05 avril 2016
Un chèque blanc
Chèque blanc, chèque en blanc; blank cheque.
- Les promoteurs immobiliers seront mieux placés pour trouver une nouvelle vocation à la tour et procéder à son aménagement. Ils ne doivent pas s’attendre à un chèque blanc ni l’exiger pour faire un autre de ces complexes de copropriétés en béton précontraint [...]
(Brian Myles, dans Le Devoir du 2 avril 2016.)
Un blank cheque n'est pas un chèque blanc, mais un chèque en blanc :
Le temps est un chèque en blanc, signé par le Directeur général Dieu! (A. Robida dans le Grand Robert, à l'article « temps ».)
Line Gingras
Québec
« Du béton et du contenu » : http://www.ledevoir.com/culture/actualites-culturelles/46...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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04 avril 2016
Calmez vos ardeurs
- Le retrait de Sam Hamad du Conseil des ministres [...] n’a aucunement calmé les ardeurs de l’opposition, qui continuent à demander son renvoi pur et simple du cabinet.
(Guillaume Bourgault-Côté, dans Le Devoir du 4 avril 2016.)
Ce ne sont pas les ardeurs qui continuent à demander le renvoi du ministre :
Le retrait de Sam Hamad du Conseil des ministres [...] n’a aucunement calmé les ardeurs de l’opposition, qui continue* à demander son renvoi pur et simple du cabinet.
Line Gingras
Québec
* Le 5 avril à 15 h 15, je vois que la correction a été apportée.
« Le retrait d’Hamad ne calme pas le jeu » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/467196/le-retrai...
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03 avril 2016
Reconnaître et se nourrir de la beauté
- [...] l’importance primordiale de reconnaître et de se nourrir de la beauté sous toutes ses formes : reflet de soleil sur les façades du Grand Canal, page enluminée il y a presque mille ans, odeur de printemps, sourire diffus…
(Michel Bélair, dans Le Devoir du 2 avril 2016.)
Il est souhaitable, nous dit Grevisse dans Le bon usage (douzième édition, paragraphe 271, remarque 4), que deux verbes coordonnés ayant un même complément aient aussi la même construction. Or, le verbe reconnaître appelle un complément d'objet direct (on reconnaît un ancien camarade, par exemple), tandis que se nourrir se construit indirectement, avec la préposition de : Le monde se nourrit d'un peu de vérité et de beaucoup de mensonge. (R. Rolland, dans le Petit Robert.)
On pourrait améliorer la construction du passage à l'étude en plaçant le complément après le premier verbe, et en employant avec le second un pronom de rappel :
[...] l'importance primordiale de reconnaître la beauté et de s'en nourrir sous toutes ses formes : reflet de soleil sur les façades du Grand Canal, page enluminée il y a presque mille ans, odeur de printemps, sourire diffus…
Line Gingras
Québec
« Des vandales ordinaires » : http://www.ledevoir.com/culture/livres/466991/polar-des-v...
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02 avril 2016
Sans encombres
Sans encombre ou sans encombres; orthographe.
- Ce retour de Dutoit à Montréal s’est finalement passé sans encombres.
(Christophe Huss, dans Le Devoir du 19 février 2016.)
D'après les dictionnaires que j'ai sous la main, la locution adverbiale sans encombre s'écrit toujours sans s à encombre :
Ils sont rentrés sans encombre. (Multidictionnaire.)
J'atteignis sans encombre le plus haut étage du château. (France, dans le Lexis.)
Il venait de subir sans encombre son dernier examen. (Flaubert, dans le Petit Robert.)
[…] les trois petites Turques avaient réussi, par des chemins détournés, à gagner sans encombre une des échelles de la Corne-d'Or et à prendre un caïque […] (Loti, dans le Grand Robert.)
Tout se fit aisément, sans encombre, sans obstacle. (Flaubert, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Il posa sans encombre quelques affiches dans les rues peu fréquentées. (France, dans le Trésor.)
Il faudrait lire :
Ce retour de Dutoit à Montréal s’est finalement passé sans encombre.
Line Gingras
Québec
« Dutoit, un retour en crescendo » : http://www.ledevoir.com/culture/musique/463470/titresurti...
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19 mars 2016
Ça peut toujours servir...
- Toutes ces heures de confessions publiques [...] allaient se retrouver dans de grands cahiers abandonnés quelque part et ne serviraient à rien. Si bien que nous en étions venus à penser que tout ça ne servirait à rien, que nous avions été les dindons de la farce et que les changements que nous souhaitions n’auraient pas lieu.
(Lise Payette, dans Le Devoir du 18 mars 2016.)
Une relecture attentive, voilà qui aurait servi à quelque chose :
Toutes ces heures de confessions publiques [...] allaient se retrouver dans de grands cahiers abandonnés quelque part et ne serviraient à rien. Si bien que nous en étions venus à penser que tout ça ne servirait à rien, que nous avions été les dindons de la farce et que les changements que nous souhaitions n’auraient pas lieu.
Line Gingras
Québec
« Dans le coin droit : Couillard » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/465782/vous-en-p...
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04:01 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
18 mars 2016
Une ukase? Un oukase?
- L’ukase du premier ministre gêne, en deuxième lieu, à cause de la philosophie qu’elle trahit en matière de gestion de la diversité culturelle.
(Gérard Bouchard, dans Le Devoir du 17 mars 2016.)
Les graphies ukase et oukase sont toutes deux admises; nous avons cependant affaire à un nom masculin, d'après le Petit Robert, le Grand Robert et le Trésor de la langue française informatisé :
Il faudra que je défende à M. Millot de prêcher plus de dix minutes... Elle lui communiqua son dernier ukase, et il l'envoya, cette fois, promener. (Colette, dans le Trésor.)
Il fallait écrire :
L’ukase du premier ministre gêne, en deuxième lieu, à cause de la philosophie qu’il trahit en matière de gestion de la diversité culturelle.
Line Gingras
Québec
« Un peu de retenue et de clairvoyance, M. Couillard! » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/465626/debat-sur...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
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05:09 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, presse, médias
11 mars 2016
Mauvaise langue
- Il y a quelques années, la Banque Nationale s’était retrouvée au centre d’une controverse quand on avait découvert que son premier vice-président aux technologies de l’information, John B. Cieslak, en poste depuis quatre ans, était unilingue anglophone et exigeait de nombreux employés de son département qu’ils travaillent dans cette langue.
(Michel David, dans Le Devoir du 10 mars 2016.)
L'anglophone n'est pas une langue :
[...] était unilingue anglophone et exigeait de nombreux employés de son service qu’ils travaillent en anglais.
Line Gingras
Québec
« Mauvais message » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/465091/mauvais-m...
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02:25 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
08 mars 2016
En autant que
En autant que; anglicisme; calque de l'anglais.
- En autant que les rites soient autorisés par le ministère de la Justice.
(Yves Boisvert, dans La Presse du 7 mars 2016.)
D'après Marie-Éva de Villers, en autant que est le calque de in as much as; il faudrait employer plutôt dans la mesure où, pour autant que, pourvu que.
L'expression à l'étude n'est pas admise dans les dictionnaires généraux que j'ai consultés (Petit Robert, Grand Robert, Trésor de la langue française informatisé). On pouvait écrire :
Pourvu que les rites soient autorisés par le ministère de la Justice.
Line Gingras
Québec
« Devant Dieu et les autres » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert/20...
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04 mars 2016
Les combats qu'il a fallus
Falloir, accord du participe passé du verbe impersonnel; grammaire française; orthographe d'accord.
- [...] l’indifférence généralisée quant à notre histoire, à notre culture, et aux combats de chaque instant qu’il a fallus pour se rendre jusqu’ici.
(Francine Pelletier, dans Le Devoir du 2 mars 2016.)
Comme je l'ai déjà signalé, le participe passé du verbe impersonnel reste toujours invariable :
Les sommes qu'il nous a fallu. (Hanse-Blampain, à l'article « falloir ».)
Il fallait écrire :
[...] l’indifférence généralisée quant à notre histoire, à notre culture, et aux combats de chaque instant qu’il a fallu pour se rendre jusqu’ici.
Line Gingras
Québec
« Le penser mou » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/464335/le-penser...
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29 février 2016
Pour éviter un carnage
- Le président français François Hollande a affirmé lundi que les passagers du train Thalys ayant neutralisé un Marocain lourdement armé avait permis d’éviter « un carnage » [...]
(AFP dans le site du Devoir, le 24 août 2015 à 7 h 16.)
Ce n'est pas le Marocain lourdement armé qui a permis d'éviter un carnage :
Le président français François Hollande a affirmé lundi que les passagers du train Thalys ayant neutralisé un Marocain lourdement armé avaient permis d’éviter « un carnage » [...]
* * * * *
- « Pour vous témoignez notre reconnaissance, j’ai tenu, de façon exceptionnelle, à vous remettre la Légion d’Honneur [...] »
Comme on peut le vérifier dans le Multidictionnaire, dans le Petit Robert ou par une recherche Google, on écrit la Légion d'honneur :
« Pour vous témoigner notre reconnaissance, j’ai tenu, de façon exceptionnelle, à vous remettre la Légion d’honneur [...] »
* * * * *
- Il s’agit d’un agent des chemins de fer français en congés au moment des faits [...]
D'après ce que je vois dans le Petit Robert, l'expression en congé s'écrit au singulier :
Il s’agit d’un agent des chemins de fer français en congé au moment des faits [...]
Line Gingras
Québec
« Hollande félicite et décore quatre passagers » : http://www.ledevoir.com/international/europe/448324/atten...
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27 février 2016
Qu'est-ce qui est essentiel?
- La tenue d’un débat parlementaire cette semaine, suivi d’un vote, est par conséquent bienvenue. Essentiel en fait, même si rien n’oblige le gouvernement [...]
(Manon Cornellier, dans Le Devoir du 10 février 2016.)
La tenue d'un débat est bienvenue, essentielle en fait :
La tenue d’un débat parlementaire cette semaine, suivi d’un vote, est par conséquent bienvenue. Essentielle en fait, même si rien n’oblige le gouvernement [...]
Line Gingras
Québec
« Entre l'arbre et l'écorce » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/462578/entre-l-a...
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19 février 2016
Les villes et ses populations
- L’une des tactiques les plus machiavéliques d’al-Assad et de ses alliés consiste à assiéger les villes et à affamer ses populations.
(Guy Taillefer, dans Le Devoir du 12 février 2016.)
On peut assiéger une ville et affamer sa population; cependant :
L’une des tactiques les plus machiavéliques d’al-Assad et de ses alliés consiste à assiéger les villes et à affamer leurs populations.
L’une des tactiques les plus machiavéliques d’al-Assad et de ses alliés consiste à assiéger les villes et à affamer leur population.
Line Gingras
Québec
« Poutine mène le jeu » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
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04:28 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
15 février 2016
C'est à ces gestes qu'elles n'auraient pas consentis
- Mais la thèse de la poursuite est que c'est à ces gestes violents que les plaignantes n'auraient pas consentis, pas à une relation sexuelle forcée.
(Yves Boisvert, dans La Presse du 15 février 2016.)
Les plaignantes n'auraient pas consenti à quoi? à ces gestes violents. Le complément est placé devant le verbe; toutefois, comme il s'agit d'un complément d'objet indirect, le participe passé doit demeurer invariable :
Mais la thèse de la poursuite est que c'est à ces gestes violents que les plaignantes n'auraient pas consenti, pas à une relation sexuelle forcée.
Line Gingras
Québec
« Des doutes à la pelletée » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert/20...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
21:07 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
14 février 2016
Alazim boum boum
Nouvelle orthographe.
- « Un encouragement à la médiocrité », selon certains, qui dénoncent sur Twitter une réforme inappropriée et inapplicable à l'aide du mot-clic #jesuiscirconflexe. « Bescherelle au secours, les ames de nos auteurs pleurent », s'indigne Isabelle Balkany.
(Suzanne Colpron, dans La Presse du 13 février 2016.)
D'après le Grand vadémécum de l'orthographe moderne recommandée (ouvrage de la linguiste Chantal Contant, spécialiste des rectifications de l'orthographe du français), le mot âme n'est pas visé par les rectifications de l'orthographe.
* * * * *
- Avouez que c'est mêlant. Pardon, melant.
Je félicite la chroniqueuse pour son sens de l'humour, mais je ferai observer, à toutes fins utiles, que les rectifications de l'orthographe ne visent ni l'adjectif mêlant, ni le verbe mêler.
En fait, selon les recommandations, l'accent circonflexe ne disparaît (généralement) que sur les lettres î et û; il est maintenu (« sauf dans de rares cas où il y a concurrence entre deux formes ») sur â, ê et ô.
* * * * *
- À La Presse, vous l'aurez remarqué, on n'écrit pas picnic, mais pique-nique [...]
La graphie pique-nique est certainement correcte. Je suis heureuse de savoir que l'on n'écrit pas picnic à La Presse (picnic, c'est de l'anglais); cependant, d'après ce que je vois dans le Grand vadémécum, l'orthographe recommandée n'est pas picnic, mais piquenique, en un seul mot (pluriel : piqueniques).
L'Office québécois de la langue française a fait paraître une liste alphabétique de mots rectifiés : http://bdl.oqlf.gouv.qc.ca/bdl/gabarit_bdl.asp?id=3190#Le....
Line Gingras
Québec
« La bataille de l'orthographe » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/suzanne-colpron/...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
07:00 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, nouvelle orthographe, journalisme, presse, médias
13 février 2016
Poils folets
Folet, follet; orthographe.
- Levé à 7 h, il convoquait son barbier tous les matins pour lui faire tailler au millimètre les poils folets de son bouc, avant de s’enfermer dans son bureau et d’allonger ses patients sur le divan.
(Légende de l'illustration accompagnant un article d'Isabelle Paré, dans Le Devoir du 12 février 2016.)
Qu'il soit question de feux follets, d'esprits follets ou de poils follets, l'adjectif s'écrit avec deux l :
Levé à 7 h, il convoquait son barbier tous les matins pour lui faire tailler au millimètre les poils follets de son bouc, avant de s’enfermer dans son bureau et d’allonger ses patients sur le divan.
Ce mot n'est pas visé par les rectifications de l'orthographe.
Line Gingras
Québec
« Tous un peu TOC? » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/462...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
05:40 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
12 février 2016
Autour
- Ces éléments d’insatisfaction ont nourri la réflexion autour de l’élaboration de la stratégie 2015-2020, qui est axée autour de la croissance économique, de la gouvernance, de la primauté du droit et de la santé.
(Guillaume Bourgault-Côté, dans Le Devoir du 11 février 2016.)
La répétition n'est pas heureuse :
Ces éléments d’insatisfaction ont nourri la réflexion autour de l’élaboration de la stratégie 2015-2020, qui est axée sur la croissance économique, de la gouvernance, de la primauté du droit et de la santé.
Line Gingras
Québec
« L’aide canadienne plus efficace que le prétendaient les conservateurs » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/462649/haiti-l-a...http://www.ledevoir.com/politique/canada/462649/haiti-l-a...
Traductrice agréée anglais-français, j'offre des services de révision comparative et de révision linguistique.
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
07:05 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
11 février 2016
Un de leur cheval de bataille
- Au premier jour de la reprise des travaux parlementaires, les conservateurs ont fait du [...] projet de pipeline un de leur cheval de bataille [...]
(Marie Vastel, dans Le Devoir du 26 janvier 2016. Merci à monsieur François Lépine pour le signalement.)
On peut écrire que les conservateurs ont fait du projet de pipeline leur cheval de bataille; mais si l'on veut rendre l'idée que c'est un des sujets sur lesquels ils reviennent sans cesse, le pluriel s'impose :
Au premier jour de la reprise des travaux parlementaires, les conservateurs ont fait du [...] projet de pipeline un de leurs chevaux* de bataille [...]
J'aimerais faire observer, par ailleurs, que le pluriel de cheval est toujours chevaux, d'après le Grand vadémécum de l'orthographe moderne recommandée.
Line Gingras
Québec
* Le 11 février à 16 h 15, je vois que la faute a été corrigée.
« Énergie Est enflamme les Communes » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/461201/rentree-p...
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01:15 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
08 février 2016
Haute surveillance
- Il ne faut pas fouiller tellement loin en ville pour dénicher ailleurs en ville des exemples présents ou passé de colériques compulsifs surveillant leurs reporters comme un troupeau.
(Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 8 février 2016.)
Il ne faut pas fouiller tellement loin en ville pour dénicher ailleurs en ville des exemples présents ou passés de colériques compulsifs surveillant leurs reporters comme un troupeau.
Il ne faut pas fouiller tellement loin en ville pour dénicher ailleurs en ville* des exemples présents ou passés* de colériques compulsifs surveillant leurs reporters comme un troupeau.
Line Gingras
Québec
* Le 8 février à 18 h, je vois que la correction a été apportée.
« Les patrons de presse » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/462378/medias-les-...
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06:21 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
03 février 2016
The medium is the massage
- « Avant, les partis formataient le massage et les médias les relayaient pour finalement favoriser un type de candidat. »
(Stéphane Baillargeon citant Karine Prémont, dans Le Devoir du 2 février 2016.)
À moins d'avoir voulu faire allusion au titre anglais – quelque peu surprenant – d'un célèbre ouvrage, madame Prémont a probablement dit :
« Avant, les partis formataient le message* et les médias les relayaient pour finalement favoriser un type de candidat. »
Line Gingras
Québec
* Le 4 février à 15 h 40, je vois que la correction a été apportée.
« La politique du "buzz" » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/461860/la-politiqu...
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23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Tags : journalisme, presse, médias
02 février 2016
D'on ne sait d'où
- Il est vrai que le PQ est resté vague depuis le dernier référendum. Le congrès de 2005 avait bien résolu de tenir un référendum le plus rapidement possible dans un premier mandat, mais on est vite revenu au « moment approprié », qui dépendra lui-même des « conditions gagnantes », venues d’on ne sait d’où.
(Michel David, dans Le Devoir du 2 février 2016.)
La préposition de, marquant la provenance, ne doit être utilisée qu'une fois :
... venues d'on ne sait où*.
... venues on ne sait d'où.
Line Gingras
Québec
* Le 3 février à 17 h, je vois que la correction a été apportée.
« La mouche du coche » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/461846/la-mouche...
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01 février 2016
Millions humains
- [...] l’argent est un puissant moteur pour la prise de décision, les meilleures comme les pires. Et certaines de ces décisions, à commencer par celles qui ont posé il y a plusieurs années les bases d’un réchauffement climatique [...]
(Fabien Deglise, dans Le Devoir du 1er février 2016.)
Rien ne justifie que décision soit au singulier dans le premier cas, et au pluriel par la suite :
[...] l’argent est un puissant moteur pour la prise de décisions*, les meilleures comme les pires. Et certaines de ces décisions, à commencer par celles qui ont posé il y a plusieurs années les bases d’un réchauffement climatique [...]
* * * * *
-
[...] la pollution atmosphérique va continuer à être responsable de la mort prématurée chaque année de 3,3 millions humains sur terre [...]
[...] la pollution atmosphérique va continuer à être responsable de la mort prématurée, chaque année, de 3,3 millions d'humains* sur terre [...]
Line Gingras
Québec
* Le 2 février à 14 h 45, je vois que la correction a été apportée.
« L'argument fallacieux » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/461...
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