31 août 2007
Tout l'Allemagne
« ... le plus bel endroit de tout_ l’Allemagne... » (Stéphane Laporte.)
Tout, adjectif indéfini, est variable : toute la Nouvelle-Écosse, toute la Floride, toute la France, toute l'Italie, toute l'Angleterre, toute l'Allemagne.
Line Gingras
Québec
« Voir la Bavière et pleurer » : http://www.cyberpresse.ca/article/20070824/CPBLOGUES08/70...
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30 août 2007
Génèse
« ... aucun conflit adulte ne trouve sa génèse ailleurs. » (Amélie Nothomb, Le sabotage amoureux; passage cité [textuellement?] dans l'édition canadienne de Sélection, septembre 2007, page 33.)
Le substantif genèse s'écrit sans accent aigu :
Genèse d'une œuvre d'art. (Petit Robert.)
Line Gingras
Québec
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29 août 2007
Cerceuil ou cercueil?
« Je trouve ce genre de comptabilité ignoble. Tous ces soldats se battent pour le Canada. D’ailleurs, leur cerceuil est entouré du même drapeau… » (Michel Vastel.)
Cerceuil, ça sonne un peu comme cerceau, mais on ne joue pas ici : cercueil.
Line Gingras
Québec
« Le macabre décompte des morts » : http://blogues.lactualite.com/vastel/?p=13
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28 août 2007
Une antidote ou un antidote?
« Selon lui [l'ancien maire de Québec, monsieur Jean-Paul L'Allier], le monde politique perd une femme qui était "une antidote très forte au cynisme politique". » (Presse Canadienne.)
Peu importe que l'on parle d'une femme - en l'occurrence madame Andrée Boucher, mairesse de Québec, décédée subitement vendredi dernier -, antidote est un nom masculin :
Madame Boucher était un antidote puissant contre le cynisme... et contre l'ennui.
Line Gingras
Québec
« L'Allier rend hommage à son ex-adversaire » : http://www.cyberpresse.ca/article/20070825/CPACTUALITES/7...
19:14 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
27 août 2007
Aire post-glaciaire
« C'est une toute petite plante vivace, presque invisible aux yeux des néophytes. L'astragale de Robbins, variété de Fernald, est pourtant une vraie survivante. Rescapée de l'aire post-glaciaire aujourd'hui rarissime, on ne peut l'observer au Québec qu'à Blanc-Sablon. » (Alexandre Shields.)
D'après le Petit Robert et le Multidictionnaire, l'aire est une surface, un territoire; monsieur Shields, sans doute, a voulu dire ère, au sens de « division la plus grande des temps géologiques ». Or, toujours selon le Petit Robert, chaque ère géologique est subdivisée en périodes, époques et âges - et suivant ce que je vois aux articles « glaciaire » et « postglaciaire », il faudrait parler ici non pas d'ère, mais de période. Toutefois je ne suis pas spécialiste de ces questions...
Il convient de noter, par ailleurs, que postglaciaire est écrit sans trait d'union dans le Petit Robert; c'est également la graphie que recommande le Multidictionnaire : « Les mots composés du préfixe post- s'écrivent en un seul mot, à l'exception de l'adjectif post-traumatique et des expressions latines. Postsynchronisation, post-scriptum. »
Line Gingras
Québec
« Sauver l'astragale » : http://www.ledevoir.com/2007/08/27/154743.html
16:07 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, orthographe, journalisme, presse
26 août 2007
Prendre en compte
« À lire ces conversations entre un sociolinguiste et son disciple de la Nouvelle Revue française, on sera interpellé par l'optimisme qui défend le multilinguisme, sans prendre en compte la disparition que ces transformations sous-tendent. » (Guylaine Massoutre.)
Une lectrice m'interroge sur l'expression prendre en compte, de plus en plus fréquente. Faut-il y voir l'influence de l'anglais? Devrait-on l'éviter? A-t-elle un sens différent de tenir compte (de)?
En 1985, j'ai rédigé une étude sur prendre en compte pour la série de fiches Repères - T/R, que produisait le Bureau de la traduction de l'administration fédérale. J'ai consulté alors quatre-vingt-treize ouvrages et n'ai trouvé cette locution, au sens de prendre en considération, que dans le Grand dictionnaire encyclopédique Larousse; les dictionnaires Bordas la donnaient également, mais avec une autre acception. Prendre en compte était déjà adoptée par certains auteurs; elle me paraissait en voie de passer de la langue des affaires dans la langue courante - sans doute sous l'influence de l'anglais to take into account et en raison de sa ressemblance formelle avec les deux tours synonymes prendre en considération et tenir compte de. J'estimais prudent, néanmoins, de ne pas encore la considérer comme reçue dans le bon usage, vu son absence des dictionnaires de langue.
Qu'en est-il aujourd'hui? L'expression prendre en compte est admise sans réserves dans le Petit Robert (à l'article « compte »), dans le Trésor de la langue française informatisé (à l'article « prendre ») et dans le Multidictionnaire. D'après ce que je peux voir, elle est utilisée dans le même sens que prendre en considération et tenir compte de :
Cet aspect du problème devra être pris en compte. (Petit Robert.)
Nous devons prendre en compte cette nouvelle réalité. (Multidictionnaire.)
Plus courte que prendre en considération, elle est en outre plus facile à manier que tenir compte de...
Line Gingras
Québec
« Littérature française - Cibles en mouvement » : http://www.ledevoir.com/2007/06/09/146762.html
16:55 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
25 août 2007
Retourner un appel
« Ni Mme Boucher ni M. Petit n'ont retourné les appels du Devoir hier. » (Hélène Buzzetti, avec la collaboration de Monique Bhérer.)
On peut très bien retourner une lettre, c'est-à-dire la renvoyer à son point de départ :
Cette lettre a été retournée à l'expéditeur, l'adresse étant inexacte. (Multidictionnaire.)
On ne saurait toutefois faire de même avec un appel téléphonique. Selon le Multidictionnaire et le Colpron, retourner un appel est le calque de to return a call; en français, d'après ce que je vois dans ces ouvrages de même que dans le Meertens et Le français au bureau, on rappelle quelqu'un. L'Office québécois de la langue française propose également rendre un appel.
Line Gingras
Québec
« Dépenses électorales - Le PC s'est joué des règles » : http://www.ledevoir.com/2007/08/24/154460.html
05:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, anglicisme, journalisme, presse
24 août 2007
Belle reconnaissance
« C’est avec tristesse que nous apprenons le décès de deux soldats canadiens en Afghanistan. L’ensemble de la population canadienne est fière de ces compatriotes exceptionnels et reconnaissants des sacrifices qu’ils ont consentis. » (Stephen Harper, premier ministre du Canada.)
Cette déclaration paraîtrait plus sincère si on n'attribuait pas le sentiment de gratitude aux compatriotes exceptionnels - les deux soldats qui ont été tués -, mais à la population : reconnaissante.
Distraction? Montrez-moi que j'ai tort d'appeler cela de l'indifférence.
Line Gingras
Québec
01:40 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
23 août 2007
Opérationel ou opérationnel?
« ... la force opérationelle canadienne en Afghanistan... » (Claude Lévesque.)
L'anglais operational s'écrit avec un seul n, mais le français opérationnel en prend deux : la force opérationnelle.
« ... la lieutenant colonel Bridget Rose... »
D'après TERMIUM et le Petit Robert, on écrit lieutenant-colonel avec un trait d'union.
« Vendredi dernier, deux autre_ militaires canadiens... »« "Pour moi, il s'agit d'une cause noble, d'une mission noble. Il faut envoyer un message de solidarité à l'occasion de cette tragédie nationale. Mes pensée_ vont aux familles", a dit le critique du Parti libéral du Canada en matière de défense, Denis Coderre. »
Line Gingras
Québec
« Journée noire à Kandahar » : http://www.ledevoir.com/2007/08/23/154305.html
05:02 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, orthographe, anglicisme, journalisme
22 août 2007
L'emphase est mise sur...
« Selon le porte-parole de la SQ, Richard Gagné, l'emphase est mise sur l'information voulant qu'un homme seul ait demandé à la fillette de l'aider à chercher son petit chien. » (Presse Canadienne.)
Dans la langue courante, on appelle emphase l'« emploi abusif ou déplacé du style élevé, du ton déclamatoire », l'« exagération dans la manifestation des sentiments » (Petit Robert) :
Il parla à son tour d'un ton doctrinaire, avec l'emphase apprise dans les proclamations. (Maupassant.)
Un dévouement sans comédie et sans emphase. (Baudelaire.)
Il se contenta de déclarer sans emphase qu'il avait fait son devoir. (Lexis.)
Camil Chouinard tient donc pour fautive l'expression mettre l'emphase sur, au sens de « mettre l'accent sur ». Cet emploi est considéré comme un anglicisme par le Multidictionnaire, le Colpron et le Dagenais; il s'agit du calque de to put the emphasis on, qui peut se traduire de différentes manières, selon le contexte : mettre l'accent sur, insister sur, faire ressortir, souligner, faire valoir, appuyer sur, mettre en valeur, mettre en relief.
Voir aussi la Banque de dépannage linguistique de l'Office québécois de la langue française (http://66.46.185.79/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=3&id=1884) et Le français au micro, de Radio-Canada (http://www.radio-canada.ca/radio/francaismicro/description.asp?ID=219&CAT=E&leid=348&lacat=e).
Line Gingras
Québec
« Cédrika : Charest encourage les enquêteurs » : http://www.cyberpresse.ca/article/20070817/CPACTUALITES/7...
06:20 Publié dans Cultiver le doute | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, anglicisme, journalisme, presse
21 août 2007
Laisse passé les gaz
« En février 2003, une fissure sur le bouclier protégeant une des ailes de Columbia avait laissé passé des gaz brûlants... » (Associated Press.)
Passer doit se mettre à l'infinitif; pour s'en assurer, il suffit de le remplacer par un verbe qui ne se prononce pas de la même manière à l'infinitif et au participe passé : avait laissé fuir.
Line Gingras
Québec
« Un trou dans le gant d'un astronaute d'Endeavour » : http://www.cyberpresse.ca/article/20070815/CPSCIENCES/708...
04:25 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
20 août 2007
Démotion
« Certes, à peu près tous les ministres ayant fait face à la controverse ont été affectés mardi, mais aucun n'a subi la démotion suprême consistant à être expulsé du cabinet. » (Hélène Buzzetti.)
« Pourtant, la démotion imposée aux deux titulaires, Rona Ambrose et Vic Toews, ne s'est pas traduite par un changement de cap dans ces deux domaines. »
Démotion n'est pas admis dans le Petit Robert (2007), dans le Lexis ni dans le Trésor de la langue française informatisé. D'après le Multidictionnaire, le Chouinard et le Colpron, c'est un anglicisme; pour dire qu'un employé ou un ministre doit occuper un poste inférieur au précédent, il faut utiliser rétrogradation.
Line Gingras
Québec
« Le dernier remaniement de Stephen Harper - Au travail! » : http://www.ledevoir.com/2007/08/18/153788.html
05:39 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, anglicisme, journalisme, presse
19 août 2007
Des gens subtiles
« ... les militaires n'ont pas la réputation d'être des gens très subtiles, ni rapides d'esprit. » (Michel Vastel.)
L'adjectif qui se rapporte au mot gens, s'il est placé après le nom, doit se mettre au masculin : ... des gens très subtils...
« Dans son premier mandat, Robert Bourassa se laissait aller à la même familiarité, et il l'a payé très cher lorsque les mêmes journalistes ont décidé de le démollir parce qu'ils jugeaient qu'ils l'avaient assez vu. »
Démolir. Rien à voir avec les fromages à pâte molle.
« Ce ne sont pas "que" deux exemples de déparages des journalistes. Je trouve que mes collègues se laissent un peu trop aller ces temps-ci et les exemples ne manquent pas. »
Ça dépare sans doute, mais monsieur Vastel a voulu dire dérapages. J'ajouterais que le laisser-aller peut se manifester de bien des façons...
Line Gingras
Québec
« Certains journalistes sont effrontés! » : http://forums.lactualite.com/advansis/?mod=for&act=di...
23:46 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
18 août 2007
Elle s'est attirée les foudres...
« ... l'unilingue et butée Bev Oda ne s'est attirée que des foudres, ou presque. » (Marie-Andrée Chouinard.)
Pour savoir s'il faut accorder ou non le participe passé d'un verbe pronominal - et avec quoi, le cas échéant -, le plus simple, à mon avis, est de se demander d'abord si le verbe a un complément d'objet direct, à l'exclusion du pronom réfléchi (s', dans le cas présent). Dans l'affirmative, nul besoin de chercher plus loin : le participe passé s'accorde avec ce complément d'objet direct, si celui-ci précède le verbe :
On aurait dû prévoir les foudres que la ministre s'est attirées. (La ministre s'est attiré quoi? les foudres.)
Si le complément d'objet direct vient après le verbe, le participe reste invariable :
... Bev Oda ne s'est attiré que des foudres...
Notez que le pronom réfléchi, s', a ici fonction de complément d'objet indirect : s'attirer quelque chose, c'est attirer quelque chose à soi.
Line Gingras
Québec
« Une ministre attendue » : http://www.ledevoir.com/2007/08/18/153797.html
23:55 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
17 août 2007
Suivit ou suivi?
« ... le dîner au profit de Centraide [...] suivit du film "La Vita è bella"... » (Évelyne Moisan.)
On écrit le dîner suivit le film, mais le dîner suivi du film.
Le dîner suivit le film : le verbe, au passé simple, dit le contraire de précéda.
Le dîner suivi du film : nous avons affaire au participe passé, dont l'antonyme serait précédé. Et je n'apprendrai à personne que ce participe passé, au féminin, ne fait pas suivite.
Line Gingras
Québec
« L'Italie au centre-ville » : http://www.cyberpresse.ca/article/20070816/CPNOUVELLISTE/...
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
16 août 2007
Indication de la date
« Sœur Estelle Lauzon, religieuse de la congrégation de la Providence, a été assassinée lundi le 13 août dans le centre d'hébergement où elle travaillait... » (Jean-Guy Roy, directeur général de CIRA-FM.)
On doit mettre l'article devant le jour de la semaine, et non après :
... a été assassinée le lundi 13 août...
Voir au besoin le Multidictionnaire ou Le français au bureau.
Line Gingras
Québec
« Lettres : Mourir au combat » : http://www.ledevoir.com/2007/08/16/153493.html
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15 août 2007
En campagne ou à la campagne?
« À Trois-Rivières, dans ce quartier où Cédrika a été enlevée, la paranoïa s’est installée. On craint de laisser les enfants sortir. On dévisage les étrangers. Une maman, dont la fille connaissait Cédrika, m’a dit qu’elle songeait à envoyer sa fille vivre chez son père, en campagne. "Il ne se passe pas des choses comme ça, en campagne." » (Patrick Lagacé.)
Selon Camil Chouinard et les linguistes de l'Office québécois de la langue française, l'expression en campagne s'emploie lorsqu'on parle d'opérations militaires ou d'une entreprise comme une campagne électorale ou publicitaire; au sens de « en région rurale », il faut dire à la campagne. Les exemples que donnent les dictionnaires correspondent effectivement à cette distinction :
En campagne
Les troupes de l'ONU sont en campagne. (Multidictionnaire.)
Tous ses amis s'étaient mis en campagne pour lui procurer les fonds nécessaires. (Lexis.)
À la campagne
Passer le week-end à la campagne. (Petit Robert.)
Mes grands-parents habitent à la campagne. (Multidictionnaire.)
Aller en vacances à la campagne. (Trésor de la langue française informatisé.)
Ce village est-il situé à la campagne, en montagne ou au bord de la mer? (Lexis.)
* * * * *
J'avais huit ou neuf ans lorsque mes parents m'ont fait visiter, avec mon frère et ma sœur plus jeunes, la vieille maison délabrée où Léopold Dion, « le monstre de Pont-Rouge », avait séquestré, agressé sexuellement et tué des enfants, peu de temps auparavant.
Pont-Rouge, c'est un village voisin de Saint-Raymond de Portneuf - là d'où je viens et où se trouvait, au fond d'un rang j'imagine, ce haut lieu du tourisme éducatif. Voilà pour la vie saine et paisible de la campagne, où, croit-on, « il ne se passe pas des choses comme ça ».
Line Gingras
Québec
« Retour sur Cédrika » : http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/?p=70720240
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14 août 2007
Ces individus...
« ... ces individus ont été condamnés à mort à deux reprises. La première fois fut en 2001. On souligne ce fait afin que l'on sache que, depuis lors, leur santé psychologique s'est passablement dégradée. Car, on le répète, elles n'ont rien fait de répréhensible... » (Serge Truffaut.)
Individus est un nom masculin, même lorsqu'il désigne cinq infirmières... et un médecin; le pronom qui le remplace doit être du même genre :
Car, on le répète, ils n'ont rien fait de répréhensible...
Line Gingras
Québec
« L'escroc libyen » : http://www.ledevoir.com/2007/07/13/150287.html
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13 août 2007
Une gifle en plein visage
« Risque de fermeture, activités réduites, c'est une gifle en plein visage qu'ont reçu les organismes culturels en apprenant que le gouvernement fédéral ne leur accordait pas de subvention pour engager des étudiants. » (Marie-Ève Lafontaine.)
Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec le complément d'objet direct, si celui-ci précède le verbe. Les organismes culturels ont reçu quoi? Pas un visage, mais une gifle : qu'ont reçue.
Line Gingras
Québec
« Subventions coupées : les organismes culturels durement touchés » : http://www.cyberpresse.ca/article/20070518/CPNOUVELLISTE/...
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12 août 2007
Le problème ou la solution?
« Chose certaine, la solution à ce vieux problème du pouvoir fédéral de dépenser - une disposition du défunt accord du Lac-Meech de 1987 y était consacrée - n'a pas à être constitutionnalisé dans un premier temps, a précisé M. Charest... » (Antoine Robitaille, avec la collaboration d'Hélène Buzzetti.)
Qu'est-ce qui n'a pas à être constitutionnalisé? Pas le problème, mais la solution : le participe passé employé avec être doit s'accorder avec le sujet du verbe, au féminin singulier.
« Les libéraux en herbe, qui ont fait de l'identité québécoise un des thèmes centraux de leur congrès, exploreront aussi l'idée de mettre en place un "cours d'initiation à la réalité nationale" pour mieux intégrer les immigrants, dont, au reste, il souhaite doubler le nombre d'ici cinq ans. »
Il souhaite? Qui cela, il? Je ne vois pas d'autre possibilité que les libéraux en herbe : ils souhaitent.
Line Gingras
Québec
« Charest veut discuter dépenses avec Ottawa seulement » : http://www.ledevoir.com/2007/08/08/152752.html
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11 août 2007
Il ou elle?
« Dans le dossier de disparition de Cédrika, l'organisme sollicite la population, par le biais de son site web. Elle recueillera tout renseignement, même banal, qui pourrait aider à retracer la fillette. » (PC.)
Qui est-ce qui recueillera tout renseignement? Pas la population, mais l'organisme : il.
Line Gingras
Québec
« Disparition de Cédrika : Enfant-Retour Canada ne perd pas espoir » : http://www.lactualite.com/nouvelles/nationales/article.js...
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