20 juin 2013
La gestion et l'efficience
- Dans la première version, on vérifiait si la gestion et l’efficience des Centres de santé et de services sociaux (CSSS) était bonne, ce qui avait permis de conclure qu’elle l’était six fois sur dix.
(Marie-Andrée Chouinard, dans Le Devoir du 18 juin 2013.)
Dans la première version, on vérifiait si la gestion et l’efficience des Centres de santé et de services sociaux (CSSS) étaient bonnes*, ce qui avait permis de conclure qu’elles l’étaient* six fois sur dix.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 20 juin à 15 h, je vois que les corrections ont été apportées.
« Rapport sur la performance des établissements de santé – La qualité des soins gagnerait à être bonifiée » : http://www.ledevoir.com/societe/sante/381080/la-qualite-d...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:42 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
19 juin 2013
Faible résistance
- L’homme embrasse la cause souverainiste, milite, applaudit dans les rues le soir du 15 novembre 1976. « Je découvrais un peuple de résistant* », note le multi-instrumentiste qui se produira mercredi 19 juin sur une scène extérieure des Francofolies.
(Lisa-Marie Gervais, dans Le Devoir du 17 juin 2013.)
Il faut beaucoup de résistants pour faire, véritablement, un peuple de résistants.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 19 juin à 14 h 25, je vois que la faute a été corrigée.
« Point chaud – La francophonie face à la tempête » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/381...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:05 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
18 juin 2013
Une boîte de pandore
Boîte de pandore ou boîte de Pandore; orthographe.
- Mais comme Richard Gold, professeur de droit à McGill, le souligne, pour les élus, c’est là une boîte de pandore*.
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 17 juin 2013.)
Le Petit Robert et le Trésor de la langue française informatisé donnent boîte de Pandore, à l'article « boîte ». La majuscule s'explique aisément : Pandore est la première femme dans la mythologie grecque, envoyée aux hommes avec une jarre contenant tous les maux du monde, et l'espérance au fond.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 18 juin à 14 h 50, je vois que la faute a été corrigée.
« Interdiction de breveter des gènes humains – Un cas type, vite » : http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/38...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:37 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
17 juin 2013
Un legs
- [...] une formidable incursion dans les méandres intimes de sa création et de sa vie, rendue possible par le legs de plus de 1157 œuvres et pièces d’archives consentis en 2010 par son épouse [...]
(Isabelle Paré, dans Le Devoir du 8 juin 2013.)
C'est un legs qui a été consenti. L'accord du participe avec les compléments déterminatifs œuvres et pièces ne serait peut-être pas à écarter absolument, mais à la condition qu'il se fasse au féminin.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Pellan, la soif de créer » : http://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/380143/pella...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
21:24 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
16 juin 2013
Ce dont il dénonce, c'est le peu de temps qu'il dispose*
Que ou dont; grammaire française; syntaxe du français.
- Cherchant à montrer qu’il pouvait tenir ses promesses électorales dans le peu de temps qu’il dispose avant que l’opposition ne le fasse tomber, il a multiplié les projets de loi et les nouvelles politiques.
(Bernard Descôteaux, dans Le Devoir du 15 juin 2013.)
Le pronom relatif que peut être complément d'objet direct :
Il fait chaque année un séjour dans chacune des huit maisons qu'il possède.
On ne dispose pas un certain temps, toutefois, mais d'un certain temps; ce complément d'objet indirect ne peut pas être représenté par le pronom que, mais plutôt par dont :
Cherchant à montrer qu’il pouvait tenir ses promesses électorales dans le peu de temps dont il dispose avant que l’opposition ne le fasse tomber, il a multiplié les projets de loi et les nouvelles politiques.
* * * * *
- Il en est ressorti une impression d’improvisation dont les partis d’opposition n’ont eu de cesse de dénoncer sur le mode « le gouvernement Marois recule une autre fois ».
Cette fois c'est l'inverse : on a utilisé dont là où il faudrait que. Le verbe dénoncer appelle en effet un complément d'objet direct, fonction que ne peut remplir le relatif dont. On dénonce quelqu'un ou quelque chose, dans ce cas-ci une impression d'improvisation, et non de quelqu'un ou de quelque chose, d'une impression d'improvisation. Il fallait écrire :
Il en est ressorti une impression d’improvisation que les partis d’opposition n’ont eu de cesse de dénoncer, sur le mode « le gouvernement Marois recule une autre fois ».
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 16 juin à 21 h, je vois que les deux fautes ont été corrigées.
« Gouvernement Marois – Où donc loge-t-il? » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/380880/ou-donc-l...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:03 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
15 juin 2013
On leur empêche de jouer au ballon rond
- Cette suspension empêche les équipes québécoises de participer à des compétitions interprovinciales ou nationales, mais aussi aux équipes des autres provinces de prendre part à des matchs au Québec.
(Éliane Brisebois, dans Le Devoir du 15 juin 2013.)
On empêche quelqu'un, et non à quelqu'un, de faire quelque chose (j'en ai déjà parlé ici) :
Cette suspension empêche les équipes québécoises de participer à des compétitions interprovinciales ou nationales, mais aussi les équipes des autres provinces de prendre part à des matchs au Québec.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Turban au soccer – Marois indignée » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/380939/marois-in...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
02:27 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
14 juin 2013
Trop ou pas assez
- [...] le droit du public à l’information, la liberté comme la pluralité d’expressions* ont été réduites à une peau de chagrin [...]
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 13 juin 2013.)
À ma connaissance, expression est toujours au singulier dans liberté d'expression; il me semble en outre que pluralité n'évoque pas ici un grand nombre d'expressions, mais de possibilités de s'exprimer. Quant au participe passé du verbe réduire, il doit s'accorder avec les trois sujets, droit, liberté et pluralité. On aurait pu écrire, à mon avis :
[...] le droit du public à l’information, la liberté comme la pluralité d’expression ont été réduits à une peau de chagrin [...]
* * * * *
- Car, il faut le rappeler et le souligner, depuis le Traité* d’Amsterdam signé en 1997 et plus précisément du* Protocole sur l’audiovisuel inclus alors, la présence d’un service public fort et indépendant est « directement lié* aux besoins démocratiques, sociaux et culturels de toute société et au besoin de préserver le pluralisme des médias. »*
Cette phrase appelle quatre observations :
- D'après le Multidictionnaire, les génériques comme traité, accord, convention, pacte « s'écrivent avec une minuscule lorsqu'ils sont suivis d'un nom propre ». Exemple : Le traité de Versailles.
- Le traité d'Amsterdam ne saurait être le traité du Protocole; on voulait dire depuis le Protocole.
- C'est la présence d'un service public qui est liée aux besoins. Si la citation est reproduite telle quelle, soit le participe passé est mal accordé et on devait le signaler par la mention sic, soit il se rapporte à un nom masculin et on devait en tenir compte dans la formulation de la phrase principale.
- Lorsqu'une citation est insérée dans une phrase, la ponctuation de la phrase (ici le point final) se met à l'extérieur des guillemets.
Il aurait fallu écrire :
Car, il faut le rappeler et le souligner, depuis le traité d’Amsterdam signé en 1997 et plus précisément le Protocole sur l’audiovisuel inclus alors, la présence d’un service public fort et indépendant est « directement liée aux besoins démocratiques, sociaux et culturels de toute société et au besoin de préserver le pluralisme des médias ».
Car, il faut le rappeler et le souligner, depuis la signature du traité d’Amsterdam, en 1997, et plus précisément du Protocole sur l’audiovisuel inclus alors, la présence d’un service public fort et indépendant est « directement liée aux besoins démocratiques, sociaux et culturels de toute société et au besoin de préserver le pluralisme des médias ».
* * * * *
- Comme si certaines* vertus ou défauts étaient exclusives* à tel peuple.
Comme si certaines vertus ou certains défauts étaient exclusifs à tel peuple.
* * * * *
- Oui, les grecs* magouillent.
Les noms de peuples prennent la majuscule :
Oui, les Grecs magouillent.
* * * * *
- En un mot, la démocratie européenne est intoxitée*. Par quoi? Les erreurs monstrueuses.
La démocratie européenne est intoxiquée, j'imagine.
Ces phrases sont les dernières de l'éditorial.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 16 juin à 21 h 45, je vois que neuf fautes sur dix ont été corrigées. Elles sont signalées par un astérisque.
« Fermeture de l'audiovisuel grec – Déni de justice » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
16:54 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
12 juin 2013
L'autorisation n'est-il pas un risque?
- L’autorisation, à certains, de porter des signes religieux, n’est-il* pas un risque de « susciter le ressentiment »?
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 12 juin 2013.)
Je suggérerais :
L’autorisation, accordée à certains, de porter des signes religieux ne risque-
t-elle pas de « susciter le ressentiment »?
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 17 juin, je vois que l'on a mis le pronom au féminin.
« Turbans au soccer – Neutralité justifiée » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/380492/neutralit...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:42 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
10 juin 2013
Trop de façons
- Non seulement l’art attire plus que jamais les patrons du capitalisme, mais il a façonné une nouvelle façon de vivre, soutiennent Gilles Lipovetsky et Jean Serroy.
(Jean-François Nadeau, dans Le Devoir du 8 juin 2013.)
Je suggérerais :
Non seulement l’art attire plus que jamais les patrons du capitalisme, mais il a modelé une nouvelle façon de vivre, soutiennent Gilles Lipovetsky et Jean Serroy.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« En aparté – Voyez le portrait » : http://www.ledevoir.com/culture/livres/380080/voyez-le-po...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:51 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
08 juin 2013
On n'en veut pas ici
- Le changement de nom des plateformes de Radio-Canada (RC) suscite de vives réactions négatives. Le principal syndicat des employés la refuse fermement. Un ministre du gouvernement fédéral aussi.
(Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 7 juin 2013.)
Ces trois phrases formant le premier paragraphe de l'article, je ne vois pas ce que le pronom la est censé représenter, sinon le changement de nom :
Le changement de nom des plateformes de Radio-Canada (RC) suscite de vives réactions négatives. Le principal syndicat des employés le refuse fermement. Un ministre du gouvernement fédéral aussi.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Radio-Canada : le changement de nom suscite la grogne » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/380179/radio-canad...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:31 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
06 juin 2013
Contents, non content
- On en est là parce que les conservateurs espèrent partir en vacances plus tôt après avoir adopté le plus grand nombre de projets de loi. Alors, non content de prolonger les heures de séance, ils multiplient les bâillons.
(Manon Cornellier, dans Le Devoir du 5 juin 2013.)
Ce sont les conservateurs, représentés par le pronom ils, qui ne se contentent pas de prolonger les heures de séance; notons que l'adjectif s'accorde, même s'il précède le pronom auquel il se rapporte :
On en est là parce que les conservateurs espèrent partir en vacances plus tôt après avoir adopté le plus grand nombre possible de projets de loi. Alors, non contents de prolonger les heures de séance, ils multiplient les bâillons.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Sous le radar » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/379910/sous-le-r...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
05:03 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
05 juin 2013
De là de tricoter...
- De là à créer un précédent juridique ou, encore, de tricoter une charte des « valeurs québécoises » comme le veut le Parti québécois, il y a un pas à ne pas franchir.
(Francine Pelletier, dans Le Devoir du 5 juin 2013.)
De là à créer un précédent juridique ou, encore, à tricoter une charte des « valeurs québécoises » comme le veut le Parti québécois, il y a un pas à ne pas franchir.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La revanche des crucifix » : http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/37988...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
03:46 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
03 juin 2013
Se réjouir d'une chose ni d'une autre
- Les conservateurs peuvent se réjouir de ne perdre aucun député ni de voir ces derniers associés directement à la fraude en question.
(Manon Cornellier, dans Le Devoir du 25 mai 2013.)
Deux observations :
- Les conservateurs ont deux raisons de se réjouir : ils ne perdent aucun des députés visés par les plaintes de huit citoyens, et aucun de ces députés n'est associé directement à la fraude en question. Comme le verbe se réjouir est employé à l'affirmative, les deux motifs ne doivent pas être coordonnés par ni, mais plutôt par et.
- La chroniqueuse a utilisé ces derniers pour renvoyer à ce qui était un pluriel dans son esprit (les députés visés), mais un singulier dans sa phrase (aucun député).
Je suggérerais d'écrire, par exemple :
Les conservateurs peuvent se réjouir de ne perdre aucun des députés visés et de ne voir aucun de ces derniers associé directement à la fraude en question.
Les conservateurs peuvent se réjouir de ne perdre aucun des députés visés et de n'en voir aucun associé directement à la fraude en question.
Les conservateurs peuvent se réjouir de ne perdre aucun député et de n'en voir aucun associé directement à la fraude en question.
Les conservateurs peuvent se réjouir de conserver tous leurs députés et de n'en voir aucun associé directement à la fraude en question.
- Il a cependant conclu que fraude il y avait bel et bien eue.
Comme je l'ai déjà signalé, le participe passé d'un verbe impersonnel est toujours invariable :
Il a cependant conclu que fraude il y avait bel et bien eu.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Mettre cartes sur table » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/379049/mettre-cartes-sur-table
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
04:37 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
02 juin 2013
Qu'est-ce qui t'es arrivé?
- « [...] dans ta vie personnelle, qu’est-ce qui t’es* donc arrivé de si dérangeant pour que tu sentes ton égalité brimée? »
(Marie-Andrée Chouinard citant Spencer Boudreau, dans Le Devoir du 27 mai 2013.)
Le pronom élidé t' ne représente pas le sujet tu (comme ce serait le cas dans quand est-ce que t'es arrivé?), mais le complément indirect toi, ainsi qu'on le voit aisément si on le remplace par un pronom de la première personne (qu'est-ce qui m'est donc arrivé?). Il fallait écrire :
[...] dans ta vie personnelle, qu’est-ce qui t’est donc arrivé de si dérangeant pour que tu sentes ton égalité brimée?
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 2 juin à 22 h 30, je vois que la faute a été corrigée.
« Point chaud – Peut-on "oser dire que l’on est religieux" »? : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/379...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:26 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
31 mai 2013
L'école privée et leur financement
- Quand il s’agit d’école privée, le débat sur leur financement n’est jamais bien loin.
(Lisa-Marie Gervais, dans Le Devoir du 25 mai 2013.)
Quand il s’agit d’écoles privées, le débat sur leur financement n’est jamais bien loin.
Quand il s’agit d’école privée, le débat sur le financement n’est jamais bien loin.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« La popularité des écoles catholiques explose » : http://www.ledevoir.com/societe/education/379085/la-popul...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:45 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
30 mai 2013
Des pâtisseries à propos desquels...
- Ricardo habite à Union City, au New Jersey, où se trouvent une importante communauté cubaine et une boutique qui fabrique des pâtisseries du terroir à propos desquels on raconte qu’il est tout à fait compréhensible de s’exciter de manière déraisonnable.
(Jean Dion, dans Le Devoir du 23 mai 2013.)
... des pâtisseries du terroir à propos desquelles on raconte...
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« C’est du sport! – Dans le système » : http://www.ledevoir.com/sports/actualites-sportives/37882...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:39 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
29 mai 2013
Ça peut servir
- Dans ses pamphlets, il manie l’invective à la façon d’un Léon Bloy, un ami intime, jamais à court d’épithètes cinglants.
(Gilles Archambault, dans Le Devoir du 18 mai 2013.)
Je rappelle qu'épithète est un nom féminin :
Dans ses pamphlets, il manie l’invective à la façon d’un Léon Bloy, un ami intime, jamais à court d’épithètes cinglantes.
- Le journalisme lui sert de tribune. Il s’en sert comme d’un fouet.
Fouet ou tribune? Par ailleurs, si l'on a voulu produire un effet de style par la répétition du verbe servir, j'ai bien peur d'y être insensible. Je suggérerais donc :
Le journalisme lui sert de tribune. Il utilise sa plume comme un fouet.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Haut en couleur, dites-vous? » : http://www.ledevoir.com/culture/livres/378408/haut-en-cou...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
05:23 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 mai 2013
Pour accomplir de grandes choses
- Encore sous le choc, les Suédois tendent* désormais de comprendre ce qui a pu déclencher de telles violences.
(Libération, dans Le Devoir du 27 mai 2013.)
Encore sous le choc, les Suédois tentent désormais de comprendre ce qui a pu déclencher de telles violences.
- [...] selon la conseillère municipale du parti de la gauche Ann-Margarethe Livh : « Depuis 2006, la majorité a baissé les impôts communaux de un milliard de couronnes [145 millions de dollars], ce qui aurait permis d’accomplir énormément de choses dans les quartiers qui en ont besoin. »
Le fait d'avoir baissé les impôts n'a pas permis d'accomplir énormément de choses, mais la somme dont les dirigeants se sont privés aurait permis de le faire :
[...] selon la conseillère municipale du parti de la gauche Ann-Margarethe Livh : « Depuis 2006, la majorité a baissé les impôts communaux de un milliard de couronnes [145 millions de dollars]; cette somme aurait permis d’accomplir énormément de choses dans les quartiers qui en ont besoin. »
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 2 juin à 22 h 30, je vois que cette faute a été corrigée.
« En Suède, la cité a craqué » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
06:45 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
27 mai 2013
L'être humain est appelé de vivre...
- L’être humain y est appelé à aller toujours plus loin dans la rencontre de l’autre, de vivre avec celui qui est différent, de l’accepter et d’en être accepté.
(Jean-Claude Leclerc, dans Le Devoir du 6 mai 2013.)
L’être humain y est appelé à aller toujours plus loin dans la rencontre de l’autre, à vivre avec celui qui est différent, à l’accepter et à en être accepté*.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
* Le 2 juin à 22 h 30, je vois que la correction a été apportée dans les trois cas.
« Le pape François – Une pensée critique étonnante, même au Québec » : http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/37748...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
05:06 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
26 mai 2013
Encadré
- Lire aussi : Que pense les Québécois des accomodements religieux?
(Encadré accompagnant un article de Marie-Andrée Chouinard dans le site du Devoir, le 25 mai 2013.)
Que pensent les Québécois des accommodements religieux?
Le titre du rapport auquel conduit le lien ci-dessus est pourtant écrit correctement.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Entretien avec Bernard Drainville – Pour une "loi 101 des valeurs" » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/379051/pour-une-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
01:34 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue, Société | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
25 mai 2013
Sur place
- Les écrivains Joséphine Bacon, Laure Morali, Louise Dupré et André Roy, qui participaient à cette virée, ont pu constater sur place la fébrilité extrême qui s'était emparée de la place pour le retour de l'enfant prodigue. Des banderoles partout souhaitaient la bienvenue.
(Chantal Guy, dans La Presse du 9 mai 2013.)
Les écrivains Joséphine Bacon, Laure Morali, Louise Dupré et André Roy, qui participaient à cette virée, ont pu constater sur place la fébrilité extrême qui s'était emparée de la place pour le retour de l'enfant prodigue. Des banderoles partout souhaitaient la bienvenue.
- [...] et une fanfare bruyante qui suivait tous les déplacements de l'écrivain dans les multiples points où il était attendu.
À l'école
Le point culminant aura été le passage du Prix Médicis à son ancien lycée Faustin-Soulouque.
... dans les multiples lieux où il était attendu.
Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec
« Dany Laferrière de retour à Petit-Goâve » : http://www.lapresse.ca/arts/livres/201305/09/01-4649092-d...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
07:46 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias