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29 janvier 2008

Dilemne ou dilemme?

Dilemne, dilemme; indemne; orthographe.

« Le dilemne de Stéphane Dion » (Titre d'un billet de Michel Vastel.)

Ainsi que je l'ai déjà fait observer, on écrit indemne, mais dilemme :

La culpabilité de Dreyfus, ou bien l'infamie de l'état-major : voilà dans quel dilemme imbécile on a enfermé ces officiers. (Martin du Gard, dans le Petit Robert.)

* * * * *

« Le temps passant, les qualités s'estompent et les défauts de ce gouvernement apparaissent. Parmi celles-là, il y a non seulement l'attitude partisane qu'il adopte sans cesse mais aussi de graves problèmes de fonctionnement. » (Bernard Descôteaux.)

Je rangerais l'attitude partisane et les graves problèmes de fonctionnement parmi les défauts.

Line Gingras
Québec

http://blogues.lactualite.com/vastel/?p=110
« Astuces conservatrices » : http://www.ledevoir.com/2008/01/26/173386.html

28 janvier 2008

Ce qui - accord du verbe

Ce qui et l'accord du verbe; grammaire française; orthographe d'accord.

« ... il faut noter que près de 40 % de ces enfants de la loi 101 poursuivent leurs études au cégep anglophone, ce qui les disposent à travailler en anglais. » (Robert Dutrisac.)

Le pronom démonstratif ce, antécédent du relatif qui, entraîne toujours l'accord du verbe au singulier. Pour s'en convaincre dans le cas présent, il suffit de remplacer disposer par un verbe dont la prononciation diffère au singulier et au pluriel : ... ce qui les rend aptes à travailler en anglais.

Line Gingras
Québec

« La tenace angoisse linguistique » : http://www.ledevoir.com/2008/01/26/173393.html

26 janvier 2008

Les chroniqueurs et les (euses)

Parenthèses et féminisation; forme féminine entre parenthèses; genre non marqué; masculin générique.

« Maintenant que TQS est menacée de faillite et de disparition, journalistes, chroniqueurs (euses) et intellectuels montent au créneau au nom de la liberté d'information et de la diversité des points de vue. » (Gil Courtemanche.)

L'auteur, on pourrait le croire, ne tient pas en grande estime les chroniqueuses : s'il se donne la peine de les distinguer de leurs collègues masculins, c'est pour les réduire à une finale entre parenthèses. Je constate toutefois, avec une certaine perplexité, que les intellectuelles échappent à ce traitement... humoristique. Faut-il conclure qu'il ne s'en est trouvé aucune pour défendre le mouton noir de la télé?

Je parie plutôt que monsieur Courtemanche a seulement voulu dire :

Maintenant que TQS est menacée de faillite et de disparition, journalistes, chroniqueurs et intellectuels montent au créneau...

Il n'y a aucune raison de penser, ici, que le masculin ne désigne pas aussi bien les femmes que les hommes.

Line Gingras
Québec

« Pour en finir avec TQS » : http://www.ledevoir.com/2008/01/26/173391.html

25 janvier 2008

Une chose qu'ils ont appris

Accord du participe passé employé avec avoir; grammaire française; orthographe d'accord.

« C'est là une chose que tous les observateurs ont déjà pu constater et que dans un contexte similaire les Russes ont appris au prix d'une défaite humiliante il y a 20 ans dans ce même pays. » (Bernard Descôteaux.)

Les Russes ont appris quoi? une chose. Quelle que soit la distance qui sépare le verbe de son complément, la règle ne change pas : le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde en genre et en nombre avec le complément d'objet direct, pourvu que celui-ci soit placé devant le verbe - on parle aussi de complément d'objet direct antéposé. Il fallait écrire :

C'est là une chose que tous les observateurs ont déjà pu constater et que dans un contexte similaire les Russes ont apprise...

* * * * *

« Le rapport Manley, s'il comporte de nombreuses propositions qui aideront le gouvernement à bien gérer cette guerre, n'apporte aucun argument pouvant par contre la justifier. »

Le rapport Manley, s'il contient ou s'il renferme de nombreuses propositions...

Line Gingras
Québec

« Le prix à payer » : http://www.ledevoir.com/2008/01/23/172906.html

23 janvier 2008

À la veille

« ... à la veille d'élections générales qui ne sauraient tarder... » (Jean-Robert Sansfaçon.)

On a peut-être veillé un peu tard.

Line Gingras
Québec

« Connaîtra-t-on la vérité un jour? » : http://www.ledevoir.com/2007/12/01/166799.html

21 janvier 2008

Pouponner, pomponner

Pouponner, pomponner; paronymes.

« Au Starbucks, son rire fait tourner des têtes. Je remarque le fond de teint, le mascara, ces sourcils finement épilés. T’es pas mal coquette, Fatima, ça doit te prendre un temps fou, te pouponner, le matin... Oui! Et selon ma religion, dit-elle en riant encore, je ne devrais pas me maquiller... » (Patrick Lagacé.)

Lorsqu'elle aura des enfants, Fatima pourra pouponner toute la journée. En attendant, elle se pomponne.

Line Gingras
Québec

« Fatima a un hidjab » : http://www.cyberpresse.ca/article/20071129/CPOPINIONS05/7...

18 janvier 2008

Il n'est plus et n'a jamais été

« Smolinski n’est plus et n’a jamais été un grand joueur, mais il est capable de jouer un rôle au sein d’une équipe. » (François Gagnon.)

Plus ne suis ce que j'ai été... (Clément Marot, 1496-1544.)

Le poète avait raison : pour ne plus être..., il faut avoir été.

Line Gingras
Québec

« Bégin et Smolinski hors combat » : http://blogues.cyberpresse.ca/gagnon/?p=70312759

17 janvier 2008

Recruter des recrues

« Aux parents, qui jadis ont peut-être senti eux aussi l'appel du sac à dos, de guider le mieux possible cette pause sans crier à la fin des études. Aux entreprises et à l'État qui les encadre de refréner une impatience mal contenue - pénurie de main-d'œuvre oblige - pour l'embauche prématurée. Nombre de ces "quasi diplômés" avidement recherchés par les cégeps ont été recrutés trop tôt par un marché du travail en mal de recrues. » (Marie-Andrée Chouinard.)

Je proposerais :

... Nombre de ces « quasi diplômés » avidement recherchés par les cégeps ont été engagés trop tôt par des employeurs en mal de recrues.

Line Gingras
Québec

« La sabbatique de fiston » : http://www.ledevoir.com/2008/01/09/171169.html

16 janvier 2008

L'accord parfait

« D'un commun accord, les députés s'étaient entendus pour entendre dès ce matin le ministre des Ressources naturelles, Gary Lunn, puis Mme Keen. » (Hélène Buzzetti.)

Au risque de briser cette belle harmonie, je proposerais :

D'un commun accord, les députés avaient décidé d'entendre...

Tout de même, ne tirons pas sur la journaliste : dans le cas présent, elle a été forcée de travailler à une vitesse que je ne veux pas imaginer. Tâchons seulement de faire mieux, nous qui avons le temps de nous relire avec attention.

Line Gingras
Québec

« Sûreté nucléaire - Ottawa congédie Linda Keen » : http://www.ledevoir.com/2008/01/16/171961.html

14 janvier 2008

Les faits, rien que les faits

« Le fait pour un candidat d'avoir fait piètre figure en Iowa et au New Hampshire n'en font d'ailleurs pas nécessairement un "perdant", surtout s'ils s'y sont peu montrés. » (Claude Lévesque.)

Une relecture un peu attentive permet, dans un premier temps, de régler les problèmes d'accord :

Le fait pour un candidat d'avoir fait piètre figure en Iowa et au New Hampshire n'en fait d'ailleurs pas nécessairement un « perdant », surtout s'il s'y est peu montré.

Reste à éliminer la répétition du mot fait. Je suggérerais :

Un candidat ayant fait piètre figure en Iowa et au New Hampshire n'est d'ailleurs pas nécessairement un « perdant », surtout s'il s'y est peu montré.

Un candidat n'est d'ailleurs pas nécessairement un « perdant » pour avoir fait piètre figure en Iowa et au New Hampshire, surtout s'il s'y est peu montré.

Line Gingras
Québec

« Clinton joue son va-tout ce soir » : http://www.ledevoir.com/2008/01/08/171081.html

11 janvier 2008

Soupçonné de mauvais traitements

Être soupçonné de quelque chose; soupçonner quelqu'un de quelque chose.

« Interrogé par l'AFP, le médecin Andres Artunduaga qui a reçu le 16 juin 2005 Emmanuel, présenté par José Crisanto Gomez comme son neveu et inscrit sous la fausse identité de Juan David Gomez, a indiqué que l'enfant souffrait de malnutrition sévère et était soupçonné de mauvais traitements par sa famille d'adoption. » (Cesar Sabogal, AFP.)

Emmanuel, soupçonné de mauvais traitements?

Soupçonner quelqu'un de quelque chose, c'est penser qu'il peut avoir fait cette chose :

Chargé du crime affreux dont vous me soupçonnez. (Racine, dans le Petit Robert.)

Évidemment il avait compris ce que je comprenais alors : que mon ami le soupçonnait de l'abominable attentat. (G. Leroux, dans le Trésor de la langue française informatisé.)

Cet homme est soupçonné d'actes terroristes par les services de renseignements de son pays d'origine.

De toute évidence le petit Emmanuel, qui n'a pas encore quatre ans, n'a pu faire subir de mauvais traitements à qui que ce soit. On a plutôt voulu dire :

... a indiqué que l'enfant souffrait de malnutrition sévère et que l'on soupçonnait sa famille d'adoption de l'avoir maltraité ou ... que l'on soupçonnait sa famille d'adoption de mauvais traitements.

... a indiqué que l'enfant souffrait de malnutrition sévère et que sa famille d'adoption était soupçonnée de l'avoir maltraité ou ... que sa famille d'adoption était soupçonnée de mauvais traitements.

(À moins qu'il n'ait arraché les membres à son ours en peluche.)

Line Gingras
Québec

« Emmanuel, l'enfant sauvage » : http://www.cyberpresse.ca/article/20080110/CPMONDE/801100...
[Sauvage? À ma connaissance, rien ne justifie ce qualificatif.]

09 janvier 2008

Élu pour un terme

Terme ou mandat; term of office; anglicisme; calque de l'anglais.

« À leurs yeux, le grand avantage du mode de scrutin actuel est l'alternance qui garantit aux deux grands partis de se partager le pouvoir après deux termes. C'est ce qui a fait que le gouvernement péquiste de Bernard Landry puis celui de Jean Charest ont prêché pour une réforme sans jamais bouger. » (Bernard Descôteaux.)

Pour rendre l'idée de durée, à propos d'une fonction que l'on confie à quelqu'un, on emploie en anglais le mot term ou l'expression term of office. En français, d'après le Multidictionnaire, le Chouinard, le Colpron et le Dagenais, on ne parle pas d'un terme, mais d'un mandat :

Les électeurs de la circonscription ont réélu leur député pour un troisième mandat. (Dagenais.)

* * * * *

Jean Charest n'a jamais dirigé de gouvernement péquiste, bien que la construction de la deuxième phrase de monsieur Descôteaux laisse entendre le contraire. Je verrais deux formulations possibles :

C'est ce qui a fait que le gouvernement de Bernard Landry puis celui de Jean Charest ont prêché pour une réforme sans jamais bouger.

C'est ce qui a fait que le gouvernement péquiste de Bernard Landry puis le gouvernement libéral de Jean Charest ont prêché pour une réforme sans jamais bouger.

Line Gingras
Québec

« De quoi a-t-on peur? » : http://www.ledevoir.com/2008/01/03/170536.html

06 janvier 2008

Réformer l'abolition...?

« ... il fallait réformer la bureaucratie, le système de santé, le système carcéral, le système du bien-être social, la politique de l'immigration et l'abolition des commissions scolaires dans le but de rendre plus humaine l'éducation. » (Victor-Lévy Beaulieu.)

M. Beaulieu, arrivé à la fin de son énumération, a manifestement perdu le fil de ses idées : réformer l'abolition des commissions scolaires, cela n'a aucun sens (et je ne fais pas de politique ici). J'ai tout lieu de croire qu'il a voulu dire :

... il fallait réformer la bureaucratie, le système de santé, le système carcéral, le système du bien-être social et la politique de l'immigration, et abolir les commissions scolaires dans le but de rendre plus humaine l'éducation.

Line Gingras
Québec

« Se déprendre de soi-même » : http://www.ledevoir.com/2008/01/07/170900.html

05 janvier 2008

Sens devant derrière, sens dessus dessous

On prit un coup, la belle affaire
Sens dessus dessous, sens devant derrière
Y avait du bon p'tit caribou
Sens devant derrière, sens dessus dessous
(Extrait de la chanson Marie Calumet.
À lire : le savoureux roman du même titre,
de Rodolphe Girard.)

« Jean-François Lisée, alors conseiller auprès du premier ministre Bouchard, abonde dans ce sens. Il soutient par ailleurs que la présence de M. Caillé tombait sous le sens... » (Kathleen Lévesque.)

On pourrait dire, pour éviter la répétition, que la présence de M. Caillé allait de soi ou s'imposait.

Line Gingras
Québec

« Autopsie d'un cauchemar de glace » : http://www.ledevoir.com/2008/01/05/170810.html
Texte de la chanson : http://www.frmusique.ru/texts/t/thibeault_fabienne/mariec...
Présentation du roman et de l'auteur : http://www.livres-bq.com/Auteurs.asp?36

02 janvier 2008

Qui peut être millionaire?

Millionaire ou millionnaire; anglicisme; orthographe.

« Trois chiens millionaires » (Titre d'un article de l'agence Associated Press.)

En anglais, il suffit d'un « n » pour être millionnaire; en français, il en faut deux :

Trois chiens millionnaires.

Line Gingras
Québec

« En bref - Trois chiens millionaires [sic] » : http://www.ledevoir.com/2007/12/31/170413.html

31 décembre 2007

Dans tous les milieux le lieu

« Je ne sais pas si c'est parce que le Québec a aimé l'exercice de défoulement que leur a proposé la commission Bouchard-Taylor, mais les soupers de famille, depuis le début du temps des Fêtes, sont devenus dans tous les milieux le lieu choisi d'analyses intéressantes de l'état général du Québec. » (Lise Payette.)

Je suggérerais, dans le premier cas :

Je ne sais pas si c'est parce que le Québec a aimé l'exercice de défoulement que lui a proposé...

Je ne sais pas si c'est parce que les Québécois ont aimé l'exercice de défoulement que leur a proposé...

Et dans le second :

... sont devenus dans tous les milieux l'occasion choisie pour se livrer à des analyses intéressantes...

... sont devenus dans tous les milieux le moment choisi pour se livrer à des analyses intéressantes...

Line Gingras
Québec

« Zone de turbulences en vue » : http://www.ledevoir.com/2007/12/28/170120.html

30 décembre 2007

Soi? Soit

Soi ou soit; orthographe; grammaire; homonymes.

« Et puis, si je me fie à RDI, tout le monde est soi en magasinage [...] ou sur les pentes de ski… » (Patrick Lagacé.)

Tout le monde est soi-même en magasinage? Sans doute, mais le journaliste a plutôt voulu dire « ou bien ». S'il s'était relu attentivement, il aurait écrit :

... tout le monde est soit en magasinage [...] ou sur les pentes de ski...

Line Gingras
Québec

« Quelques miettes de vacances » : http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/?p=70720764

23 décembre 2007

Étendre ou élargir le public

« ... aux patients victimes d'un premier infarctus étendu et qui présenteront un risque de complications. Il n'est toutefois pas impossible que le public cible soit étendu si l'expérience s'avère concluante. » (Louise-Maude Rioux Soucy.)

On pourrait éviter la répétition, de même que la rime :

... Il n'est toutefois pas exclu que le public cible soit élargi si l'expérience s'avère concluante.

... Il se pourrait toutefois que le public cible soit élargi si l'expérience s'avère concluante.

Line Gingras
Québec

« Un cœur de secours dans la moelle osseuse » : http://www.ledevoir.com/2007/12/20/169330.html

21 décembre 2007

N'est ou n'ait?

« ... il est pour le moins étonnant que ce contrat n'est donné lieu à aucune facture... » (Patrice Roy.)

Ce contrat n'a donné lieu à aucune facture. Il est pour le moins étonnant qu'il n'ait donné lieu à aucune facture.

Personne n'est à l'abri d'une faute bête comme celle-là. Raison de plus pour se relire.

Line Gingras
Québec

« Brian Mulroney » : http://www1.radio-canada.ca/nouvelles/Carnets/carnet.asp?...

18 décembre 2007

Une Wallone, sa Wallonie

Wallone ou Wallonne; elle s'est attirée les huées; s'attirer quelque chose; accord du participe passé du verbe pronominal; grammaire française; orthographe.

« "La Liégeoise, première Wallone à être élue miss Belgique depuis 2003, ne parle en effet pas le néerlandais." » (AFP, citant le quotidien flamand Het Laatste Nieuws.)

On écrit la Wallonie, mais une Wallonne, la culture wallonne.

* * * * *

« La cérémonie se déroulait à Anvers, au cœur de la Flandre, et lorsque Mlle Poulicek a avoué ne pas comprendre une question posée en néerlandais, elle s'est attirée les huées des 4000 spectateurs présents. »

Il arrive que le participe passé du verbe pronominal s'accorde avec le sujet; cet accord est toujours incorrect, cependant, lorsque le verbe a un complément d'objet direct qui n'est pas le pronom réfléchi, comme dans la phrase à l'étude : elle a attiré quoi? les huées. Le complément d'objet direct étant placé après le verbe, le participe passé doit rester invariable. On écrirait toutefois : Les huées qu'elle s'est attirées...

Le pronom réfléchi, s',est complément d'objet indirect : elle a attiré les huées à elle-même.

* * * * *

« Le quotidien constaste que... »

Line Gingras
Québec

« À peine élue, la nouvelle Miss Belgique sème la controverse » : http://www.cyberpresse.ca/article/20071217/CPINSOLITE/712...

16 décembre 2007

Preuve de distraction

« C’est bien là la preuve d’un état de décomposition qui me rendent moins tristes les prévisions écologistes les plus pessimistes... » (Pierre Foglia, dans La Presse.)

Qu'est-ce qui allège la peine de monsieur Foglia? Pas les prévisions, évidemment, mais l'état de décomposition - ou la preuve de cet état, ce qui revient au même : ... qui me rend...

Line Gingras
Québec

« On s'engueule encore un petit peu? » : http://www.cyberpresse.ca/article/20071211/CPOPINIONS05/7...