15 juin 2009
Par le biais de
Par le biais de; par le billet de.
- Le Québec, par le billet de son Assemblée nationale, s'y oppose farouchement. (Lise Payette.)
Par le billet de? Madame Payette a sans doute voulu dire par le biais de. Je lis dans le Petit Robert, cependant, que biais désigne un « moyen détourné, artificieux d'atteindre un but ». Marie-Éva de Villers signale de fait que par le biais de signifie « par le moyen détourné de »; cette locution, précise-t-elle, « ne devrait pas s'employer au sens neutre » :
Par le biais d'accointances politiques. (Petit Robert.)
Ils ont obtenu cette subvention par le biais de leurs relations haut placées. (Multidictionnaire.)
Camil Chouinard formule un avis semblable à ce que l'on trouve dans le Petit Robert. Dans la phrase qui nous occupe, je suggérerais par l'intermédiaire de, par le truchement de.
Line Gingras
Québec
Voir aussi cet article de la Banque de dépannage linguistique, qui apporte des précisions très intéressantes : http://66.46.185.79/bdl/gabarit_bdl.asp?Th=2&t1=&...
« L'ère des convictions molles » : http://www.ledevoir.com/2009/06/12/254633.html
01:38 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
31 mai 2009
Elle est la première a occupé le poste
- Elle est la première femme a occupé le poste depuis sa création... (Stéphane Baillargeon, dans Sismographe.)
On n'est pas le premier a fait quelque chose, mais à faire quelque chose :
Elle est la première femme à obtenir cette récompense.
Elle est la première à reconnaître ses torts.
Elle est la première à vouloir s'engager.
Elle est la première femme à occuper le poste...
Line Gingras
Québec
« Des poètes officiels » : http://carnetsdudevoir.com/index.php/sismographe/C114/
02:14 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
27 mai 2009
Un avantage festif?
- Il existe évidemment d'autres méthodes de mobilisation qui permettent de souder une équipe [...] mais l'utilisation des percussions, selon Louis Bellemare, offre un net avantage, outre celui d'être festif. (Pierre Vallée.)
Qu'est-ce qui est festif? Je ne crois pas que ce soit l'avantage, mais l'utilisation des percussions :
... l'utilisation des percussions, selon Louis Bellemare, offre un net avantage, outre celui d'être festive.
On écrirait de même :
Cette concurrente jouit d'un net avantage, outre celui d'être particulièrement talentueuse.
Line Gingras
Québec
« Mobilisation – Des tambours pour faire l'appel des troupes » : http://www.ledevoir.com/2009/05/16/250706.html
18:03 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
21 mai 2009
La voie qui crie dans le désert
- « Nous avons tous une voie intérieure en nous, mais il y a trop de bruit, de panique, de distraction, il faut baisser le volume. » (Carl Honoré, cité par Clairandrée Cauchy.)
S'il faut baisser le volume, j'imagine que c'est pour entendre la voix intérieure (en nous, cela va de soi), celle qui nous indique la voie à suivre.
Line Gingras
Québec
« L'entrevue – Éloge de la candeur » : http://www.ledevoir.com/2009/05/19/251083.html
06:19 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, orthographe, journalisme, presse
19 mai 2009
Un fan et ses idoles
- Virtuellement, le réseau offre la possibilité de pépier directement avec Martha Stewart, Anderson Cooper ou Oprah Winfrey, en assumant qu'ils rédigent eux-mêmes leurs courts messages. (Hugo Dumas, dans La Presse.)
Assumer que, employé au sens de supposer que, est tenu pour un anglicisme. J'ai déjà écrit un billet sur la question.
- Un fan, un vrai, adore connaître les moindres détails de la vie de ses idoles, ce qu'il grignote (des Doritos?) dans le bus de tournée, ce qu'il commande au bar de l'hôtel (vodka-soda, vraiment?).
Le fan s'identifierait-il à ses idoles au point de ne plus faire la distinction entre elles et lui?
Line Gingras
Québec
« Twit, twittons, Twitter » : http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/hugo-dumas/200905/16/01-857166-twit-twittons-twitter.php
00:45 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, anglicismes, journalisme, presse
17 mai 2009
Le rapport rapporte
- ... elles ont soutenu avoir dû faire du travail ménager à la maison et à la clinique de chiropratique du frère de Mme Dhalla et d'avoir fait des heures supplémentaires non payées. (Manon Cornellier.)
Les deux propositions infinitives sont compléments d'objet direct du verbe soutenir, et doivent donc se construire de la même façon :
... elles ont soutenu avoir dû faire du travail ménager [...] et avoir fait des heures supplémentaires non payées.
- Le NPD a exprimé son désaccord, alors que les libéraux et les bloquistes se sont dissociés de quelques recommandations. Au bout du compte, cependant, tous ces députés ont décidé d'un commun accord de reprendre le travail et de chercher des solutions.
On pouvait éviter la répétition :
... Au bout du compte, cependant, tous ces députés se sont entendus pour reprendre le travail et chercher des solutions.
- Le rapport rapporte une liste de problèmes vécus par les travailleurs temporaires étrangers, comme le paiement de salaires inférieurs à ceux prévus, le non-paiement des heures supplémentaires, l'imposition de longues heures de travail sans pauses, des milieux de vie inadéquats, la confiscation des passeports et d'autres documents appartenant aux travailleurs, le refus de soins médicaux, et ainsi de suite.
Le rapport signale de nombreux problèmes vécus par les travailleurs temporaires étrangers, comme le paiement de salaires inférieurs [...] et le refus de soins médicaux.
Le rapport dresse la liste des problèmes vécus par les travailleurs temporaires étrangers : paiement de salaires inférieurs...
Line Gingras
Québec
« Détournement de comité » : http://www.ledevoir.com/2009/05/13/250150.html
17:19 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
07 mai 2009
Relevons le relevé
- La majorité des sujets qu'il mentionne relèvent de la compétence des provinces.
Dans son discours de samedi, il ne l'a jamais relevé. (Manon Cornellier.)
Les deux phrases se suivent, même si l'on a changé de paragraphe. J'essaierais donc d'éviter la répétition :
... Dans son discours de samedi, il ne l'a jamais signalé.
... Dans son discours de samedi, il l'a passé sous silence.
Line Gingras
Québec
« Le test du réel » : http://www.ledevoir.com/2009/05/06/249101.html
01:03 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
26 avril 2009
Appris, féminin pluriel
Appris au féminin pluriel; appris, apprises; accord du participe passé employé avec l'auxiliaire avoir; grammaire française; orthographe d'accord.
- ... les techniques de relaxation de la méditation transcendantale, que les Beatles ont appris de son fondateur... (AFP.)
Les Beatles ont appris quoi? des techniques. Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec le complément d'objet direct, si celui-ci est placé devant le verbe :
... les techniques de relaxation de la méditation transcendantale, que les Beatles ont apprises...
Line Gingras
Québec
« Paul McCartney et Ringo Starr réunis sur scène à New York » : http://www.cyberpresse.ca/arts/spectacles/musique/200904/05/01-843771-paul-mccartney-et-ringo-starr-reunis-sur-scene-a-new-york.php
05:22 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
22 avril 2009
La troisième, dont deux...
Numéral ordinal; grammaire française; syntaxe du français.
- Peu avant la troisième visite de Barack Obama en Irak, dont deux avant son assermentation, l'explosion d'une voiture piégée a tué neuf personnes dans un quartier chiite de Bagdad. (Amélie Daoust-Boisvert.)
Le pronom relatif dont renvoie à un ensemble dont on extrait une partie; cet ensemble ne peut être exprimé par un déterminant (ou adjectif) numéral ordinal, qui marque le rang et désigne donc un seul élément. On dit deux des trois, et non deux de la troisième.
Dans un contexte différent, on pourrait écrire : Barack Obama a fait trois visites en Irak, dont deux avant son assermentation.
En ce qui concerne la phrase qui nous occupe, je proposerais plutôt :
Peu avant la troisième visite de Barack Obama en Irak, les deux premières ayant eu lieu avant son assermentation, l'explosion d'une voiture piégée a tué neuf personnes dans un quartier chiite de Bagdad.
Line Gingras
Québec
« Appel d'Obama à la réconciliation » : http://www.ledevoir.com/2009/04/08/244497.html
06:17 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : langue française, grammaire, syntaxe, journalisme
20 avril 2009
Sans titre
- La château aux longs rideaux dans l'eau (Line Gingras)
Oui, vous avez bien lu. C'était en première page du programme de notre concert du 19 avril : un court texte de présentation, avec mon nom au bas; et dans le titre, en gros caractères bien lisibles, une énorme faute d'étourderie.
Vous me dites que l'erreur est humaine, qu'une coquille, allons, ça n'a pas d'importance. C'est trop gentil d'essayer de me consoler. Trop. Car si j'avais effectivement laissé passer, dans un titre, une coquille aussi grossière, j'aurais fort à rougir. Je ne peux pas me permettre une faute de ce genre, même si pour d'autres c'est une bagatelle : en qualité de professionnelle de l'écriture, je me sentirais indigne de la confiance de mes clients. Un traducteur, un réviseur d'expérience le sait, qu'il faut relire les titres avec une attention extrême.
Ce n'est pas moi qui ai commis cette impolitesse à l'égard du lecteur, cette bourde que j'aurais beaucoup de mal à me pardonner, si j'en étais responsable. Elle ne m'a pas échappé non plus à la relecture, ce qui ne vaudrait pas mieux; le titre est un ajout. En d'autres occasions semblables, sachant que je ne reverrais pas la version finale de mon texte avant l'impression du programme, j'avais insisté pour que mon nom ne paraisse pas. Cette condition n'a pas été respectée cette fois. Et cette faute bête, vraiment trop bête qui m'est attribuée, je la ressens comme une atteinte à mon intégrité professionnelle.
Fin de ma collaboration.
Line Gingras
08:46 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : langue française, coquilles
17 avril 2009
Plutôt ou plus tôt
Plus tôt ou plutôt; homonymes; orthographe.
- Pour le père, le premier choc est survenu lorsque les policiers sont arrivés chez lui dans la nuit de mercredi à jeudi en demandant s'il était le propriétaire d'une automobile que des agents avaient poursuivie plutôt. C'était Martine qui était au volant. (Jean-François Néron, dans Le Soleil.)
Le contraire de plus tard, c'est plus tôt. On écrirait cependant :
Le pédopsychiatre a dû envoyer Martine au centre jeunesse plutôt qu'à l'hôpital.
Line Gingras
Québec
« Adolescente suicidaire : des soins inappropriés, dénonce le père » : http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/sante/200903/30/01-841821-adolescente-suicidaire-des-soins-inappropries-denonce-le-pere.php
02:31 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : langue française, orthographe, journalisme, presse
14 avril 2009
Apprendre, prendre et reprendre
- D'après ce que l'on a pu apprendre, c'est M. Ecclestone lui-même qui aurait pris l'initiative de reprendre les discussions avec les autorités au Canada. (Jean Dion.)
Je suggérerais :
Il semble que ce soit à l'initiative de M. Ecclestone lui-même que les discussions ont repris avec les autorités au Canada.
À moins de commencer la phrase par la formule choc du journalisme d'enquête : « Selon des sources, c'est à l'initiative... »
Line Gingras
Québec
« Formule 1 – Grand Prix du Canada : les ponts se reconstruisent » : http://www.ledevoir.com/2009/04/14/245624.html
03:28 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
12 avril 2009
Trois petits tours
Inversion du sujet; grammaire française; syntaxe; orthographe d'accord.
- « Elle m'a montré les tours que savaient faire son chien... » (Anna del Peschio, citée par Catherine Handfield dans La Presse.)
Les tours ne savent pas faire le chien :
Elle m'a montré les tours que savait faire son chien...
Line Gingras
Québec
« Double meurtre à Laval : la mère arrêtée » : http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/justice-et-faits-divers/200903/31/01-842164-double-meurtre-a-laval-la-mere-arretee.php
19:50 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
05 avril 2009
L'armée et la police
- - Augmenter les efforts de formation de l'armée et de la police afghanes. Ils devront, dans quelques années, pouvoir s'occuper de la sécurité du pays. (Alec Castonguay.)
Ce ne sont pas les efforts qui seront chargés de la sécurité du pays, mais l'armée et la police; dans un texte soigné, ces deux noms devraient normalement être représentés par un pronom du même genre : elles.
Line Gingras
Québec
« Comment sortir l'Afghanistan du bourbier? » : http://www.ledevoir.com/2009/04/04/243790.html
23:58 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : langue française, grammaire, journalisme, presse
04 avril 2009
Tout seul, tout seuls
Seul, variable ou invariable; grammaire; orthographe d'accord.
- « Les gens veulent tout régler, tout seul. Parfois, il faut faire face à l'impuissance et ce n'est pas tout le monde qui veut aller dans ces zones-là », poursuit la professeure. (Éric Lallier, dans Le Nouvelliste.)
Tout, adverbe, est invariable devant un adjectif masculin; mais seul, adjectif, doit s'accorder – dans le cas présent avec gens, masculin pluriel :
Les gens veulent tout régler, tout seuls.
Line Gingras
Québec
« "On va peut-être briser le mythe du superman" » : http://www.cyberpresse.ca/le-nouvelliste/mauricie/200903/02/01-832391-on-va-peut-etre-briser-le-mythe-du-superman.php
18:48 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
27 mars 2009
Utilisation interdit
- Les dirigeants du soccer anglais ont par la suite décrété que l'utilisation d'un iPod n'était interdit par aucun règlement... (Jean Dion.)
Qu'est-ce qui n'était pas interdit? L'utilisation d'un iPod*. Le participe passé doit s'accorder avec le noyau du groupe sujet :
... l'utilisation d'un iPod n'était interdite par aucun règlement...
Line Gingras
Québec
* L'iPod est une marque de baladeur à disque dur, d'après ce que je vois dans le Grand dictionnaire terminologique.
« Et puis euh – Sports Moins » : http://www.ledevoir.com/2009/03/26/241786.html
03:56 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
25 mars 2009
Parenthèse
Parenthèse et phrase complète; syntaxe.
- Il y eut pourtant (apparence) d'efforts... (Marie-Andrée Chouinard.)
Une parenthèse que l'on insère dans une phrase doit pouvoir en être retranchée sans que la formulation devienne grammaticalement incorrecte. Or, on n'écrirait jamais : Il y eut pourtant d'efforts. Je proposerais donc :
Il y eut pourtant des efforts (en apparence)...
Line Gingras
Québec
« Décrochage scolaire – L'État décroché » : http://www.ledevoir.com/2009/03/19/240399.html
20:09 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, syntaxe, journalisme, presse
18 mars 2009
N'en n'ont
- Mais les Elman n'en n'ont pas parlé avec Couillard... (Robert Dutrisac.)
Ils n'ont pas parlé de cela : ils n'en ont pas parlé. Un seul ne.
Line Gingras
Québec
« L'opposition crie au conflit d'intérêts – Ministre, il cherchait un emploi » : http://www.ledevoir.com/2009/03/18/240213.html
06:24 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, journalisme, presse
14 mars 2009
Rien
- Des fous de Dieu, des fourbes, des tyrans, rien de cela nous est étranger. (Denise Bombardier.)
Le pronom indéfini rien, lorsqu'il a un sens négatif, est généralement employé avec ne :
Rien n'est trop beau pour lui.
Rien ne dit qu'il ait tort.
(Exemples tirés du Petit Robert.)
Rien de cela ne nous est étranger.
Line Gingras
Québec
« Sans issue? » : http://www.ledevoir.com/2009/03/07/237778.html
19:06 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, journalisme, presse
05 mars 2009
Morphée à la rescousse
- Alors que je suis en général plutôt réceptif à la musique de John Adams, les sons initiaux pachydermiques de l'instrument, le non-mélange avec l'orchestre, le « melting-pot » faussement hindou et le vide de l'inspiration m'ont tellement agacés que Morphée est venue à mon secours.
Le cauchemar éveillé s'est ainsi transformé, par instants, en roupillon salutaire. (Christophe Huss.)
Quel que soit le nombre de sujets, c'est avec le complément d'objet direct, s'il est placé avant le verbe, que s'accorde le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir. [L]es sons initiaux pachydermiques de l'instrument, le non-mélange avec l'orchestre, le « melting-pot » faussement hindou et le vide de l'inspiration ont agacé qui? M', c'est-à-dire moi, donc le chroniqueur : ... m'ont tellement agacé...
Je lis par ailleurs, dans le Petit Robert des noms propres, que Morphée est souvent représenté « comme un jeune homme ailé ». D'après le Petit Larousse illustré, c'est le « dieu grec des Songes ». J'écrirais donc que Morphée est venu à mon secours.
Je tâcherais toutefois d'abréger le roupillon...
Line Gingras
Québec
« Concerts classiques – Cauchemar éveillé » : http://www.ledevoir.com/2009/03/05/237318.html
04:11 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
04 mars 2009
Des questions
- L'abolition de l'Agence de la fonction publique et le transfert de ses responsabilités touchant les langues officielles au Conseil du Trésor soulève toujours des questions. (Paul Gaboury, dans Le Droit.)
Qu'est-ce qui soulève des questions? L'abolition de l'Agence de la fonction publique et le transfert de ses responsabilités touchant les langues officielles au Conseil du Trésor. Le verbe a deux sujets bien distincts, et doit donc se mettre au pluriel : soulèvent.
Line Gingras
Québec
« La capacité bilingue d'Ottawa est en jeu » : http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites/ottawa-est-ontarien/200902/27/01-831609-la-capacite-bilingue-dottawa-est-en-jeu.php
00:05 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme