14 mai 2012
Lui aussi
- À la guerre comme à la guerre, la propagande gouvernementale a aussi tout fait pour écraser un adversaire décrit par lui aussi comme antidémocratique, fanatique ou inconscient.
(Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 14 mai 2012.)
Ou bien le pronom renvoie à propagande, ou bien il renvoie à gouvernement. Je verrais deux possibilités :
À la guerre comme à la guerre, la propagande gouvernementale a aussi tout fait pour écraser un adversaire décrit par elle aussi comme antidémocratique, fanatique ou inconscient.
À la guerre comme à la guerre, la propagande du gouvernement a aussi tout fait pour écraser un adversaire décrit par lui aussi comme antidémocratique, fanatique ou inconscient.
Line Gingras
Québec
« Médias – De guerre d’image lasse » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/349983/medias-de-g...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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13 mai 2012
Ce dernier, à bien distinguer de ces derniers
- En effet, il faut souligner que l'offensive en question a été conçue et poursuivie par le réseau Haqqani. Or il se trouve que ce dernier existait avant les talibans, et que s'il entretient des liens avec ces derniers, il a toujours pris un soin méticuleux à ne pas y être inféodé.
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 18 avril 2012.)
Je suggérerais :
Or, il se trouve que celui-ci existait avant les talibans, et que s'il entretient des liens avec ces derniers, il a toujours pris un soin méticuleux à ne pas y être inféodé.
Line Gingras
Québec
« Conflit afghan – Horizon brouillé » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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12 mai 2012
Empiéter sur leur droit à leur droit?
- En voulant forcer les Montréalais à manifester à visage découvert et en les obligeant à fournir leur itinéraire sous peine de lourdes amendes (de 500 $ à 3000 $), Montréal s’apprête à empiéter sur leur droit à la liberté d’expression, à la liberté d’association, et peut-être même à leur droit à la vie privée [...]
(Brian Myles, dans Le Devoir du 12 mai 2012.)
On a plutôt voulu dire :
[...] Montréal s’apprête à empiéter sur leur droit à la liberté d’expression, à la liberté d’association, et peut-être même sur leur droit à la vie privée [...]
Line Gingras
Québec
« Le nouvel ennemi public numéro 1 » : http://www.ledevoir.com/societe/justice/349972/le-nouvel-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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11 mai 2012
Singulier ou pluriel?
- Mais les policiers auraient-ils pu réagir autrement à un groupe de manifestants qui a tenté de s’introduire dans l’hôtel où se tenait le conseil du PLQ, armés de projectiles?
(Lisa-Marie Gervais, dans Le Devoir du 10 mai 2012.)
La proposition relative qui a tenté de s'introduire dans l'hôtel et le syntagme armés de projectiles se rattachent tous deux à un groupe de manifestants; il serait donc souhaitable, à mon avis, que les deux s'accordent avec le même terme – soit un groupe, soit manifestants. J'opterais pour le pluriel, parce qu'il me vient l'image de plusieurs individus armés chacun d'un ou de plusieurs projectiles :
Mais les policiers auraient-ils pu réagir autrement à un groupe de manifestants qui ont tenté de s’introduire dans l’hôtel où se tenait le conseil du PLQ, armés de projectiles?
En l'absence du syntagme armés de projectiles, j'aurais plutôt mis le verbe de la relative au singulier, comme l'a fait la journaliste, parce que j'aurais eu tendance à voir le groupe comme un tout; mais le pluriel aurait été correct également.
Line Gingras
Québec
« Manifestation violente à Victoriaville – Une enquête publique est réclamée » : http://www.ledevoir.com/societe/education/349716/une-enqu...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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10 mai 2012
Elle s'est écrié
Elle s'est écrié, elle s'est écriée; elles se sont écrié, elles se sont écriées; ils se sont écrié, ils se sont écriés; s'écrier, accord du participe passé du verbe pronominal; verbe essentiellement pronominal; grammaire française; orthographe d'accord.
- « Les forces policières ont fait un travail catastrophique et épouvantable et ont mis en danger la vie des gens », s’est écrié Johanne Nasstrom, coporte-parole de la Coalition.
(Lisa-Marie Gervais, dans Le Devoir du 10 mai 2012.)
Comme le signale Marie-Éva de Villers, le participe passé de s'écrier, verbe essentiellement pronominal (c'est-à-dire qui n'existe qu'à la forme pronominale), « s'accorde toujours en genre et en nombre avec le sujet du verbe » :
« Les forces policières ont fait un travail catastrophique et épouvantable et ont mis en danger la vie des gens », s’est écriée Johanne Nasstrom, coporte-parole de la Coalition.
Line Gingras
Québec
« Manifestation violente à Victoriaville – Une enquête publique est réclamée » : http://www.ledevoir.com/societe/education/349716/une-enqu...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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09 mai 2012
Aucune des dépenses ne correspondent
- [...] aucune des dépenses remboursées ne correspondent à la définition de la recherche et du secrétariat.
(Kathleen Lévesque, dans Le Devoir du 28 avril 2012.)
Le verbe correspondre doit s'accorder avec le noyau du groupe sujet, aucune :
[...] aucune des dépenses remboursées ne correspond à la définition de la recherche et du secrétariat.
Line Gingras
Québec
« Utilisation des fonds publics à des fins partisanes – Un problème généralisé, selon Québec » : http://www.ledevoir.com/politique/villes-et-regions/34874...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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08 mai 2012
Énergie carboneneutre
- M. Arcuri représente la société Énergie carboneutre, une firme spécialisée dans la décontamination des sols, dont les études techniques ont été réalisées par Génivar. En mai 2010, Énergie carboneneutre obtient du ministère l’autorisation qu’elle réclamait.
(Michel David, dans Le Devoir du 3 mai 2012.)
L'entreprise s'appelle Énergie Carboneutre, d'après ce qu'indique une recherche Google.
Line Gingras
Québec
« Le respect perdu » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/349080/le-respec...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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07 mai 2012
Pronom possessif
- Comme le clamait une autre affiche, hier : « Votre crise, on n'y croit pas, votre dette, on n'en veut pas. » Remarquez l'emploi du pronom possessif. Votre crise. Pas du tout la nôtre...
(Agnès Gruda, dans La Presse du 2 mai 2012.)
Votre n'est pas un pronom, mais un adjectif ou déterminant possessif. On aurait pu écrire :
Remarquez l'emploi du possessif.
Il y a néanmoins un pronom possessif dans le passage à l'étude : la nôtre.
Line Gingras
Québec
« Toulouse la rose » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/agnes-gruda/2012...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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06 mai 2012
Elle croit qu'une plus grande proportion soit versée
- Lors d’un conseil général, les militants libéraux n’ont pas de grandes décisions prendre, rien qui pourrait prendre beaucoup d’importance dans une campagne électorale.
(Robert Dutrisac, dans Le Devoir du 5 mai 2012.)
Lors d’un conseil général, les militants libéraux n’ont pas de grandes décisions à prendre, rien qui pourrait revêtir beaucoup d’importance dans une campagne électorale.
- La Commission politique croit qu’une plus grande proportion des surplus à venir soit versée au Fonds des générations afin de réduire [...] Elle souhaite également que [...]
Selon Marie-Éva de Villers, le verbe croire, « au mode affirmatif [...], se construit avec la conjonction que suivie de l'indicatif »; Hanse et Blampain estiment que le conditionnel est également possible, « s'il s'agit d'une éventualité ». Cependant, si l'on se contentait ici de remplacer soit versée par sera versée ou serait versée, on rendrait une idée bien différente de celle que le journaliste a voulu exprimer, si j'ai bien compris. Je suggérerais plutôt :
La Commission politique croit qu’une plus grande proportion des surplus à venir doit être [ou devrait être] versée au Fonds des générations afin de réduire [...] Elle souhaite également que [...]
Line Gingras
Québec
« "La politique n’est pas un long fleuve tranquille" » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/349360/la-politi...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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05 mai 2012
Les artistes appuieraient donc la hausse?
- Conscients que l'opinion publique est divisée, les artistes espèrent que ceux qui n'appuient pas la hausse seront sensibles à leurs arguments et changeront d'avis quand ils entendront Guylaine Tremblay, Fred Pellerin ou le Dr Vadeboncœur leur expliquer leur position.
(Nathalie Petrowski, dans La Presse du 2 mai 2012.)
Les artistes dont il s'agit appuient les étudiants qui s'opposent à la hausse des droits de scolarité; ils n'appuient donc pas la hausse. Si j'ai bien suivi, ils espèrent que ceux qui appuient la hausse seront sensibles à leurs arguments et changeront d'avis quand ils entendront Guylaine Tremblay, Fred Pellerin ou le Dr Vadeboncœur leur expliquer leur position.
Line Gingras
Québec
« Le zoom arrière des artistes » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/nathalie-petrows...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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04 mai 2012
Kant Nagano et compagnie
- Nelson Freire (piano), Orchestre symphonique de Montréal, Kant Nagano.
(Encadré d'un article de Christophe Huss, dans Le Devoir du 4 mai 2012.)
Kent Nagano.
- [...] les transitions miteuses d’un second volet au lignes amorphes [...]
[...] les transitions miteuses d’un second volet aux lignes amorphes [...]
- À la sortie, vers le métro, trois excellents musiciens chantaient du Simon et Garfunfel avec talent et envie.
Monsieur Huss voulait parler de Simon et Garfunkel.
Line Gingras
Québec
« Manque de feu sous la choucroute! » : http://www.ledevoir.com/culture/musique/349278/manque-de-...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
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03 mai 2012
Le printemps arable
- [...] les dérapages avec les casseurs armés de bâtons de baseball, les policiers qui ont pris le mors aux dents et les médias étrangers qui jettent un regard médusé sur ce printemps qu'on qualifie d'érable à défaut d'arable [...]
(Michèle Ouimet, dans La Presse du 1er mai 2012.)
Madame Ouimet voulait faire allusion, je pense, au printemps arabe.
Line Gingras
Québec
« Le temps file » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/michele-ouimet/2...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
20:58 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
02 mai 2012
Elle se fait rassurante et assure...
- La haute direction de la société d’État se fait au contraire rassurante et assure que les règlements éthiques garantissant d’indépendance journalistique prévalent toujours.
(Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 2 mai 2012.)
La haute direction de la société d’État se fait au contraire rassurante et affirme que les règlements éthiques garantissant l'indépendance journalistique prévalent toujours.
- M. Dubé explique que la révision du Code de conduite découle de l’imposition d’un code de valeurs et d’éthiques qui s’applique à l’ensemble des institutions fédérales depuis le 21 décembre.
Comme le montre une recherche Google, il s'agit d'un code de valeurs et d'éthique.
Line Gingras
Québec
« Code de déroute » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/348983/code-de-der...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:57 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
01 mai 2012
Les messagers et son message
- Sur ce terreau, l’expression des contre-pouvoirs est facile à orchestrer, sans questions gênantes, sans débats éclairés, en passant par des images fortes, des attaques de messagers plutôt que de son message et par l’émotion – dont la peur fait partie – pour faire vibrer les masses.
(Fabien Deglise, dans Le Devoir du 1er mai 2012.)
[...] en passant par des images fortes, des attaques de messagers plutôt que de leur message [...]
Line Gingras
Québec
« #chroniquefd – Populisme 2.0 » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/348...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
30 avril 2012
Ce qui aura remplacé quoi?
- L'émission L'après-midi porte conseil est symboliquement sortie des ondes alors que le gouvernement annonçait les compressions. Qui sait ce qui l'aura remplacé en 2015?
(Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 10 avril 2012.)
Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec le complément d'objet direct, si celui-ci précède le verbe. Qui sait ce qui aura remplacé quoi? L'émission, représentée par le pronom l' :
Qui sait ce qui l'aura remplacée en 2015?
Line Gingras
Québec
« Médias – Radio-Canada en 2015 » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/347017/medias-radi...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:55 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
29 avril 2012
Être ou ne pas être des êtres humains
- Cette lèpre a produit des dégâts que l'on sait monstrueux alors que l'infrastructure agricole de la planète Terre pourrait nourrir, selon les études chiffrées de la FAO, pas moins de 12 milliards d'être* humains.
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 10 avril 2012.)
Il ne s'agit pas du verbe, mais du nom masculin :
... pas moins de 12 milliards d'êtres humains.
Line Gingras
Québec
* Le 30 avril à 17 h 55, je vois que la faute a été corrigée.
« Crise alimentaire – Banalité du mal » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:06 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 avril 2012
L'étudiant en médecine, on leur court après
- Pour l'étudiant en médecine, la formation, même à deux fois le prix actuel de 2200 $ par année, est une aubaine. Ce n'est pas pour rien que les banques leur courent après dès leur première année de médecine...
(Yves Boisvert, dans La Presse du 28 avril 2012.)
« Les étudiants savent compter », écrit monsieur Boisvert (ou le pupitreur). Tant mieux, mais faisons d'abord la distinction entre un singulier et un pluriel :
Pour les étudiants en médecine, la formation, même à deux fois le prix actuel de 2200 $ par année, est une aubaine. Ce n'est pas pour rien que les banques leur courent après dès leur première année de médecine...
Line Gingras
Québec
« Les étudiants savent compter » : http://www.cyberpresse.ca/debats/chroniques/yves-boisvert...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
23:08 Publié dans On ne se relit jamais trop, On ne se relit jamais trop, Questions de langue, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias, langue française, journalisme, presse, médias
27 avril 2012
Les étudiants au gouvernement
- Québec rejette l’idée de nommer un médiateur dans le conflit qui s’enlise entre les étudiants au gouvernement.
(Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 27 avril 2012.)
Les étudiants ne sont pas au gouvernement :
Québec rejette l’idée de nommer un médiateur dans le conflit qui s’enlise entre les étudiants et le gouvernement.
- Aux yeux du cabinet de la ministre Line Beauchamp, « l’heure est à la discussion » entre l’équipe de négociateurs représentant le gouvernement, menée par l’avocat Pierre Pilote et les trois associations (FEUQ, FECQ et TACEQ).
L'équipe de négociateurs n'est pas menée par l’avocat Pierre Pilote et les trois associations; on a voulu dire, plutôt, que « l’heure est à la discussion » entre l’équipe de négociateurs et les trois associations :
Aux yeux du cabinet de la ministre Line Beauchamp, « l’heure est à la discussion » entre l’équipe de négociateurs représentant le gouvernement, menée par l’avocat Pierre Pilote, et les trois associations (FEUQ, FECQ et TACEQ).
Le syntagme menée par l'avocat Pierre Pilote ajoute une précision; c'est un élément accessoire qui doit être encadré par des virgules.
Line Gingras
Québec
« Crise étudiante : l’horizon est bouché » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/348609/crise-etu...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
21:02 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
26 avril 2012
L'intolérance qui... et que...
- [...] on peut dire qu'une majorité d'Albertains a rejeté l'intolérance qui transpirait des propos de certains candidats du Wildrose Party et que la chef Danielle Smith n'a pas déplorés avec assez de vigueur.
(Manon Cornellier, dans Le Devoir du 25 avril 2012.)
La conjonction et unit deux propositions relatives qui se rattachent à l'intolérance :
[...] l'intolérance qui transpirait des propos [...] et que la chef [...] n'a pas déplorée avec assez de vigueur.
Pour que le participe passé puisse s'accorder avec propos, il faudrait supprimer la conjonction de coordination :
[...] l'intolérance qui transpirait des propos de certains candidats du Wildrose Party, et que la chef Danielle Smith n'a pas déplorés avec assez de vigueur.
Line Gingras
Québec
« Des pas qui parlent » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/348397/des-pas-q...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
12:03 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
25 avril 2012
Exprimer le ras-le-bol à l'intransigeance
- Cette marche pour la Terre, on l'a répété, est devenue l'occasion, à la veille de possibles élections provinciales, d'exprimer le ras-le-bol devant un pourrissement du climat politique et à l'intransigeance gouvernementale dans plus d'un dossier, dont celui de la grève étudiante.
(Manon Cornellier, dans Le Devoir du 25 avril 2012.)
On a exprimé le ras-le-bol devant deux choses : le pourrissement du climat politique et l'intransigeance gouvernementale. Je ne vois pas ce qui pourrait justifier l'emploi de la préposition à :
Cette marche pour la Terre, on l'a répété, est devenue l'occasion, à la veille de possibles élections provinciales, d'exprimer le ras-le-bol devant le pourrissement du climat politique et l'intransigeance gouvernementale dans plus d'un dossier, dont celui de la grève étudiante.
Line Gingras
Québec
« Des pas qui parlent » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/348397/des-pas-q...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
19:23 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
24 avril 2012
Prédécesseur ou successeur?
- L’ancien chef libéral fédéral Stéphane Dion a pour sa part déclaré sur les ondes de RDI que son prédécesseur a simplement exprimé certaines frustrations que tous ressentent de temps en temps. [Monsieur Dion réagissait à des propos tenus par Michael Ignatieff.]
(La Presse canadienne dans le site du Devoir, le 24 avril 2012 à 13 h 49.)
Le prédécesseur de Stéphane Dion au poste de chef du Parti libéral du Canada, c'était Paul Martin. Michael Ignatieff a succédé à Stéphane Dion le 10 décembre 2008. Monsieur Dion parlait donc de son successeur.
Line Gingras
Québec
« Indépendance du Québec : Charest surpris des propos d’Ignatieff » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/348340/independa...
Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.
15:56 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias