17 février 2012
Identifier que
- [...] une plaque identifiant que la « très honorable » est désormais « envoyée spéciale de l'UNESCO pour Haïti ».
(Guillaume Bourgault-Côté, dans Le Devoir du 7 janvier 2012.)
Aucun des onze ouvrages que j'ai consultés (dictionnaires généraux et ouvrages de difficultés) ne mentionne la construction identifier que, c'est-à-dire identifier suivi d'une proposition complément d'objet direct introduite par la conjonction que.
Je proposerais :
[...] une plaque indiquant que la « très honorable » est désormais « envoyée spéciale de l'UNESCO pour Haïti ».
[...] une plaque signalant que la « très honorable » est désormais « envoyée spéciale de l'UNESCO pour Haïti ».
Line Gingras
Québec
« En croisade pour Haïti » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...
03:56 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
16 février 2012
Ils se sentent étrangers de tout le processus
Étranger de quelque chose; étranger à quelque chose; grammaire française; syntaxe; choix de la préposition.
- Ils se sentent impuissants et étrangers de tout le processus.
(Manon Cornellier, dans Le Devoir du 7 décembre 2011.)
D'après ce que je vois dans les dictionnaires généraux que j'ai sous la main, on n'est pas étranger de quelque chose, mais à quelque chose :
Je ne peux vous donner aucun renseignement : je suis totalement étranger à cette affaire. (Lexis.)
Étranger à la politique, à des passions, à des préoccupations, à ce qui se passe. (Trésor de la langue française informatisé.)
Je suis étrangère à toutes ces intrigues. (Vogüé, dans le Trésor.)
Bah! maman, laisse faire à papa [...] dit Césarine en embrassant sa mère et se mettant au piano pour montrer à l'architecte que la fille d'un parfumeur n'était pas étrangère aux beaux-arts. (Balzac, dans le Trésor.)
J'étais trop étrangère à tout sentiment de coquetterie [...] (Sand, dans le Trésor.)
Se sentir étranger à tout, voilà l'excès de la solitude. (Suarès, dans le Petit Robert.)
Il faudrait écrire :
Ils se sentent impuissants et étrangers à tout le processus.
Line Gingras
Québec
« La politique du désabusement » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/337802/la-politi...
02:53 Publié dans Cultiver le doute, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
15 février 2012
Elle est entrée en vigueur effective à minuit
Entrée en vigueur effective; entrer en vigueur effective; anglicisme.
- Hier, le Directeur général des élections du Québec (DGEQ), après avoir reçu les documents nécessaires, a entériné la fusion de l'ADQ et de la CAQ qui est entrée en vigueur effective à minuit.
(Robert Dutrisac, dans Le Devoir du 14 février 2012.)
Je ne vois pas quelle nuance peut apporter ici l'adjectif effective, qui me semble trahir l'influence de l'anglais : songeons que to become effective se traduit par entrer en vigueur, et effective date, par date d'entrée en vigueur.
Il suffisait d'écrire :
Hier, le Directeur général des élections du Québec (DGEQ), après avoir reçu les documents nécessaires, a entériné la fusion de l'ADQ et de la CAQ, qui est entrée en vigueur effective à minuit.
Line Gingras
Québec
« Au président de l'Assemblée de trancher » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/342668/au-presid...
08:57 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
14 février 2012
Questions et réponses
- Le mécontentement des enseignants n'est pas totalement frivole. Il s'explique essentiellement par l'absence de réponses à des questions essentielles, restées sans réponse douze mois après l'annonce-surprise.
(Marie-Andrée Chouinard, dans Le Devoir du 13 février 2012.)
Je suggérerais :
Le mécontentement des enseignants n'est pas totalement frivole. Il s'explique avant tout par l'absence de réponses à des questions essentielles, restées sans réponse douze mois après l'annonce-surprise.
Line Gingras
Québec
« Anglais intensif au primaire – Le tout ou rien » : http://www.ledevoir.com/societe/education/342540/anglais-...
02:43 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
13 février 2012
Laisser libre court
Laisser libre court, laisser libre cours; orthographe.
- Cette mise au rancart importante [...] est d'ailleurs qualifiée « d'aveuglement volontaire » sur la réalité canadienne par les défenseurs de la science qui entrevoient déjà, pour l'avenir, l'incapacité du gouvernement à prendre des décisions sur des « faits avérés », laissant ainsi libre court aux dérives idéologiques [...]
(Fabien Deglise, dans Le Devoir du 10 février 2012.)
[...] qualifiée « d'aveuglement volontaire »
L'expression dont on s'est servi pour qualifier la mise au rancart en question, ce n'est pas « d'aveuglement volontaire », mais « aveuglement volontaire » :
Cette mise au rancart importante [...] est d'ailleurs qualifiée d'« aveuglement volontaire » [...]
* * * * *
Laisser libre court
L'expression s'écrit laisser libre cours :
Rendre libre de ses actes, laisser libre cours au développement d'un phénomène intellectuel ou moral. (Trésor de la langue française informatisé, à l'article « bride ».)
[...] l'incapacité du gouvernement à prendre des décisions sur des « faits avérés », laissant ainsi libre cours aux dérives idéologiques [...]
Line Gingras
Québec
« Abandon d'enquêtes par Statistique Canada – Ottawa accusé "d'aveuglement volontaire" » [sic] : http://www.ledevoir.com/politique/canada/342301/abandon-d...
08:42 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
12 février 2012
À ces yeux
À ces yeux ou à ses yeux; orthographe.
- Mardi, Jean-Pierre Fortin, directeur des TCA-Québec, a dit au Devoir qu’il regrettait que Gilles Duceppe ait renoncé à prendre la tête du PQ. À ces yeux, l’ancien chef du Bloc québécois [...]
(Antoine Robitaille dans le site du Devoir, le 25 janvier 2012 à 11 h 24.)
Au sens de à son avis, de son point de vue, il faut écrire à ses yeux, avec l'adjectif ou déterminant possessif :
Il lui souriait du fond de l'âme; à ses yeux elle était douée d'un prestige qui m'échappait, absolument. (Beauvoir, dans le Trésor de la langue française informatisé, à l'article « âme ».)
Mardi, Jean-Pierre Fortin, directeur des TCA-Québec, a dit au Devoir qu’il regrettait que Gilles Duceppe ait renoncé à prendre la tête du PQ. À ses yeux, l’ancien chef du Bloc québécois [...]
Line Gingras
Québec
« Les élus péquistes s’unissent autour de la "dame de béton" » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/341042/les-elus-...
04:02 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
11 février 2012
Ou où
- [...] quand il sollicite des dons pour une organisation qui lui tient à cœur ou où il occupe un poste important.
(Jean-Claude Leclerc, dans Le Devoir du 6 février 2012.)
On pourrait éviter cette répétition, pas très heureuse me semble-t-il :
[...] quand il sollicite des dons pour une organisation qui lui tient à cœur ou dont il occupe un poste important.
Line Gingras
Québec
« Affaires et démocratie – Quand des avocats s'enthousiasment pour la CAQ » : http://www.ledevoir.com/societe/ethique-et-religion/34188...
03:53 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
10 février 2012
Le jury et les jurés
- Non pas que les verdicts rendus par un jury soient toujours les meilleurs, ou même les bons. Mais ils sont généralement le résultat logique et rationnel de ce qui s'est passé dans la salle d'audience. C'est-à-dire de la preuve, qu'ils voient mieux que quiconque. Et de la façon dont on la leur présente.
(Yves Boisvert, dans La Presse du 1er février 2012.)
Le terme jury est un collectif, mais un collectif singulier. Je proposerais :
Non pas que les verdicts rendus par un jury soient toujours les meilleurs, ou même les bons. Mais ils sont généralement le résultat logique et rationnel de ce qui s'est passé dans la salle d'audience. C'est-à-dire de la preuve, qu'il voit mieux que quiconque. Et de la façon dont on la lui présente.
Non pas que les verdicts rendus par un jury soient toujours les meilleurs, ou même les bons. Mais ils sont généralement le résultat logique et rationnel de ce qui s'est passé dans la salle d'audience. C'est-à-dire de la preuve, que les jurés voient mieux que quiconque. Et de la façon dont on la leur présente.
Line Gingras
Québec
« Turcotte versus Shafia » : http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/yves-boisvert/2012...
09:08 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
09 février 2012
L'essentiel et l'accessoire
- Pour renverser la vapeur, la base de l'UMP, militants et députés confondus, multiplient les appels à une déclaration de candidature à court terme [...]
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 1er février 2012.)
Qui est-ce qui multiplie les appels? La base de l'UMP, autrement dit les militants et les députés. Dans la phrase à l'étude, le syntagme militants et députés confondus est un élément non pas essentiel, mais accessoire; il sert à préciser ce qu'on entend par la base de l'UMP, sujet du verbe :
Pour renverser la vapeur, la base de l'UMP, militants et députés confondus, multiplie les appels à une déclaration de candidature à court terme [...]
Line Gingras
Québec
« Présidentielles en France – Le feu dans la maison » : http://www.ledevoir.com/international/europe/341520/presi...
06:05 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
08 février 2012
Grâce à la mise en oeuvre de l'ajout?
-
Le Bal de neige prend de l'expansion pour sa 34e édition, grâce à la mise en œuvre d'une nouvelle vision et de l'ajout de plusieurs partenaires importants.
(Jean-François Dugas, dans Le Droit du 3 février 2012.)
La graphie officielle est Bal de Neige.
Le Bal de Neige prend de l'expansion pour sa 34e édition, grâce à la mise en œuvre d'une nouvelle vision et à l'ajout de plusieurs partenaires importants.
Line Gingras
Québec
« Le Bal de Neige s'éclate » : http://www.cyberpresse.ca/le-droit/bal-de-neige/201202/02...
05:28 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent
07 février 2012
Il a bousculé et asséné un coup de poing à un étudiant
- [...] un patrouilleur du SPVM [Service de police de la Ville de Montréal] a bousculé et asséné un coup de poing à un étudiant qui tenait une banderole.
(Le Devoir, 6 février 2012.)
Le patrouilleur a bousculé un étudiant, mais il a asséné un coup de poing à un étudiant. En principe, on évite en français de coordonner deux verbes auxquels on attribue un même complément, si celui-ci ne se construit pas de la même façon dans les deux cas. Je proposerais d'avoir recours à un pronom de rappel :
[...] un patrouilleur du SPVM a bousculé un étudiant qui tenait une banderole et lui a asséné un coup de poing.
Line Gingras
Québec
« Manifestation contre la hausse des frais de scolarité : l'enquête du SPVM se poursuit » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/341...
06:53 Publié dans Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
06 février 2012
Un équilibre entre une chose
- Une stratégie comptant trois piliers – prévention, protection et répression – a permis d'atteindre un équilibre délicat entre la protection des femmes vulnérables sans pour autant stigmatiser des communautés tout entières, nommément les musulmans, souvent associés aux crimes d'honneur.
(Brian Myles, dans Le Devoir du 4 février 2012.)
On atteint un équilibre entre deux choses, entre une chose et une autre – et non pas entre une chose sans en faire une autre. Je suggérerais :
[...] a permis d'atteindre un équilibre délicat entre la protection des femmes vulnérables et la nécessité de ne pas stigmatiser des communautés tout entières [...]
[...] a permis d'atteindre un équilibre délicat : il s'agit de protéger les femmes vulnérables sans pour autant stigmatiser des communautés tout entières [...]
Line Gingras
Québec
« L'après-Shafia » : http://www.ledevoir.com/societe/justice/341801/l-apres-sh...
04:06 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
05 février 2012
Il faut le reconnaître
- L'inquiétude des professeurs français paraîtra surréaliste à leurs homologues du Québec, où même les élèves de 5e secondaire n'ont pas droit à un véritable cours d'histoire, reconnaît l'historien, qui connaît bien le Québec où il vient régulièrement.
(Christian Rioux, dans Le Devoir du 4 février 2012.)
[...] admet l'historien, qui connaît bien le Québec [...]
Line Gingras
Québec
« France – Les profs d'histoire en colère contre Sarkozy » : http://www.ledevoir.com/international/europe/341851/franc...
12:07 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
04 février 2012
Les fautes ne compte pas
- De même, l'allegro après la cadence du 1er mouvement est juste et, surtout, le 2e volet est un vrai « andante gracieux ». Les quelques fautes de frappe ne compte pas lorsque l'esprit est si juste.
(Christophe Huss, dans Le Devoir du 2 février 2012.)
Ce sont les quelques fautes qui ne comptent pas.
Line Gingras
Québec
« Concerts classiques – L'invité d'honneur » : http://www.ledevoir.com/culture/musique/341657/concerts-c...
14:01 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
03 février 2012
Qu'est-ce qui est contraignant?
- Le flou entourant cette proposition (combien de signatures requises, peut-on exclure certains sujets, le résultat de ces référendums sont-ils contraignants) a même obligé Mme Marois à se réfugier [...]
(Vincent Marissal, dans La Presse du 30 janvier 2012.)
Qu'est-ce qui est ou n'est pas contraignant? Le résultat de ces référendums :
Le flou entourant cette proposition (combien de signatures requises, peut-on exclure certains sujets, le résultat de ces référendums est-il contraignant) a même obligé Mme Marois à se réfugier [...]
Line Gingras
Québec
« L'harmonie, mais à quel prix? » : http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/vincent-marissal/2...
12:09 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
02 février 2012
Parfois n'est pas coutume
- [...] elle résume cette inclination marquée qu'à Sarkozy pour la précipitation [...]
(Serge Truffaut, dans Le Devoir du 1er février 2012.)
Sarkozy a une inclination marquée pour la précipitation, d'après l'éditorialiste. Un petit accent fait toute la différence entre la préposition à et le verbe avoir :
[...] elle résume cette inclination marquée qu'a Sarkozy pour la précipitation [...]
- [...] elle symbolise le malaise qui habite un certain nombre de députés de son camp et les retournements dont leur président est parfois coutumier.
Être coutumier de quelque chose, c'est avoir coutume de le faire, en avoir l'habitude. Or, une habitude est une « manière de se comporter, d'agir, individuelle, fréquemment répétée » (Petit Robert; c'est moi qui souligne). Il me semble qu'on ne peut pas avoir coutume de faire parfois quelque chose. Peut-être monsieur Truffaut voulait-il dire :
[...] elle symbolise le malaise qui habite un certain nombre de députés de son camp et les retournements dont leur président est assez coutumier.
Line Gingras
Québec
« Présidentielles en France – Le feu dans la maison » : http://www.ledevoir.com/international/europe/341520/presi...
13:57 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
01 février 2012
Une performance et une course..., et puis des élections
- Depuis, la performance anémique du NPD dans son nouveau rôle d'opposition officielle et une course au leadership qui ne lève pas au Québec sont venus compléter un portrait de moins en moins reluisant.
(Chantal Hébert, dans Le Devoir du 30 janvier 2012.)
Qu'est-ce qui est venu compléter le portrait? La performance du NPD et une course au leadership. Il fallait donc accorder le participe au féminin pluriel :
Depuis, la performance anémique du NPD dans son nouveau rôle d'opposition officielle et une course au leadership qui ne lève pas au Québec sont venues compléter un portrait de moins en moins reluisant.
- Mais des élections pendant la première moitié de 2012 pourrait bien voir Stephen Harper s'inviter malgré lui dans la campagne québécoise, avec son budget.
Mais des élections pendant la première moitié de 2012 pourraient bien voir Stephen Harper s'inviter malgré lui dans la campagne québécoise, avec son budget.
Line Gingras
Québec
« Stephen Harper à la rescousse? » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/341394/stephen-h...
06:21 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
31 janvier 2012
Les filles de la famille et son éventuel mari
- Or, dans plusieurs pays dont proviennent ces immigrants, la famille est la seule garante de la sécurité des enfants. La famille se porte également garante de la virginité des filles envers son éventuel mari.
(Caroline Montpetit, dans Le Devoir du 31 janvier 2012.)
Je ne pense pas que l'on parle de l'éventuel mari de la famille :
[...] La famille se porte également garante de la virginité des filles envers leur éventuel mari.
Line Gingras
Québec
« Crimes d'honneur – Les familles immigrantes doivent mieux connaître la société d'accueil » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/341...
09:15 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
30 janvier 2012
La faute du porte-parole?
- L'homme, capté par des caméras de surveillance, a été arrêté. Il était en plus recherché dans un autre dossier.
Il est illégal d'uriner dans un endroit public, mentionne le porte-parole du SPS, René Dubreuil. Il a reçu un constat d'infraction lui coûtant 50 $ plus des frais de 25 $.
(Claude Plante, dans La Tribune du 26 janvier 2012.)
Je ne pense pas que ce soit René Dubreuil, porte-parole du Service de police de Sherbrooke, qui ait reçu un constat d'infraction :
L'homme, capté par des caméras de surveillance, a été arrêté. Il était en plus recherché dans un autre dossier.
Il est illégal d'uriner dans un endroit public, mentionne le porte-parole du SPS, René Dubreuil. Le fautif a reçu un constat d'infraction lui coûtant 50 $ plus des frais de 25 $.
Line Gingras
Québec
« Arrêté pour avoir uriné sur le poste de police » : http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/faits-divers/201201/...
07:33 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
29 janvier 2012
Lendemain de veille
- Visiblement, le mari de Céline Dion vivait un pénible et confus lendemain de veille, comme ça nous est tous déjà arrivés [...]
(Hugo Dumas, dans La Presse du 18 janvier 2012.)
C'est ça qui est arrivé :
Visiblement, le mari de Céline Dion vivait un pénible et confus lendemain de veille, comme ça nous est tous déjà arrivé [...]
Line Gingras
Québec
« Star Académie 5 : une grande fête! » : http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/hugo-dumas/201201/...
06:50 Publié dans On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias
28 janvier 2012
Toutes les sous-entendus
- Nous sommes... déconcertées. Pourquoi? Parce que nous ne nous attendions pas à cette réponse, mais surtout parce que l’écrire, « ça va avoir l’air du Devoir contre La Presse », comme le signale Hélène, avec toutes les sous-entendus de médias concurrents et de soupçon de manipulation politique [...]
(Josée Boileau, dans Observatoire du journalisme, 25 janvier 2012.)
Sous-entendu est un nom masculin :
Vos sous-entendus sont non fondés et insultants. (Multidictionnaire.)
[...] avec tous les sous-entendus de médias concurrents [...]
Line Gingras
Québec
« L’affaire Duceppe : d’abord du journalisme » : http://projetj.ca/article/l%E2%80%99affaire-duceppe-d%E2%...
07:46 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop, Questions de langue | Lien permanent | Tags : langue française, journalisme, presse, médias