24 mai 2013
Nouveauté
- Mieux vaut, au secondaire, faire de l’histoire pour l’histoire; se centrer sur les connaissances. Justement, les thématiques abordées actuellement en 4e seraient reprises dans le cours collégial, qui pourrait comporter trois grands thèmes, par exemple : économique, sociologique et historique.
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 23 mai 2013.)
Un cours d'histoire comportant un thème historique! C'était simple, mais il fallait y penser. À moins que l'on n'ait voulu dire... politique?
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Cours d’histoire au collégial – Souhaitable et faisable » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/378787/souhaitab...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:36 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent
23 mai 2013
L'une d'entre elles
- Les règles d’attribution de contrats de publicité ont été changées, mais sans que cela mette fin à la publicité inutile et coûteuse, comme celle dont on nous abreuve actuellement. L’une d’entre elles fait même la promotion d’un programme qui pourrait ne pas voir le jour.
(Manon Cornellier, dans Le Devoir du 22 mai 2013.)
Le pronom elles ne peut renvoyer qu'à un féminin pluriel; or, il n'y en a qu'un dans la phrase qui précède : les règles d'attribution. La chroniqueuse veut-elle donc nous apprendre qu'une des règles d'attribution de contrats de publicité fait la promotion d'un programme? Cela n'aurait aucun sens; c'est plutôt une des annonces publicitaires qui joue ce rôle. On pouvait écrire :
Les règles d’attribution de contrats de publicité ont été changées, mais sans que cela mette fin aux publicités inutiles et coûteuses, comme celles dont on nous abreuve actuellement. L'une d'entre elles [ou l'une de ces annonces] fait même la promotion d'un programme qui pourrait ne pas voir le jour.
Les règles d’attribution de contrats de publicité ont été changées, mais sans que cela mette fin à la publicité inutile et coûteuse, comme celle dont on nous abreuve actuellement. L’une des annonces fait même la promotion d’un programme qui pourrait ne pas voir le jour.
- [...] s’il y avait vraiment tenu, il aurait, dès la première heure, demandé son avis à la Cour suprême, comme le demandaient plusieurs provinces.
Je suggérerais :
[...] s’il y avait vraiment tenu, il aurait, dès la première heure, demandé son avis à la Cour suprême, comme le souhaitaient plusieurs provinces.
- L’histoire nous montre cependant que le premier réflexe de son gouvernement est de montrer rapidement aux barricades quand un des siens est accusé de contrevenir aux règles.
On peut montrer la porte ou monter aux barricades :
L’histoire nous enseigne cependant que le premier réflexe de son gouvernement est de monter rapidement aux barricades quand un des siens est accusé de contrevenir aux règles.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« L'esprit de la loi » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/378734/l-esprit-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:58 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
22 mai 2013
Journalisme et journaliste, vivants ou morts
- Un journalisme* peut repiquer dans un communiqué les déclarations d’un porte-parole officiel tout en contrebalançant avec des contre-positions.
(Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 21 mai 2013.)
Un journaliste...
- [...] la professeure Nadège Broustau, rare spécialiste québécoise de cet échange complexe entre ces amis ennemis vivants* en symbiose.
Nous n'avons pas affaire ici au contraire de morts, mais, dans le contexte, à un synonyme de se trouvant. S'il était question d'animaux ou de végétaux, on parlerait d'espèces vivant [et non pas vivantes] en symbiose.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 22 mai à 13 h 5, je vois que les deux fautes ont été corrigées.
« Portrait du reporter en baratteur » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/378641/portrait-du...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:18 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
21 mai 2013
Voyez-vous?
- [...] alors qu’il se voyait déjà premier ministre, François Legault ne voyait pas l’urgence d’en revoir la gouvernance [...]
(Michel David, dans Le Devoir du 14 mai 2013.)
On aurait pu écrire, par exemple :
[...] alors qu’il se voyait déjà premier ministre, François Legault ne trouvait pas urgent d’en réexaminer la gouvernance [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La poule sans tête » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/378147/la-poule-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:56 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
20 mai 2013
L'art de s'emparer au pouvoir
- La politique ne devrait pas être l'art de s'emparer et de se maintenir au pouvoir.
(Stéphane Laporte, dans La Presse du 4 mai 2013.)
La politique ne devrait pas être l'art de s'emparer du pouvoir et de s'y maintenir.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« L'amitié rend sourd » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/stephane-laporte...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:02 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
19 mai 2013
Réduite
- Réduit à 140 caractères, une pensée ne peut être que sommaire.
(Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 17 mai 2013.)
Réduite à 140 caractères, une pensée ne peut être que sommaire.
Exprimée en 140 caractères, une pensée ne peut être que sommaire.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Équipe Denis Coderre – Un faux départ » : http://www.ledevoir.com/politique/montreal/378458/un-faux...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
00:16 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
18 mai 2013
Un peu de suite dans les idées
- Il faut des étincelles. Comme celle que Michaël a fait quand il a « buffé » la vieille Opel.
(Mylène Moisan, dans Le Soleil du 17 mai 2013.)
Michaël a fait quoi? Une étincelle, représentée par le pronom celle. Rappelons que le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec le complément d'objet direct, si celui-ci précède le verbe :
Il faut des étincelles. Comme celle que Michaël a faite [...]
- Enfant, il n'a jamais joué aux petites autos. « J'ai toujours aimé travailler avec mes mains. » Jusqu'ici, ils les occupaient à faire des sculptures en bois. Il est en train de faire une grenouille, a déjà fait un dragon.
La chroniqueuse aurait-elle oublié, un instant, le sujet de son article?
Enfant, il n'a jamais joué aux petites autos. « J'ai toujours aimé travailler avec mes mains. » Jusqu'ici, il les occupait à faire des sculptures en bois. Il est en train de faire une grenouille, a déjà fait un dragon.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« L'adolescent "reboulonné" » : http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/20...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:21 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
17 mai 2013
N'oublions pas la proposition principale
- Le sénateur Duffy et deux de ses collègues – l’ex-libéral Mac Harb et l’ancien conservateur Patrick Brazeau, tous deux devenus indépendants – faisant l’objet d’une enquête du Sénat après qu’il fut révélé qu’ils habitaient peut-être principalement la région d’Ottawa, et ce, même s’ils récoltaient des allocations de logement en affirmant que leur résidence principale était à plus de 100 km de la capitale.
(Marie Vastel, dans Le Devoir du 16 mai 2013.)
Bien que la phrase ci-dessus forme un paragraphe et compte plusieurs propositions subordonnées, elle reste incomplète parce qu'on attend toujours la proposition principale. De toute évidence, la journaliste voulait écrire :
Le sénateur Duffy et deux de ses collègues – l’ex-libéral Mac Harb et l’ancien conservateur Patrick Brazeau, tous deux devenus indépendants – faisaient l’objet d’une enquête du Sénat après qu’il fut révélé qu’ils habitaient peut-être principalement la région d’Ottawa, et ce, même s’ils récoltaient des allocations de logement en affirmant que leur résidence principale était à plus de 100 km de la capitale.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Un cadeau de 90 000 $ au sénateur Mike Duffy » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/378353/un-cadeau...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
05:31 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
16 mai 2013
The et de...
- The 3 Mistakes a récemment été tiré un film, Kai Po Che!, bien reçu par les critiques de cinéma.
(Guy Taillefer dans son blogue, L'Inde dans tous ses états, le 15 mai 2013.)
Un film ayant été tiré du roman The 3 Mistakes of My Life, on pourrait peut-être écrire : « De 3 Mistakes a récemment été tiré un film... » Il semblerait toutefois que le journaliste ait confondu l'article anglais et la préposition française.
- Des hindous à l’épiderme drôlement sensibles s’étaient présentés devant lui [...]
C'est leur épiderme qui est sensible.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Ça n’arrive pas que dans les romans » : http://www.ledevoir.com/opinion/blogues/l-inde-dans-tous-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
00:44 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
15 mai 2013
Ses excuses, ces excuses, leurs excuses?
- Les DGE, anciens et actuel, doivent s’expliquer. « Preuves difficiles »… « Pouvoirs insuffisants »… Ses excuses, on les connaît; on les a entendues. Elles ne suffisent pas.
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 13 mai 2013.)
Deux possibilités :
Les DGE, anciens et actuel, doivent s’expliquer. « Preuves difficiles »… « Pouvoirs insuffisants »… Ces excuses, on les connaît; on les a entendues. Elles ne suffisent pas.
Les DGE, anciens et actuel, doivent s’expliquer. « Preuves difficiles »… « Pouvoirs insuffisants »… Leurs excuses, on les connaît; on les a entendues. Elles ne suffisent pas.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Lutte contre la corruption – Des contre-pouvoirs à fortifier » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/378067/lutte-con...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
00:30 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
14 mai 2013
M'avez vu entendu?
- Et quand j'écris que le sport est le refuge des vraies valeurs, en 30 ans, quand m'avez vu entendu parler sérieusement de vraies valeurs?
(Pierre Foglia, dans La Presse du 13 mai 2013.)
Test de lecture et de compréhension, ou relecture un peu trop rapide?
Et quand j'écris que le sport est le refuge des vraies valeurs, en 30 ans, quand m'avez-vous entendu parler sérieusement de vraies valeurs?
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La leçon de français » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/pierre-foglia/20...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:53 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
10 mai 2013
Condamnée de la voir débouler
- Quand je pense à un ado, je pense à Sisyphe, cette divinité grecque condamnée à toujours monter une pierre au sommet de la montage et de la voir toujours débouler.
(Mylène Moisan, dans Le Soleil du 22 avril 2013.)
Quand je pense à un ado, je pense à Sisyphe, cette divinité grecque condamnée à toujours monter une pierre au sommet de la montagne et à la voir toujours débouler.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Sisyphe s'en va-t-au camp » : http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/20...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:29 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
09 mai 2013
Prendre un parti pris
- Avec cet accès à l’alcool dans les aires de jeu des casinos, Loto-Québec prend un parti pris pour le profit au détriment de la santé publique [...]
(Amélie Daoust-Boisvert et Marco Bélair-Cirino, dans Le Devoir du 3 mai 2013.)
Il me semble difficile de prendre un parti qui est déjà pris :
Avec cet accès à l’alcool dans les aires de jeu des casinos, Loto-Québec opte pour le profit au détriment de la santé publique [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Alcool dans les casinos – Le gouvernement péquiste contredit par les experts » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/377...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:45 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
08 mai 2013
Ils craignaient ou ils créaient?
- Embarrassée par cette révélation, Mme Courchesne a dit au Devoir que les médias craignaient un climat de méfiance face à la classe politique. « La démocratie est en grave danger », a-t-elle déclaré.
(Patrick Lagacé, dans La Presse du 6 mai 2013.)
Les médias craignaient un climat de méfiance? Je doute fort qu'ils soient devenus à ce point timorés. Michelle Courchesne, ancienne ministre, reproche en fait aux journalistes de contribuer à l'instauration d'un climat de méfiance à l'égard des politiciens. (Voir cet éditorial et cet autre article du Devoir.) Sans doute le chroniqueur voulait-il écrire :
Embarrassée par cette révélation, Mme Courchesne a dit au Devoir que les médias créaient un climat de méfiance face à la classe politique. « La démocratie est en grave danger », a-t-elle déclaré.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« En cette 18e semaine de l'année... » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/patrick-lagace/2...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:44 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
06 mai 2013
S'ouvrir davantage sur le monde, un défaut?
- Dans un courriel au Devoir, elle explique que son expérience de la couverture internationale sera mise à profit dans l’émission, qui veut s’ouvrir davantage sur le monde, un défaut qu’Errol Duchaine reconnaît.
Mais bon, le même nombrilisme entache tous les secteurs médiatiques ici [...]
(Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 4 mai 2013.)
S'ouvrir davantage sur le monde, ce n'est pas un défaut :
Dans un courriel au Devoir, elle explique que son expérience de la couverture internationale sera mise à profit dans l’émission, que l'on juge trop peu ouverte sur le monde, un défaut qu’Errol Duchaine reconnaît.
Mais bon, le même nombrilisme entache tous les secteurs médiatiques ici [...]
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La clé des champs » : http://www.ledevoir.com/culture/television/377221/la-cle-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:44 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
05 mai 2013
Un crescendo implaccable
Implaccable ou implacable; orthographe.
- Au fil d’un crescendo implaccable, les quolibets se meuvent en violence physique [...]
(François Lévesque dans le site du Devoir, le 2 mai à 12 h 10.)
On écrit implacable, avec un seul c. Cet adjectif vient du latin implacabilis.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Un clip de Xavier Dolan déchaîne les passions en France » : http://www.ledevoir.com/culture/musique/377188/le-clip-de...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:10 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
04 mai 2013
Ils ont obtenu leur diplôme d'étude secondaire
- Utilisée dans un millier d’écoles à travers le monde, la pédagogie Waldorf, qui mêle enseignement intellectuel et l’exercice d’activités artistiques et manuelles (comme le tricot), est controversée. Ses détracteurs l’apparente à une idéologie sectaire [...]
(Lisa-Marie Gervais, dans Le Devoir du 4 mai 2013.)
Utilisée dans un millier d’écoles à travers le monde, la pédagogie Waldorf, qui mêle l'enseignement intellectuel et l’exercice d’activités artistiques et manuelles (comme le tricot), est controversée. Ses détracteurs l’apparentent à une idéologie sectaire [...]
- « [...] 93 % d’entre eux ont obtenu leur diplôme d’étude secondaire », explique Frédérik Boivin, père d’une fillette fréquentant l’école.
Les élèves québécois reçoivent un diplôme d'études secondaires.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Nancy Houston [sic] joint sa voix à celle des défenseurs de la pédagogie Waldorf » : http://www.ledevoir.com/societe/education/377399/nancy-ho...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:21 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
03 mai 2013
Plus qu'étonnant!
- Mais après, il serait tout aussi étonnant que les chiites laissent les sunnites agir à leur guise et dominent de fait le Moyen-Orient.
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 2 mai 2013.)
Je ne vois pas comment les chiites pourraient dominer le Moyen-Orient s'ils laissaient les sunnites agir à leur guise. Sans doute l'éditorialiste a-t-il voulu dire :
Mais après, il serait tout aussi étonnant que les chiites laissent les sunnites agir à leur guise et dominer de fait le Moyen-Orient.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Guerre en Syrie – La régionalisation » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:24 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
30 avril 2013
Ils ont fuit le danger
Fuit ou fui; participe passé du verbe fuir.
- Dans les deux cas, les enfants ont fuit le danger apparent.
(Louis-Denis Ebacher, dans Le Droit du 24 avril 2013.)
Le verbe fuir fait fuit à la troisième personne du singulier du passé simple ou du présent de l'indicatif, mais fui au participe passé :
L'été, les beaux jours ont fui. (Petit Robert.)
Dans les deux cas, les enfants ont fui le danger apparent.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Présumé rôdeur à Aylmer » : http://www.lapresse.ca/le-droit/actualites/justice-et-fai...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:12 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
29 avril 2013
Le retour de l'enfant prodige
Enfant prodige ou enfant prodigue; paronymes.
- Patrick Beauduin, directeur général, et Anne Sérode, directrice de la Première Chaîne, ont travaillé fort depuis deux ans pour convaincre l’enfant prodige de rentrer à la maison publique.
(Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 25 avril 2013.)
Celui « que l'on accueille avec joie à son retour au foyer qu'il avait quitté depuis longtemps » (Petit Robert), c'est l'enfant prodigue :
Patrick Beauduin, directeur général, et Anne Sérode, directrice de la Première Chaîne, ont travaillé fort depuis deux ans pour convaincre l’enfant prodigue de rentrer à la maison publique.
Le petit Wolfgang était un enfant prodige.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Ici Marie-France Bazzo » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/376611/ici-marie-f...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:28 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
27 avril 2013
Ce faisant, leur geste...
- Bersani et toute la direction du parti ont démissionné.
Ce faisant, leur geste a mis en relief la profondeur des divisions qui caractérisent le PD.
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 24 avril 2013.)
Ce faisant et leur geste font pléonasme. Il suffisait d'écrire :
Bersani et toute la direction du parti ont démissionné.
Leur geste a mis en relief la profondeur des divisions qui caractérisent le PD.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« L’Italie sans tête – Impasse à Rome » : http://www.ledevoir.com/international/europe/376476/impas...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:29 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent