04 janvier 2014
Mauvais lien
- Avec Justin Trudeau, le Parti libéral est à réaliser une chose essentielle qui est le passage à une nouvelle génération, ce qu’avait fait à une autre époque son père, Pierre Elliott Trudeau. Celui-ci avait su porter les espoirs de la jeunesse des milieux urbains et se trouvait être la face opposée du Parti conservateur liée aux valeurs traditionnelles.
(Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 4 janvier 2014.)
Comme le contexte l'indique, ce n'est pas la face opposée du Parti conservateur qui était liée aux valeurs traditionnelles, mais le Parti conservateur lui-même :
Avec Justin Trudeau, le Parti libéral est à réaliser une chose essentielle qui est le passage à une nouvelle génération, ce qu’avait fait à une autre époque son père, Pierre Elliott Trudeau. Celui-ci avait su porter les espoirs de la jeunesse des milieux urbains et se trouvait être la face opposée du Parti conservateur, lié aux valeurs traditionnelles.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Le retour du PLC » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/396447/le-retour...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:44 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
03 janvier 2014
Bénédiction
- Le juriste est convaincu des failles du projet péquiste même si un des architectes de la Charte canadienne des droits et libertés, l’ex-sous-ministre Roger Tassé, a donné sa bénédiction au projet du gouvernement péquiste.
(Marco Fortier, dans Le Devoir du 31 décembre 2013.)
Il y a lieu d'éviter la répétition; on pourrait écrire, par exemple :
Le juriste est convaincu des failles du projet péquiste même si celui-ci a reçu la bénédiction d'un des architectes de la Charte canadienne des droits et libertés, l’ex-sous-ministre Roger Tassé, a donné sa bénédiction au projet du gouvernement péquiste.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Soixante professeurs contre la Charte » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/396321/soixante-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:00 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
02 janvier 2014
Raté
- L’enquête montre aussi l’ampleur du retard des bibliothèques des milieux scolaires francophones, qui semble avoir raté le virage numérique.
(Lisa-Marie Gervais, dans Le Devoir du 29 octobre 2013.)
Qu'est-ce qui semble avoir raté le virage numérique? Non pas le retard ni l'ampleur du retard, mais les bibliothèques :
L’enquête montre aussi l’ampleur du retard des bibliothèques des milieux scolaires francophones, qui semblent avoir raté le virage numérique.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« L’état des bibliothèques scolaires laisse à désirer » : http://www.ledevoir.com/societe/education/391180/l-etat-d...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:27 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
30 décembre 2013
Ce dernier, où est-il donc?
- Depuis octobre 2012, la loi canadienne entourant les demandes d'immigration à la suite de mariages est plus sévère afin « de dissuader tout étranger d'avoir recours à un mariage de complaisance », dit Immigration Canada.
Le Canada n'accordera plus automatiquement le statut de résident permanent aux époux parrainés dont la relation date de deux ans ou moins et qui n'ont pas d'enfant avec ce dernier.
(Gabrielle Duchaine, dans La Presse du 30 décembre 2013; texte mis à jour à 8 h 56.)
On veut certainement parler du conjoint, mais pour que ce dernier puisse y renvoyer, il faudrait que ce conjoint soit la dernière personne mentionnée auparavant. Il ne figure cependant nulle part dans le passage qui précède.
Je proposerais :
Le Canada n'accordera plus automatiquement le statut de résident permanent aux époux parrainés dont la relation date de deux ans ou moins et qui n'ont pas d'enfant avec leur conjoint.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Une Québécoise réussit à faire annuler son mariage avec un Cubain » : http://www.lapresse.ca/actualites/national/201312/30/01-4...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
12:25 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
29 décembre 2013
Futur et conditionnel
- J'aurai bientôt 41 ans. Claude Robinson vient enfin d'obtenir justice. Quel âge aurais-je, aura-t-il lui-même, lorsque justice aura véritablement été faite et que Robinson aura récupéré les sommes qui lui reviennent?
(Marc Cassivi, dans La Presse du 24 décembre 2013.)
Rien ne justifie l'emploi du conditionnel, dans le passage à l'étude, alors que les autres verbes évoquant l'avenir sont au futur :
J'aurai bientôt 41 ans. Claude Robinson vient enfin d'obtenir justice. Quel âge aurai-je, aura-t-il lui-même, lorsque justice aura véritablement été faite et que Robinson aura récupéré les sommes qui lui reviennent?
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Robinson a gagné » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/marc-cassivi/201...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:05 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 décembre 2013
Un problème de taille
- Qui plus est, ces scientifiques ont démontré grâce aux images que la taille du faisceau de fibres de matière blanche qui relie les deux régions était de plus petite taille chez les dyslexiques que chez les témoins.
(Pauline Gravel, dans Le Devoir du 23 décembre 2013.)
La taille était de plus petite taille? Il suffisait d'écrire :
Qui plus est, ces scientifiques ont démontré grâce aux images que la taille du le faisceau de fibres de matière blanche qui relie les deux régions était de plus petite taille chez les dyslexiques que chez les témoins.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Le mal de lire » : http://www.ledevoir.com/societe/sante/395853/le-mal-de-lire
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:32 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
27 décembre 2013
Il allait d'accepter?
- L'organisateur en chef m'a aussi écrit qu'il allait rencontrer les gens d'Autisme Québec pour « revoir la situation ». Peut-être même, c'est mon souhait, d'accepter l'an prochain, en prévoyant une supervision accrue, quelques enfants qui ne sont pas [...]
(Mylène Moisan, dans Le Soleil du 23 décembre 2013.)
Si la chroniqueuse était aussi l'organisatrice en chef, elle pourrait écrire :
Je vais rencontrer les gens d'Autisme Québec pour revoir la situation. Je fais même le souhait d'accepter... [Ce serait même mon souhait d'accepter...]
Mais ce n'est pas le cas, et la préposition de (d') ne se raccroche à rien dans le passage à l'étude. (Il allait d'accepter? Il allait rencontrer les gens d'Autisme Québec d'accepter, pour d'accepter, pour revoir d'accepter?)
Je suggérerais, selon l'idée à exprimer :
L'organisateur en chef m'a aussi écrit qu'il allait rencontrer les gens d'Autisme Québec pour « revoir la situation ». Peut-être même, c'est mon souhait, accepter [ou pour accepter] l'an prochain, en prévoyant une supervision accrue, quelques enfants qui ne sont pas [...]
L'organisateur en chef m'a aussi écrit qu'il allait rencontrer les gens d'Autisme Québec afin de « revoir la situation ». Peut-être même, c'est mon souhait, d'accepter l'an prochain, en prévoyant une supervision accrue, quelques enfants qui ne sont pas [...]
L'organisateur en chef m'a aussi écrit qu'il allait rencontrer les gens d'Autisme Québec pour « revoir la situation ». Il envisagerait même, c'est mon souhait, d'accepter l'an prochain, en prévoyant une supervision accrue, quelques enfants qui ne sont pas [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Mes vieux lecteurs » : http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/20...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:25 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
24 décembre 2013
L'apprentissage de la hausse?
- Pas que leur dévouement soit plus important que l’apprentissage de l’effort et de la hausse de l’estime personnelle de tous les jeunes qui ont suivi leur programme.
(David Desjardins, dans Le Devoir du 21 décembre 2013.)
L'apprentissage de la hausse de l'estime personnelle? À mon avis, le chroniqueur a plutôt voulu dire :
Pas que leur dévouement soit plus important que l’apprentissage de l’effort et de la hausse de l’estime personnelle de tous les jeunes qui ont suivi leur programme.
* * * * *
Joyeux Noël à tous!
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« À force de bonté » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/395...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
13:17 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
22 décembre 2013
Le citoyen et leur domicile
- Il proclame surtout que le travail de la NSA sape le sens comme la portée de l’article 4 de la Constitution qui protège la vie privée du citoyen en introduisant un interdit. Contre quoi? Contre « toute perquisition ou saisie déraisonnable concernant leur personne, leur domicile, les documents et biens leur appartenant […] ».
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 18 décembre 2013.)
Leur, qu'il soit adjectif possessif (on dit aussi déterminant possessif) ou pronom personnel, doit renvoyer à un possesseur pluriel. On pouvait écrire :
Il proclame surtout que le travail de la NSA sape le sens comme la portée de l’article 4 de la Constitution, qui protège la vie privée des citoyens en introduisant un interdit. Contre quoi? Contre « toute perquisition ou saisie déraisonnable concernant leur personne, leur domicile, les documents et biens leur appartenant […] ».
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Surveillance contraire à la Constitution – Le coup d’éclat » : http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/395462/s...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
13:59 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
18 décembre 2013
Cherchez l'erreur
- The Sunday People britannique rédige un article pour expliquer que le comédien Roger Moore affirme avoir connu plus de femmes que son personnage James Bond puis écrit ceci quelques jours plus tard : « Nous reconnaissons maintenant sur Sir Roger n’a pas accordé d’entrevue à notre journaliste [...] »
(Stéphane Baillargeon dans le site du Devoir, le 18 décembre 2013 à 12 h 7.)
« Nous reconnaissons maintenant que* Sir Roger n’a pas accordé d’entrevue à notre journaliste [...] »
- The Washington Post a publié que Sarah Palin, candidate républicaine à la vice-présidente défaite était embauchée par le réseau Al Jazeera.
The Washington Post a publié que Sarah Palin, candidate républicaine à la vice-présidence* défaite, était embauchée par le réseau Al Jazeera.
Un texte sur les « erreurs » journalistiques aurait mérité une relecture plus attentive, me semble-t-il.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 20 décembre à 10 h 30, je vois que la correction a été apportée.
« L’année des erreurs, les erreurs de l’année » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/395507/l-annee-des...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
22:42 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
17 décembre 2013
Scéances de rafting
Scéance ou séance; orthographe.
- On dirait que le sort s’acharne sur le Bloc québécois. Déjà fragile après sa dégelée de mai 2011, il a traversé depuis quelques scéances* de rafting éprouvantes [...]
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 17 décembre 2013.)
On écrirait : Dans le pire scénario, ce scélérat s'emparerait du sceptre. Mais il n'empêche que l'on assiste à une séance de cinéma. Le Bloc québécois aurait donc traversé quelques séances de rafting.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* À 23 h 55, je vois que la faute a été corrigée.
« Le Bloc après Daniel Paillé – Existence nécessaire » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/395372/le-bloc-a...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
19:03 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
13 décembre 2013
Dérive
- Les chercheurs avouent par ailleurs ne pouvoir préciser si ces colonnes de vapeur d’eau s’échappant des fractures de la croûte glaciaire proviennent de ce prétendu océan d’eau liquide situé en profondeur sous la surface de glace ou s’ils dérivent d’une eau issue de la fonte de la glace causée par la friction — provoquée par le stress gravitationnel de Jupiter — entre les parois de glace.
(Pauline Gravel, dans Le Devoir du 13 décembre 2013.)
Ce ne sont pas les chercheurs qui dérivent peut-être d'une eau issue de la fonte de la glace, mais les colonnes de vapeur d'eau :
[...] ou si elles dérivent...
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« De la vapeur d’eau s’échappe d’une lune de Jupiter » : http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/39...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
20:24 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
10 décembre 2013
Figures connues
- Mon ami et collègue Fabrice de Pierrebourg a tenté de te contacter toute la journée de mercredi dernier pour que tu commentes la grande amitié de ton candidat Michel Bissonnet avec des figures connues du banditisme municipal, qu'il n'a jamais su reconnaître pour ce qu'ils étaient, dans la grande tradition d'Union Montréal...
(Patrick Lagacé, dans La Presse du 5 novembre 2013.)
Je verrais deux possibilités :
Mon ami et collègue Fabrice de Pierrebourg a tenté de te contacter toute la journée de mercredi dernier pour que tu commentes la grande amitié de ton candidat Michel Bissonnet avec des figures connues du banditisme municipal, qu'il n'a jamais su reconnaître pour ce qu'elles étaient, dans la grande tradition d'Union Montréal...
Mon ami et collègue Fabrice de Pierrebourg a tenté de te contacter toute la journée de mercredi dernier pour que tu commentes la grande amitié de ton candidat Michel Bissonnet avec des personnages connus du banditisme municipal, qu'il n'a jamais su reconnaître pour ce qu'ils étaient, dans la grande tradition d'Union Montréal...
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Mon cher Denis... » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/patrick-lagace/2...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:54 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
07 décembre 2013
Mandela et « ses » bassesses?
- Car pour se réconcilier, il faut être capable de surmonter les instincts qui animent trop souvent nos réactions aux malheurs, insultes et humiliations. Mandela personnifie cette capacité. La revanche, l’affrontement, la rancune n’ont pas été son lot. Parce qu’il n’en voulait pas. Il avait la force morale d’être au-dessus de ses bassesses malgré 27 ans de captivité.
(Manon Cornellier, dans Le Devoir du 7 décembre 2013.)
Je ne pense pas que madame Cornellier ait voulu parler des « bassesses » de Mandela :
La revanche, l’affrontement, la rancune n’ont pas été son lot. Parce qu’il n’en voulait pas. Il avait la force morale d’être au-dessus de ces bassesses malgré 27 ans de captivité.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Éloge de la réconciliation » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/394603/eloge-de-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
19:24 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
06 décembre 2013
Sa rémunération équivalait celle du président
Équivaloir quelque chose, équivaloir à quelque chose; grammaire française; syntaxe.
- Heureusement que sa rémunération équivalait celle du président des États-Unis.
(Gilbert Lavoie, dans Le Soleil du 5 décembre 2013.)
Comme le fait observer Marie-Éva de Villers, le complément du verbe équivaloir se construit avec la préposition à :
Ces recettes équivalent à deux heures de travail. (Multidictionnaire.)
Votre silence équivaudrait à un aveu de culpabilité. (Lexis.)
En valeur nutritive, deux cents grammes de poisson équivalent à cent grammes de viande. (Petit Robert.)
Pour Gilieth la vie d'un homme équivalait à celle d'un lapin. (Mac Orlan, dans le Petit Robert.)
« La République est au-dessus de toute discussion » équivaut à cette croyance : « Le Pape est infaillible! » (Flaubert, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Il fallait écrire :
Heureusement que sa rémunération équivalait à celle du président des États-Unis.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Heureusement qu'on a Amir Khadir » : http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/20...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:42 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
05 décembre 2013
Il l'avait entendu raconté l'histoire
- [...] M. Fournier avait entendu un rabbin raconté l’histoire d’un homme qui, dans la bousculade, avait laissé échapper sa kippa [...]
(Michel David, dans Le Devoir du 16 novembre 2013.)
On écrirait :
Il avait entendu cette histoire reprise par un rabbin.
Il avait entendu un rabbin reprendre [et non pas repris] cette histoire.
Dans la phrase de M. David, il fallait donc l'infinitif :
[...] M. Fournier avait entendu un rabbin raconter l’histoire d’un homme qui, dans la bousculade, avait laissé échapper sa kippa [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La révolte de Fatima » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/392891/la-revolt...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:38 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
04 décembre 2013
Grâce à...
- Grâce aux révélations d’Edward Snowden, ex-employé d’un sous-traitant de la NSA, et de la gestion de ces dernières par le quotidien The Guardian, on sait depuis peu que [...]
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 2 décembre 2013.)
Ce passage n'a de sens que si l'on emploie la bonne préposition après la conjonction et :
Grâce aux révélations d’Edward Snowden, ex-employé d’un sous-traitant de la NSA, et à* la gestion de ces dernières par le quotidien The Guardian, on sait depuis peu que [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 8 décembre à 23 h, je vois que la correction a été apportée.
« L’espionnage de tous et de tout – Une anomalie? » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:02 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
02 décembre 2013
Peu importe où porte...
- D’une année à l’autre, peu importe où porte son regard, le vérificateur général trouve de nouvelles raisons de donner au contribuable la désagréable impression qu’il joue à la fois le rôle de la vache à lait et celui du dindon de la farce.
(Michel David, dans Le Devoir du 30 novembre 2013.)
Je suggérerais :
D’une année à l’autre, peu importe où qu'il porte son regard, le vérificateur général trouve de nouvelles raisons de donner au contribuable la déplaisante impression qu’il joue à la fois le rôle de la vache à lait et celui du dindon de la farce.
- En se basant sur différents critères applicables à toutes les sphères d’activités, aussi bien le secteur public que dans le privé, cette méthode permet d’attribuer un pointage à chaque type d’emploi et permet ainsi les comparaisons.
Il y a plusieurs sphères d'activités dans le secteur public, aussi bien que dans le privé :
En se basant sur différents critères applicables à toutes les sphères d’activités, aussi bien dans le secteur public que dans le privé, cette méthode permet d’attribuer un pointage à chaque type d’emploi, et d'établir ainsi des comparaisons.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Que vaut un député? » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/394008/que-vaut-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:36 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
01 décembre 2013
Les recherches et les montants
- Parallèlement, les montants consacrés aux « recherches non orientées » – celles qui sont « motivées par la curiosité scientifique, avec comme objectif d’augmenter les connaissances », et qui servent aussi au financement de bourses d’études supérieures, comme le décrit Statistique Canada – dégringolent. Elles sont passées de 990 millions de dollars en 2009-2010 à 641 millions deux ans plus tard, un financement réduit de plus du tiers!
(Josée Boileau, dans Le Devoir du 1er août 2013.)
Deux observations :
- Ce ne sont pas les recherches qui dégringolent, et sont passées de 990 millions à 641 millions, mais les montants qui y sont consacrés.
- La place du second tiret, en donnant l'impression que les deux propositions relatives sont coordonnées, rend l'idée que les recherches non orientées sont motivées par la curiosité scientifique, et qu'elles servent aussi au financement de bourses d'études supérieures; il va de soi, cependant, que ce ne sont pas les recherches qui servent à financer des bourses.
On aurait pu écrire :
Parallèlement, les montants consacrés aux « recherches non orientées » – celles qui sont « motivées par la curiosité scientifique, avec comme objectif d’augmenter les connaissances » –, et qui servent aussi au financement de bourses d’études supérieures, comme le décrit Statistique Canada, dégringolent. Ils sont passés de 990 millions de dollars en 2009-2010 à 641 millions deux ans plus tard, un financement réduit de plus du tiers!
Je proposerais toutefois de déplacer certains éléments :
Parallèlement, les montants consacrés au financement de bourses d’études supérieures et aux « recherches non orientées » – celles qui sont « motivées par la curiosité scientifique, avec comme objectif d’augmenter les connaissances » –, comme le décrit Statistique Canada, dégringolent. Ils sont passés de 990 millions de dollars en 2009-2010 à 641 millions deux ans plus tard, un financement réduit de plus du tiers!
Line Gingras
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Québec
« Le fédéral et la science – Toujours moins » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/384114/toujours-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:52 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 novembre 2013
« Troupiaux, troupiaux... »
- Stephen Harper le combattant ne baissera pas les bras même s’il sait maintenant que ses troupes n’ont plus la force qu’ils ont déjà eue.
(Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 27 novembre 2013.)
N'allons pas confondre les troupes et les troupeaux :
Stephen Harper le combattant ne baissera pas les bras même s’il sait maintenant que ses troupes n’ont plus la force qu’elles ont déjà eue.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Élections partielles – Signal d’alarme » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/393703/signal-d-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
07:42 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
27 novembre 2013
C'était bien parti
- Le point de départ de la manifestation était à la place des Festivals. La foule était alors répartie sur une bonne partie de la surface de cette place, située au centre-ville de Montréal.
(Bahador Zabihiyan dans le site du Devoir, le 29 octobre 2013 à 10 h 33.)
Je suggérerais :
Le point de départ de la manifestation était à la place des Festivals. La foule occupait alors répartie sur une bonne partie de la surface de cette place, située au centre-ville de Montréal.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
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« Charte des valeurs : les "Janette" manifestent à Montréal » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/391...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
07:20 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias