12 août 2007
Le problème ou la solution?
« Chose certaine, la solution à ce vieux problème du pouvoir fédéral de dépenser - une disposition du défunt accord du Lac-Meech de 1987 y était consacrée - n'a pas à être constitutionnalisé dans un premier temps, a précisé M. Charest... » (Antoine Robitaille, avec la collaboration d'Hélène Buzzetti.)
Qu'est-ce qui n'a pas à être constitutionnalisé? Pas le problème, mais la solution : le participe passé employé avec être doit s'accorder avec le sujet du verbe, au féminin singulier.
« Les libéraux en herbe, qui ont fait de l'identité québécoise un des thèmes centraux de leur congrès, exploreront aussi l'idée de mettre en place un "cours d'initiation à la réalité nationale" pour mieux intégrer les immigrants, dont, au reste, il souhaite doubler le nombre d'ici cinq ans. »
Il souhaite? Qui cela, il? Je ne vois pas d'autre possibilité que les libéraux en herbe : ils souhaitent.
Line Gingras
Québec
« Charest veut discuter dépenses avec Ottawa seulement » : http://www.ledevoir.com/2007/08/08/152752.html
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11 août 2007
Il ou elle?
« Dans le dossier de disparition de Cédrika, l'organisme sollicite la population, par le biais de son site web. Elle recueillera tout renseignement, même banal, qui pourrait aider à retracer la fillette. » (PC.)
Qui est-ce qui recueillera tout renseignement? Pas la population, mais l'organisme : il.
Line Gingras
Québec
« Disparition de Cédrika : Enfant-Retour Canada ne perd pas espoir » : http://www.lactualite.com/nouvelles/nationales/article.js...
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07 août 2007
Négligence excusable?
« Les machines, qui ne sont pas tout à fait des guichets bancaires puisqu’ils ne permettent pas___ retirer de billets... » (Tristan Péloquin.)
Le pronom ils ne remplace pas guichets bancaires, puisque ces guichets, justement, permettent de retirer des billets; il renvoie plutôt à machines, féminin pluriel.
Et le verbe permettre, suivi d'un infinitif complément, s'emploie avec la préposition de.
Tout le monde le sait? Oui, tout le monde le sait - enfin, je le suppose. Mais cela ne dispense personne de se relire; et les professionnels de l'écriture, à cet égard, doivent donner l'exemple. Dans le cas présent, la négligence ne peut s'excuser ni par l'urgence de la nouvelle, ni par la situation périlleuse où se trouverait le journaliste.
La forme du message doit correspondre au contenu.
J'apprécie le naturel, et plus qu'un soupçon de désinvolture à l'occasion; l'erreur est humaine, je ne le sais que trop; mais j'ai horreur du laisser-aller.
* * * * *
Note du 8 août 2007, à 2 h 40 : Monsieur Péloquin a remplacé le pronom ils par elles; apparemment il n'a pas cru bon d'introduire l'infinitif complément du verbe permettre au moyen de la préposition de, toutefois. Celle-ci est pourtant toujours utilisée en français correct, comme on s'en rendra compte en consultant, à l'article « permettre », le Petit Robert, le Multidictionnaire, le Hanse-Blampain, le Lexis, le Trésor de la langue française informatisé, le Colin, le Girodet ou le Thomas.
Line Gingras
Québec
« Des guichets automatiques dans les églises. Alléluia! » : http://blogues.cyberpresse.ca/peloquin/?p=247
16:05 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : langue française, grammaire, journalisme, médias
06 août 2007
Différent ou différend?
« ... le groupe Rabaska leur a proposé d'oublier cette somme en échange d'un engagement à ne plus jamais évoquer publiquement le différent portant sur le zonage. » (Guillaume Bourgault-Côté.)
Le « [d]ésaccord résultant d'une différence d'opinions, d'une opposition d'intérêts entre deux ou plusieurs personnes » (Petit Robert) est un différend.
Line Gingras
Québec
« De la nécessité de protéger la parole » : http://www.ledevoir.com/2007/08/04/152373.html
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03 août 2007
Le rôle de l'épouse
« ... le rôle de l’épouse d’un chef d’État ou de gouvernement est de veiller à la bonne tenue de la résidence officielle, au confort de ses invités, et à contribuer à une image positive de son époux!
"Cécilia, à vos chaudrons!" si vous voyez ce que je veux dire...
Je blague bien sûr... » (Michel Vastel.)
... le rôle de l'épouse [...] est de veiller [...] et de contribuer...
Enfin, si vous voyez ce que je veux dire...
Line Gingras
Québec
« Cécilia à vos chaudrons! » [Noter qu'il faudrait une virgule après « Cécilia », nom mis en apostrophe] : http://forums.lactualite.com/advansis/?mod=for&act=di...
20:59 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, syntaxe, journalisme, médias
02 août 2007
Et d'admirer la jolie robe...
« Pour marquer les noces de diamant de la reine Elizabeth et du prince Philip, le palais de Buckingham organise à partir de samedi une exposition sur le jour J qui nous fait entrer dans les coulisses du 20 novembre 1947 et d'admirer la robe et les joyaux exceptionnels de la mariée. » (Élodie Mazein, de l'Agence France-Presse.)
Je suppose que la robe, elle, ne s'est pas décousue : ... qui nous fait entrer [...] et admirer...
Line Gingras
Québec
« Buckingham Palace fait revivre le mariage de la reine Elizabeth » : http://www.cyberpresse.ca/article/20070727/CPINSOLITE/707...
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01 août 2007
Vive la Lybie!
« Nicolas Sarkozy s'occupe de la Lybie, lui! » (Michel Vastel.)
Libye.
Sources : Le Petit Robert des noms propres, Le Petit Larousse illustré et L'état du monde. Une recherche Google montre que la faute est fréquente...
Line Gingras
Québec
« La stratégie militaire des États-Unis » : http://forums.lactualite.com/advansis/?mod=for&act=di...
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31 juillet 2007
Entre tirets
« Une décision de la Cour suprême - l’arrêt Hamilton, qui traitait d’un site sur lequel un homme incitait les internautes à faire des fraudes par carte de crédit - pourrait toutefois être invoqué ici. » (Tristan Péloquin.)
Le passage entre tirets apporte une précision utile, c'est certain; mais on peut le supprimer sans modifier le message central de la phrase :
Une décision de la Cour suprême pourrait toutefois être invoquée ici.Line Gingras
Québec
« Quand un pédophile devient blogueur » : http://blogues.cyberpresse.ca/peloquin/
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30 juillet 2007
Au Centre George-Pompidou
« Au-dessus de leurs têtes circulent des poupées de chiffons suspendus dans le vide. Ces pantins désarticulés semblent observer le visiteur et le scruter... » (Christian Rioux.)
D'après les exemples que je vois dans le Petit Robert et le Trésor de la langue française informatisé, à l'article « poupée », on écrit poupée de chiffon - et poupée de carton, de cire, de cuir, d'ivoire, de papier mâché, de plastique, de porcelaine, de son, de terre cuite. Cependant, à l'article « chiffon », le Trésor donne poupée de chiffon(s). Les deux formes sont donc acceptables, quoique les résultats d'une recherche Google montrent que chiffon se met le plus souvent au singulier dans ce contexte.
Mais qu'est-ce qui est suspendu dans le vide? Des chiffons, comme pourrait le laisser entendre l'accord de l'adjectif au masculin pluriel? Je n'ai pas vu l'exposition, mais je crois comprendre qu'il s'agit de poupées : suspendues.
* * * * *
« ... le petit musée intérieur que présente Annette Messager jusqu'au mois de septembre, au Centre George-Pompidou, à Paris. »
« C'est l'une des artistes françaises les plus réputées dans le monde qu'accueille tout l'été le Centre George-Pompidou. »
Selon le Petit Robert des noms propres et le Petit Larousse illustré, le prénom de monsieur Pompidou s'écrit Georges; une recherche Google confirme que le s final se retrouve, comme il se doit, dans le nom du musée : le Centre Georges-Pompidou.
Line Gingras
Québec
« Inquiétante Messager » : http://www.ledevoir.com/2007/07/30/151851.html?fe=1621&am...
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29 juillet 2007
Le fil perdu
« Leur travail sur la profondeur de champ, sur la géométrie des plans et sur la perspective force l'admiration, et nous font souhaiter qu'ils aient été mis au service d'une histoire plus riche et moins prévisible... » (Martin Bilodeau.)
Leur travail [...] force l'admiration, et nous fait souhaiter qu'il ait été mis....
Ou plutôt :
Leur travail [...] force l'admiration; on aurait souhaité qu'il soit mis...
Leur travail [...] force l'admiration; on regrette qu'il n'ait pas été mis...
Line Gingras
Québec
« Quand tout le monde brille ou presque... » : http://www.ledevoir.com/2007/07/28/151678.html
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28 juillet 2007
Personne, c'est une femme?
« Mais qui aurait osé reprocher à Madame de la voir se livrer à de telles activités? Personne bien entendue. » (Michel Vastel, dans Le Journal de Québec.)
Personne, employé comme nom, est toujours féminin, même s'il désigne un homme :
Cette personne sera entendue par le comité demain après-midi.
Utilisé comme pronom indéfini, il est toujours masculin (et singulier, cela va de soi) :
Personne n'est contraint de l'imiter.
Personne ne me dira ce que je dois faire.
Dans un autre ordre d'idées, bien entendu, employé au sens de « évidemment », est une locution adverbiale et reste donc invariable :
Mais qui aurait osé reprocher à Madame de la voir se livrer à de telles activités? Personne, bien entendu.
Line Gingras
Québec
« La culture du "tout m'est dû" » : http://www.canoe.com/infos/chroniques/michelvastel/archiv...
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27 juillet 2007
Envisager + infinitif
« Le projet [...] devrait voir le jour l'an prochain pour la 26e édition de ce grand rassemblent de clowns. "La Gringa" envisage y monter sur scène avec Coco Legrand. » (Fabien Deglise.)
D'après les dictionnaires généraux que j'ai sous la main, envisager, suivi d'un infinitif, s'emploie toujours avec la préposition de :
Ils envisagent de déménager. (Petit Robert.)
Envisagez-vous d'agrandir cette école? (Multidictionnaire.)
Nous savions déjà que vous envisagiez d'abandonner votre ancienne situation. (Adamov, dans le Lexis.)
Je n'ai jamais envisagé un instant de pouvoir répondre quelque jour à un de vos extravagants billets. (Montherlant, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Il aurait fallu écrire : « La Gringa » envisage d'y monter sur scène...
Line Gingras
Québec
« La Gringa de Montréal » : http://www.ledevoir.com/2007/07/19/150811.html
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25 juillet 2007
Joujous
« Ne remplissez jamais les formulaires d’enregistrement qui vous sont fournis avec vos joujous électroniques. » (Tristan Péloquin.)
Bijoux, cailloux, choux, genoux, hiboux, joujoux, poux.
C'est comme monter à bicyclette, non?
Line Gingras
Québec
« Harry Potter piraté : l'art de se mettre dans la m... » : http://blogues.cyberpresse.ca/peloquin/?p=239
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24 juillet 2007
Latin perdu et retrouvé
« Le recours aux langues nationales avaient été imposé comme une nécessaire modernisation du culte, mais ce changement en avait heurté plus d'un. » (Jean-Claude Leclerc.)
Qu'est-ce qui avait été imposé? le recours aux langues nationales. C'est le noyau du groupe sujet, recours, qui commande l'accord du verbe : avait été imposé.
Line Gingras
Québec
« La stratégie de Benoît XVI - De la messe en latin à Jésus de Nazareth » : http://www.ledevoir.com/2007/07/09/149812.html
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23 juillet 2007
Inquiétées? Pas du tout
« Inquiétées par les révélations faites par des joueurs de baseball lors d'audiences au Congrès, le commissaire de la Ligue nationale s'est empressé de former une commission d'enquête dirigée par l'ex-sénateur George Mitchell. » (Serge Truffaut.)
Les révélations inquiètent le commissaire, oui; mais elles ne sont pas inquiétées. Lui, par contre...
Line Gingras
Québec
« L'argent dopé » : http://www.ledevoir.com/2007/07/23/151111.html
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21 juillet 2007
Fi donc
« D'ailleurs, son portrait d'homme blessé (dans son orgueil) est d'une si grande violence, frôlant même la stupidité - dans une scène plutôt absurde, cet opérateur de steadicam veut imposer ses idées visuelles au réalisateur d'une pub de voiture, faisant fi de la hiérarchie du cinéma et les lois implacables du marketing télévisé... -, ce qui freine nos élans de sympathie devant ses déboires financiers et ses troubles émotionnels. » (André Lavoie.)
On a le choix entre deux constructions :
D'ailleurs, son portrait d'homme blessé (dans son orgueil) est d'une si grande violence [...] qu'il freine nos élans de sympathie...
D'ailleurs, son portrait d'homme blessé (dans son orgueil) est d'une grande violence [...], ce qui freine nos élans de sympathie...
* * * * *
... faisant fi de la hiérarchie du cinéma et des lois implacables du marketing télévisé...
Line Gingras
Québec
« La vie de famille dans la Ville éternelle » : http://www.ledevoir.com/2007/07/20/150863.html
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20 juillet 2007
Le chroniqueur et l'apprentie sorcière
« Pour une fois qu'il ne s'agissait pas d'offrir à nos petits un jeux vidéo, une poupée parlante ou un monstre à piles. » (Christian Rioux.)
« L'affaire aurait été banale si l'une de ces jeunes filles n'avait été étudiante en études littéraires. »
... étudiante en littérature.
* * * * *
Monsieur Rioux ne comprend pas que des adultes puissent lire les aventures de Harry Potter : « [...] moi qui m’étais toujours fait une fierté d’avoir lu quelques auteurs qui me paraissaient difficiles à une époque où mes camarades de classe étaient encore plongés dans Bob Morane. »
Toutes mes félicitations rétroactives. Et deux cents points à Slytherin.Line Gingras
Québec
« Les apprentis sorciers » : http://www.ledevoir.com/2007/07/20/150902.html
18:40 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : langue française, orthographe, journalisme, presse
17 juillet 2007
Blague de vestiaire
Après une semaine, je m'ennuie des articles de Jean Dion, qui devrait revenir bientôt nous raconter ses aventures sportives en Israël. Et ce n'est pas que je manque de sujets, mais... voilà, j'ai envie d'une récréation; vous aussi, peut-être. Ça tombe bien, lisez-moi cela :
« ... le Grand Jean a lancé avec sa voie douche mais grave... » (François Gagnon.)
Monsieur Gagnon, journaliste sportif à La Presse et à Cyberpresse, parle ici de l'ancien hockeyeur Jean Béliveau. Je n'ai pas lu tout son article, mais je n'ai pas pu m'empêcher de demander, à propos du passage cité : C'est une blague?
Fallait pas. Des lecteurs ont piqué une crise - une crisette, disons. (Tout de même, vous ne pensez vraiment pas qu'il pouvait s'agir d'une petite blague de vestiaire?)
Ah! bon.
* * * * *
Monsieur Gagnon est un gentilhomme : il a pris la peine de se corriger et de m'écrire, dans son billet suivant, un petit mot qui témoigne de son sens de l'humour.
Si seulement le sport m'intéressait...
Line Gingras
Québec
« Hommage à Fergie! » : http://blogues.cyberpresse.ca/gagnon/?p=70312255#comments
03:00 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : langue française, coquilles, journalisme, presse
16 juillet 2007
Allons!
« ... les promeneurs de pistes cyclabes... » (Pierre Foglia.)
Cyclables.
« ... dans les circonstance particulières... »
« ... dans l'étape de jeudi, les deux grands favoris, Andreas Klöden et Alexandre Vinokourov_ ont lourdement chuté. »
Il faut deux virgules pour encadrer les noms des cyclistes, qui constituent une apposition détachée - une sorte de parenthèse précisant quels sont les grands favoris.
« ... cela veux dire que son équipe... »
Veut.
« Au fait, Vallet vous a-t-il dit qu'il avait déjà porté le maillot à pois du meileur grimpeur? »
« ... permettre au Kazakh Alexandre Vinolourov de gagner le Tour de France. »
Le nom est orthographié six fois Vinokourov.
« En fait Klöden pourrait gagner ce Tour un doigt dans le nez et l'autre dans le cul, mais il ne __ fera pas tant que... »
Il ne le fera pas.
Tant pis, je vais me répéter : une bonne relecture n'aurait pas été superflue.
Line Gingras
Québec
« Le Tour n'est pas commencé » : http://www.cyberpresse.ca/article/20070715/CPSPORTS09/707...
00:25 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
14 juillet 2007
Peut faire mieux
« L'aide offerte par le FMI s'avère aussi lente que totalement inadaptée. Prisonnière de son dogmatisme économique, il s'entête à réclamer... » (Éric Desrosiers.)
L'aide n'est pas prisonnière de son dogmatisme économique; c'est le FMI [Fonds monétaire international], représenté par le pronom il, qui en est prisonnier.
« Ces derniers retrouveront quand même assez rapidement le chemin de la croissance, mais avec moins vigueur qu'auparavant. »« ... l'on ne veut plus jamais être aussi vulnérable aux magouilles des spéculateurs et aux humeurs des marchés financiers, ni d'avoir à s'abaisser à quémander l'aide du FMI. »
... l'on ne veut plus jamais être [...] ni avoir...
« Dans le sud et l'est de l'Asie, on a aussi décidé aussi de se constituer des réserves... »
« Ces réserves atteignent aujourd'hui un niveau astronomique qui dépasse de beaucoup les besoins de créances aussi bien publiques et que privées. »
« Les réserves de devises étrangères de l'ensemble des pays en voie de développement de la région sont en effet passé 250 milliards, en 1997, 2500 milliards aujourd'hui. »
... sont en effet passées de 250 milliards, en 1997, à 2500 milliards aujourd'hui.
Ai-je besoin de le dire? Une bonne relecture n'aurait pas été superflue.
Line Gingras
Québec
« Perspectives - Petits pépins » : http://www.ledevoir.com/2007/07/09/149822.html
03:33 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, orthographe, grammaire, journalisme
03 juillet 2007
Faire parti
« Britanniques et Allemands ne demanderaient pas mieux dans le camp européens, mais les Français, les Espagnols ou encore les Portugais ne les laisseront pas faire. Le Brésil de son côté fait indiscutablement parti du groupe des pays en voie de développement... » (Éric Desrosiers.)
Dans la locution verbale faire partie, le verbe faire est le seul élément variable :
Il faisait partie de la noblesse de robe.
Ces entreprises font partie des signataires.
Nos soldats feront partie du contingent.
Line Gingras
Québec
« Perspectives - Dernière chance » : http://www.ledevoir.com/2007/06/26/148524.html
19:42 Publié dans Cultiver le doute, On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, orthographe, journalisme, presse