ans et demi.
(Alexandre Shields, dans Le Devoir du 24 janvier 2012.)
Je ne crois pas que le journaliste ait voulu parler d'effluves forts qui seraient quand même agréables, mais plutôt d'effluves très agréables, fort étant ici adverbe, et non adjectif :
Cela se bouscule presque dans le petit restaurant de la rue Camirand, d'où émanent à nouveau les effluves fort agréables qui avaient cessé de mettre en appétit les passants depuis maintenant plus de trois ans et demi.
Line Gingras
Québec
« Sherbrooke – Folie au Roi du Coq rôti » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/340...
13:05 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
24 janvier 2012
Son retour a été accueillie
- Le retour au Rwanda de l'un des criminels les plus recherchés du pays a été accueillie avec enthousiasme par la ministre des affaires étrangères, Louise Mushikiwabo.
(Anabelle Nicoud, dans La Presse du 23 janvier 2012; texte mis à jour à 21 h 20.)
On nous apprend que le retour a été accueilli; si c'est le cas, il faut bien entendu accorder le participe passé au masculin singulier. Je crois cependant que la ministre réagissait à l'annonce du retour de M. Mugesera :
L'annonce du retour au Rwanda de l'un des criminels les plus recherchés du pays a été accueillie avec enthousiasme par la ministre des affaires étrangères, Louise Mushikiwabo.
Line Gingras
Québec
« Léon Mugesera est déporté vers le Rwanda » : http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justic...
07:37 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
23 janvier 2012
Qu'est-ce qui pourrait sonner le glas?
- La crise des finances publiques qui a frappé de front la Grèce, l’Espagne, l’Irlande, l’Italie et les autres et la contagion qui s’est répandue dans le reste de la zone euro pourraient-ils sonner le glas de la monnaie unique européenne?
(Fabien Deglise dans le site du Devoir, le 26 décembre 2011.)
Qu'est-ce qui pourrait sonner le glas de la monnaie unique européenne? La crise des finances publiques et la contagion qui s'est répandue :
La crise des finances publiques qui a frappé de front la Grèce, l’Espagne, l’Irlande, l’Italie et les autres et la contagion qui s’est répandue dans le reste de la zone euro pourraient-elles sonner le glas de la monnaie unique européenne?
Line Gingras
Québec
« L’objet de l’année 2011 : le BlackBerry » : http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/33...
09:53 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
22 janvier 2012
Elle inclue ou elle inclut?
Elle inclue ou elle inclut; il inclue ou il inclut; grammaire française; orthographe.
- Seulement 6 % de l'électorat ouvrier opte pour le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, une coalition qui inclue notamment ce qui reste du Parti communiste [...]
(Lysiane Gagnon, dans La Presse du 21 janvier 2012.)
Au subjonctif présent, le verbe inclure fait que j'inclue, qu'il inclue. On écrirait :
Il faut que cette coalition inclue le Parti communiste.
À la troisième personne du présent de l'indicatif, toutefois, on écrit il inclut, elle inclut :
Cette condition en inclut une autre. (Petit Robert.)
Seulement 6 % de l'électorat ouvrier opte pour le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, une coalition qui inclut notamment ce qui reste du Parti communiste [...]
Voir par exemple le Multidictionnaire.
Line Gingras
Québec
« Vague marine » : http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/lysiane-gagnon/201...
08:08 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
21 janvier 2012
Quatre petites pages
- Chaque fois que je relis cette nouvelle, ces quatre petites pages initiatiques qui ouvrent le dernier recueil de Suzanne Jacob et lui donne son titre – Un dé en bois de chêne –, chaque fois elle me parle différemment de la mort.
(Pierre Foglia, dans La Presse du 5 janvier 2012.)
[...] ces quatre petites pages initiatiques qui ouvrent le dernier recueil de Suzanne Jacob et lui donnent son titre [...]
Line Gingras
Québec
« Superstition » : http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/pierre-foglia/2012...
07:13 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
20 janvier 2012
La vie privée de sa personnalité asociale
- Les documentaristes passent rapidement sur la vie privée – quasi inexistante – du Führer et de sa personnalité asociale.
(Hugo Dumas, dans La Presse du 19 janvier 2012.)
La vie privée de sa personnalité? Je pense qu'on a plutôt voulu dire :
Les documentaristes passent rapidement sur la vie privée – quasi inexistante – du Führer et sur sa personnalité asociale.
Line Gingras
Québec
« La terrifiante montée de Hitler » : http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/hugo-dumas/201201/...
05:54 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
19 janvier 2012
Présenter, représenter, se représenter
- Si jamais le PQ avait une proposition d'alliance à faire à QS, Mme David soutient qu'elle la présenterait à ses membres. Le péquiste Nicolas Girard représente la circonscription où Françoise David se représentera une troisième fois (Gouin) lors de la prochaine élection générale.
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 19 janvier 2012.)
Je crois comprendre que Mme David s'est déjà présentée deux fois dans la circonscription de Gouin. C'est dire qu'elle va s'y présenter une troisième fois (ou s'y représenter une deuxième fois...).
Je suggérerais :
Si jamais le PQ avait une proposition d'alliance à faire à QS, Mme David soutient qu'elle la soumettrait à ses membres. Le péquiste Nicolas Girard est député de la circonscription où Françoise David se représentera une troisième fois (Gouin) lors de la prochaine élection générale.
Si jamais le PQ avait une proposition d'alliance à faire à QS, Mme David soutient qu'elle la soumettrait à ses membres. Le péquiste Nicolas Girard représente la circonscription où Françoise David sera candidate une troisième fois (Gouin) lors de la prochaine élection générale.
Si jamais le PQ avait une proposition d'alliance à faire à QS, Mme David soutient qu'elle la présenterait à ses membres. Le péquiste Nicolas Girard est député de la circonscription où Françoise David sera candidate une troisième fois (Gouin) lors de la prochaine élection générale.
Line Gingras
Québec
« Duceppe ne fait pas l'unanimité » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/340567/duceppe-n...
04:30 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
18 janvier 2012
Elle s'est remémorée les récits de sa grand-mère
Se remémorer; accord du participe passé du verbe pronominal; grammaire française; orthographe d'accord.
- Parmi les survivants, Valentina Capuano, 30 ans, s'est remémorée les récits de sa grand-mère Maria, elle-même rescapée... du naufrage du Titanic, il y a un siècle.
(Ljubomir Milasin et Dario Thuburn, AFP, dans LaPresse.ca, 17 janvier 2012; texte mis à jour à 17 h 50.)
Lorsque le verbe pronominal a un complément d'objet direct (c.o.d.), c'est toujours avec ce complément, s'il est placé devant le verbe, que s'accorde le participe passé :
Les paroles qu'il s'est remémorées. (Multidictionnaire.)
Si le c.o.d. est placé après le verbe, le participe reste invariable :
Parmi les survivants, Valentina Capuano, 30 ans, s'est remémoré les récits de sa grand-mère [...]
Le pronom réfléchi, s', est complément d'objet second ou d'attribution, répondant à la question « à qui? ».
Line Gingras
Québec
« Le capitaine du Costa Concordia assigné à résidence » : http://www.cyberpresse.ca/international/europe/201201/17/...
06:45 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias