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20 décembre 2012

En quelle année a eu lieu l'élection de 2008?

  • Mais le taux de participation à l’élection de 2008 avait atteint un plancher historique en 2008, année où le gouvernement Charest avait regagné sa majorité après l’avoir perdu en 2007.
    (Robert Dutrisac, dans Le Devoir du 19 décembre 2012.)

Le taux de participation à l'élection de 2008 ne pouvait atteindre un plancher qu'en 2008.

Le gouvernement Charest avait perdu quoi? Sa majorité, représentée par le pronom l'. Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir doit s'accorder avec le complément d'objet direct, placé devant le verbe.

Je proposerais :

Mais le taux de participation à l’élection de 2008 avait atteint un plancher historique; cette année-là, le gouvernement Charest avait regagné sa majorité après l’avoir perdue en 2007.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Bond spectaculaire de la participation des jeunes à l’élection de 2012 » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/366727/bond-spec...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

19 décembre 2012

Certains

  • Certains, comme Bruno Rouyère (page 3), croisé au café du coin, attend* patiemment le 25 pour se promener sur Waverly et déguster toutes ces pages une par une.
    (Marie-Andrée Chouinard, dans Le Devoir du 19 décembre 2012.)

Oui, bien entendu, Bruno Rouyère attend patiemment le 25, mais il n'est pas le seul. De fait, le message central de la phrase à l'étude, c'est plutôt : Certains attendent le 25. Le passage entre virgules, comme Bruno Rouyère (page 3), croisé au café du coin, apporte un exemple; il joue le rôle d'un élément accessoire, comme placé entre parenthèses.

Il fallait écrire :

Certains, comme Bruno Rouyère (page 3), croisé au café du coin, attendent patiemment le 25 pour se promener sur Waverly et déguster toutes ces pages une par une.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

* À 23 h, je vois que la faute a été corrigée.

« Un conte de Noël de porte en porte – Une artiste sème la magie dans le Mile-End » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/366...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

17 décembre 2012

La voie chargée d'émotion

  • Dans un silence de plomb, il a continué son discours, la voie* chargée d’émotion.
    (Bahador Zabihiyan, dans Le Devoir du 17 décembre 2012.)

Dans un silence de plomb, il a continué son discours, la voix chargée d’émotion.

  • [...] une des premières mesures qu’il pourrait tenter de mettre en place serait d’interdire les fusils d’assaut. Une loi, signée par le président Bill Clinton en 1994, les avait interdites*, mais elle a expiré en 2004, et n’a jamais été renouvelée depuis.

Une loi avait interdit quoi? Les fusils d'assaut, représentés par le pronom les. Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec le complément d'objet direct, placé devant le verbe :

[...] une des premières mesures qu’il pourrait tenter de mettre en place serait d’interdire les fusils d’assaut. Une loi, signée par le président Bill Clinton en 1994, les avait interdits, mais elle a expiré en 2004, et n’a jamais été renouvelée depuis.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

* Le 18 décembre à 16 h 45, je constate que la faute a été corrigée.

« "Nous devons changer", dit Obama » : http://www.ledevoir.com/international/etats-unis/366589/n...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

16 décembre 2012

Pour inciter les enfants à rester calme

  • Ils avaient fourni du papier et des crayons à colorier aux enfants pour les inciter à rester calme.
    (AP dans le site du Devoir, le 15 décembre 2012 à 17 h.)

Ils ont voulu inciter les enfants à rester calmes. Rester est ici un verbe attributif; son sujet implicite, enfants, régit l'accord de l'attribut, l'adjectif calmes :

Ils avaient fourni du papier et des crayons à colorier aux enfants pour les inciter à rester calmes.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Newtown : les 20 enfants tués étaient tous âgés de 6 ou 7 ans » : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/366...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

15 décembre 2012

Antécédents

  • Déjà, les cours de cégep ont été coupés dans deux prisons fédérales du Québec : l’Établissement Leclerc, à Laval, qui doit fermer d’après une décision du gouvernement conservateur, et la prison pour femmes de Joliette, qui ne compteraient pas suffisamment d’étudiantes.
    (Lisa-Marie Gervais, dans Le Devoir du 5 décembre 2012.)

L'Établissement Leclerc étant réservé aux hommes, c'est la prison pour femmes de Joliette qui ne compterait pas suffisamment d'étudiantes.

  • Selon Jean-Pierre Simoneau, directeur des opérations de la Chaire UNESCO, les programmes de formation scolaire, qui mène à la réinsertion sociale d’un détenu au terme de sa peine, sont des « incontournables ».

Ce sont les programmes, noyau du syntagme les programmes de formation scolaire, qui mènent à la réinsertion sociale.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Les pénitenciers ferment l’accès au collégial » : http://www.ledevoir.com/societe/education/365602/les-peni...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

14 décembre 2012

Les troubles mentaux devaient juger?

  • Déclaré criminellement non responsable par un jury, M. Turcotte était évalué exclusivement par la Commission d'évaluation des troubles mentaux, qui devaient juger de sa capacité à retourner dans la société civile en se fondant [...]
    (David Santerre et Hugo Pilon-Larose dans La Presse; texte mis à jour le 12 décembre 2012 à 18 h 51.)

Ce ne sont pas les troubles mentaux qui devaient juger, mais la Commission d'évaluation des troubles mentaux :

Déclaré criminellement non responsable par un jury, M. Turcotte était évalué exclusivement par la Commission d'évaluation des troubles mentaux, qui devait juger de sa capacité à retourner dans la société civile en se fondant [...]

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Guy Turcotte libéré sous conditions » : http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/justice/2...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

13 décembre 2012

Il n'y a pas de contrat de signer

  • En campagne électorale, les conservateurs s’en sont tenus à leur chiffre original, affirmant, en plus, qu’ils ne pouvaient résilier le contrat sans en payer le prix. Ce qui était faux. Il n’y a toujours pas de contrat de signer à ce jour.
    (Manon Cornellier, dans Le Devoir du 12 décembre 2012.)

Placé devant un verbe, de n'appelle pas toujours l'infinitif :

Il n'y a toujours pas de contrat de conclu [et non pas de conclure] à ce jour.

En campagne électorale, les conservateurs s’en sont tenus à leur chiffre original, affirmant, en plus, qu’ils ne pouvaient résilier le contrat sans en payer le prix. Ce qui était faux. Il n’y a toujours pas de contrat de signé à ce jour.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Le chasseur devenu bateau » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/366183/le-chasse...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

12 décembre 2012

Commerces

  • Pour les commerces, à l’obligation de fournir des services en français déjà contenue dans la CLF s’ajoute une obligation de moyens : elles devront notamment s’assurer d’avoir un personnel suffisant pour servir leurs clients en français.
    (Robert Dutrisac, dans Le Devoir du 6 décembre 2012.)

Pour les commerces, à l’obligation de fournir des services en français déjà contenue dans la CLF s’ajoute une obligation de moyens : ils devront notamment s’assurer d’avoir un personnel suffisant pour servir leurs clients en français.

  • Par ailleurs, le projet de loi confère au ministre se donne le droit de retirer le statut bilingue aux municipalités qui le détiennent si leur population anglophone a chuté sous le seuil des 50 %.

Par ailleurs, le projet de loi confère au ministre le droit de retirer le statut bilingue aux municipalités qui le détiennent si leur population anglophone a chuté sous le seuil des 50 %.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Loi 101 – De nouveaux droits pour stopper le recul du français » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/365726/de-nouvea...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

10 décembre 2012

Mal nous en pris

Mal nous en pris, mal nous en a pris, mal nous en prit; grammaire; orthographe.

  • Mais à la suite des témoignages de ses voisins, mal nous en pris de constater que Bain n’était pas si fou que cela.
    (Pierre Desjardins, philosophe, dans Le Devoir du 7 décembre 2012.)

On écrit mal nous en a pris, au passé composé, mais mal nous en prit, au passé simple :

Mais à la suite des témoignages de ses voisins, mal nous en prit de constater que Bain n’était pas si fou que cela.

Mais à la suite des témoignages de ses voisins, mal nous en a pris de constater que Bain n’était pas si fou que cela.

Cela dit, l'expression rend l'idée que les conséquences ont été fâcheuses pour nous (consulter au besoin le Petit Robert à l'article « mal » [adverbe]); je ne vois pourtant pas ce qu'il pourrait y avoir de fâcheux à constater un fait, et le contexte ne l'indique pas non plus. Monsieur Desjardins a peut-être voulu dire :

Mais à la suite des témoignages de ses voisins, il nous a bien fallu constater que Bain n’était pas si fou que cela.

Mais à la suite des témoignages de ses voisins, nous avons dû constater que Bain n’était pas si fou que cela.

Mais à la suite des témoignages de ses voisins, force nous a été de constater que Bain n’était pas si fou que cela.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Pour mieux comprendre Richard Henry Bain » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/365795/pour-mieu...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

08 décembre 2012

Ç'a m'a débloquée

Ç'a ou ça; homonymes; orthographe.

  • « J'ai été incapable de refuser. J'ai dit oui et ç'a m'a débloquée. »
    (Hugo Dumas citant Christiane Charette, dans La Presse du 6 décembre 2012.)

La forme ç'a équivaut à cela a; personne ne dirait ni n'écrirait, cependant : Cela a m'a débloquée. C'est plutôt le pronom ça que madame Charette a employé :

« J'ai été incapable de refuser. J'ai dit oui et ça m'a débloquée. »

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Les bobos a allumé Christiane Charette » : http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/hugo-dumas/20121...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

07 décembre 2012

Trois accords

  • La première ministre péquiste a aussi avoué qu'elle avait été prise de court par la réaction courroucée qui a suivie la nomination de l'ex-chef du Parti québécois. « J'étais convaincu que la personne avait une telle compétence, une telle expérience, qu'il n'y avait pas de problème à ce qu'il intègre la fonction publique de façon permanente », a-t-elle dit.
    (PC dans le site du Devoir, le 6 décembre 2012 à 10 h 51.)

La réaction courroucée n'a pas été suivie par la nomination : elle a suivi la nomination. Le complément d'objet direct étant placé après le verbe, le participe passé employé avec avoir doit rester invariable.

Qui est représenté par le pronom je, dans le passage à l'étude? Le mystère n'est pas grand : il s'agit de la première ministre péquiste, madame Pauline Marois, comme le contexte l'indique très clairement. Le participe passé employé avec être doit s'accorder avec le sujet, féminin singulier : J'étais convaincue...

Enfin, même si madame Marois mérite notre indulgence parce qu'elle s'exprimait verbalement, il reste qu'elle aurait été bien inspirée de ne pas dire la personne en parlant de l'ex-chef du Parti québécois, ce qui devrait entraîner, grammaticalement, l'emploi du pronom elle. Selon le contexte, elle aurait pu remplacer la personne par monsieur Boisclair ou par le pronom il :

La première ministre péquiste a aussi avoué qu'elle avait été prise de court par la réaction courroucée qui a suivi la nomination de l'ex-chef du Parti québécois. « J'étais convaincue que monsieur Boisclair avait une telle compétence, une telle expérience, qu'il n'y avait pas de problème à ce qu'il intègre la fonction publique de façon permanente », a-t-elle dit.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« André Boisclair renonce à son statut d'employé de la fonction publique » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/365729/andre-boi...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

05 décembre 2012

On se sert les coudes

On se sert les coudes, on se serre les coudes; se serrer les coudes; grammaire française; conjugaison; homonymes; orthographe.

  • « Tout le monde se sert les coudes pour aider la famille à traverser une épreuve comme ça », a expliqué la mairesse [...]
    (Catherine Handfield et Tristan Péloquin, dans La Presse du 4 décembre 2012.)

La forme sert correspond à la troisième personne du singulier du présent de l'indicatif du verbe servir; c'est cependant le verbe serrer que l'on voulait employer ici :

« Tout le monde se serre les coudes pour aider la famille à traverser une épreuve comme ça », a expliqué la mairesse [...]

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Drame à Drummondville : la grand-mère maternelle sous le choc » : http://www.lapresse.ca/actualites/201212/04/01-4600617-dr...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

04 décembre 2012

Ils s'en rendent comptent

Ils se rendent comptent, ils se rendent compte; locution verbale se rendre compte; grammaire française; orthographe.

  • « Ces enfants-là mettaient beaucoup d'espoir dans l'école. On leur disait qu'ils allaient apprendre quelque chose. Et là, ils se rendent comptent qu'ils n'apprennent absolument rien. »
    (Mylène Moisan citant la mère d'un enfant surdoué, dans Le Soleil du 3 décembre 2012.)

Il ne s'agit pas de compter, mais de se rendre compte, locution verbale dans laquelle compte est toujours invariable :

Et là, ils se rendent compte qu'ils n'apprennent absolument rien.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Au secours, mon enfant est surdoué! » : http://www.lapresse.ca/le-soleil/opinions/chroniqueurs/20...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

02 décembre 2012

La grogne et l'impatience

  • Critiquée depuis quelques semaines, la juge Charbonneau a vraisemblement tenté de calmer la grogne et l'impatience qu'ont suscité* les travaux des dernières semaines.
    (Kathleen Lévesque dans le site du Devoir, le 29 novembre 2012.)

La grogne et l'impatience n'ont pas suscité les travaux; ce sont plutôt les travaux qui ont suscité la grogne et l'impatience. Le participe passé, employé avec l'auxiliaire avoir, doit s'accorder avec les deux compléments d'objet direct, placés devant le verbe :

Critiquée depuis quelques semaines, la juge Charbonneau a vraisemblablement tenté de calmer la grogne et l'impatience qu'ont suscitées les travaux ces derniers temps.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

* Cette faute a été corrigée avant la publication de mon billet.

« Commission Charbonneau : Prendre du recul pour mieux avancer » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/365158/commissio...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

01 décembre 2012

Proposition

  • Ma proposition d’aujourd’hui consiste à vous proposer un regard dans le rétroviseur.
    (Lise Payette, dans Le Devoir du 30 novembre 2012.)

J'aimerais aujourd'hui vous proposer un regard dans le rétroviseur.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Un rendez-vous raté » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/365205/un-rendez...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

30 novembre 2012

Un genre dont on ne veut pas

  • « On n’entasse pas nos personnes âgées dans des résidences comme chez vous, m’a déjà accusé, péremptoire, l’activiste Madhu Kishwar, du vénérable Centre for the Study of Developing Societies (CSDS) de Delhi. Ils restent avec nous à la maison, on prend soin d’eux! »
    (Guy Taillefer, dans Le Devoir du 26 novembre 2012.)

Ce n'est pas la première fois que je le signale, et ce ne sera sans doute pas la dernière : personne étant un nom féminin, les pronoms qui le remplacent doivent se mettre au féminin :

« On n’entasse pas nos personnes âgées dans des résidences comme chez vous, m’a déjà accusé, péremptoire, l’activiste Madhu Kishwar, du vénérable Centre for the Study of Developing Societies (CSDS) de Delhi. Elles restent avec nous à la maison, on prend soin d'elles! »

Si l'on tient au masculin :

« On n’entasse pas nos parents âgés dans des résidences comme chez vous, m’a déjà accusé, péremptoire, l’activiste Madhu Kishwar, du vénérable Centre for the Study of Developing Societies (CSDS) de Delhi. Ils restent avec nous à la maison, on prend soin d'eux! »

« On n’entasse pas les gens âgés dans des résidences comme chez vous, m’a déjà accusé, péremptoire, l’activiste Madhu Kishwar, du vénérable Centre for the Study of Developing Societies (CSDS) de Delhi. Ils restent avec nous à la maison, on prend soin d'eux! »

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Les vieux, on en fait quoi? » : http://www.ledevoir.com/international/actualites-internat...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

29 novembre 2012

On est mal pris

  • Cela l’oblige à rationaliser ses services pour des groupes de moins de 20 élèves bénéficiaires, surtout en région, qui seront privées* du service « clé en main », incluant le transport des denrées pris* dans l’entrepôt de Boucherville et la distribution par un responsable local d’octobre à juin.
    (Lisa-Marie Gervais, dans Le Devoir du 27 novembre 2012.)

Ce sont des groupes qui seront privés du service; l'accord pourrait se faire avec élèves, mais rien ne dit qu'il s'agisse uniquement de filles.

Ce n'est pas le transport qui est pris dans l'entrepôt, mais les denrées : prises.

  • Inquiet, le Conseil municipal signe une lettre ouverte dans laquelle elle* demande notamment au directeur du Club, Daniel Germain, de...

Si le Conseil municipal signe une lettre, c'est forcément lui qui demande :

Inquiet, le Conseil municipal signe une lettre ouverte dans laquelle il demande notamment au directeur du Club, Daniel Germain, de...

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

* Le 9 décembre 2012 à 23 h, je vois que la faute a été corrigée.

« Club des petits déjeuners : la restructuration pénalise les petites écoles » : http://www.ledevoir.com/societe/education/364969/club-des...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

28 novembre 2012

Ce qu'on dit les travailleurs

  • Le communiqué de la ministre responsable de la Charte de la langue française, Diane De Courcy, était empreint de la même extrême prudence et coiffé d’un titre en forme de citation : « Ces études confirment ce qu’on dit les travailleurs et travailleuses que nous avons rencontrés sur le terrain. »
    (Antoine Robitaille, dans Le Devoir du 28 novembre 2012.)

J'espère que la ministre responsable de la Charte de la langue française a été mal citée :

Ces études confirment ce qu'on dit des politiciens. (On dit des choses à propos des politiciens.)

« Ces études confirment ce qu'ont dit les travailleurs [...] » (Elles confirment ce que les travailleurs ont dit.)

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Langue de travail – Bilinguisation forcée » : http://www.ledevoir.com/politique/quebec/365007/bilinguis...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

27 novembre 2012

FPJQ

  • En plus, les journalistes de la grande tour montréalaise ont remporté cinq des huit prix Judith-Jasmin remis lors du dernier congrès de la Fédération des journalistes professionnelles du Québec.
    (Stéphane Baillargeon, dans Le Devoir du 26 novembre 2012.)

La Fédération professionnelle des journalistes du Québec* (FPJQ) réunit des hommes et des femmes; son président, Brian Myles, est d'ailleurs journaliste au Devoir : http://www.fpjq.org/.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

* Le 27 novembre à 19 h 10, je vois qu'on a mis « Fédération des journalistes professionnels du Québec ». Le 28 novembre à 22 h 25, je constate que la correction a été apportée.

« Médias – C’est pas juste de la TV » : http://www.ledevoir.com/societe/medias/364863/medias-c-es...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

26 novembre 2012

L'ampleur qu'a pris le conflit

  • [...] compte tenu de l'ampleur qu'a pris le conflit étudiant.
    (Ewan Sauves dans La Presse, le 25 novembre 2012.)

Ce n'est pas l'ampleur qui a pris le conflit, mais le conflit qui a pris une certaine ampleur. Le participe passé employé avec avoir doit s'accorder avec le complément d'objet direct, placé devant le verbe :

[...] compte tenu de l'ampleur qu'a prise le conflit étudiant.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Crise à la FECQ : Léo Bureau-Blouin réagit » : http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/education...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.

23 novembre 2012

Il a attribué cela par un changement démographique

  • M. Wilson-Smith a attribué cette augmentation de l’intérêt en partie par un changement démographique au sein des anciens combattants au pays.
    (PC dans le site du Devoir, le 11 novembre à 10 h 29.)

On n'attribue pas une chose par une autre, mais à une autre :

À quoi attribuez-vous cette fièvre persistante? (Petit Robert.)

Je verrais deux possibilités :

M. Wilson-Smith a attribué cette augmentation de l’intérêt en partie à un changement démographique au sein des anciens combattants au pays.

M. Wilson-Smith a expliqué cette augmentation de l’intérêt en partie par un changement démographique au sein des anciens combattants au pays.

Line Gingras
Traductrice agréée (OTTIAQ, ATIO)
Québec

« Stephen Harper souligne le Jour du Souvenir à Hong-Kong » : http://www.ledevoir.com/politique/canada/363716/stephen-h...

Il n'y a pas que ce que l'on dit; la manière dont on le dit, c'est un message aussi.