12 mars 2007
Elle se serait évitée tous ces ennuis
« Elle se serait évitée tous ces ennuis si, en apprenant le 14 décembre qu'elle était recherchée par la police de Québec, elle était revenue d'elle-même au pays. » (André Pratte.)
Le participe passé du verbe éviter, à la forme pronominale, ne s'accorde pas avec le sujet, mais avec le complément d'objet direct, pourvu que celui-ci précède le verbe :
Ces deux belles-sœurs se sont évitées pendant des années.
Elles ont évité qui? elles-mêmes - plus précisément, elles se sont évitées l'une l'autre. Le participe passé s'accorde avec le pronom réfléchi, se, qui représente les deux belles-sœurs.
Elle ne se doute pas de tous les ennuis qu'elle se serait évités.
Elle aurait évité quoi? des ennuis, représentés par le pronom relatif que.
Il fallait donc écrire :
Elle se serait évité tous ces ennuis...
Line Gingras
Québec
« La prison de Mme Bédard » : http://www.cyberpresse.ca/article/20070106/CPOPINIONS/701...
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10 mars 2007
Entre ceci à cela, un dilemne?
« ... entre 10 à 15 % de la population québécoise adhère aux idées de ces deux partis. Dilemne. » (Paul Cauchon*.)
- Vérification faite dans le Petit Robert, le Lexis, le Multidictionnaire et le Hanse-Blampain, la préposition entre ne s'emploie pas avec à, mais avec et :
Il devait y avoir de cent à cent vingt-cinq personnes.
Il devait y avoir entre cent et cent vingt-cinq personnes.
- On écrit indemne, mais dilemme.
Line Gingras
Québec
* Le 26 février, au début de la campagne électorale, monsieur Cauchon écrivait cette mise en garde à l'intention des carnetiers québécois : « En tout cas sachez, blogueurs et blogueuses, que vous serez de plus en plus scrutés à la loupe. » Tant mieux.
« Le débat sur le débat » : http://www.ledevoir.com/politique/blogues/elections2007/2...
« Médias - Une campagne à l'heure d'Internet » : http://www.ledevoir.com/2007/02/26/132497.html
« Tant mieux! » : http://www.ledevoir.com/2007/02/26/commentaires/070226175...
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09 mars 2007
Rendre public une politique
« Québec solidaire rend public sa politique familiale féministe » (Titre d'un article de l'agence Presse Canadienne.)
L'adjectif public n'est pas invariable dans l'expression rendre public; dans le cas présent, il doit s'accorder avec le complément d'objet direct, sa politique familiale féministe, dont il est l'attribut : à la forme passive, on écrirait sa politique familiale féministe est rendue publique. J'ai déjà abordé la question.
* * * * *
« Elles ont aussi déploré que le nombre de femmes candidates au sein des autres formations politiques n'aient pas augmenté depuis les élections de 2003. »
Le noyau du groupe sujet, le nombre de femmes candidates au sein des autres formations politiques, c'est le nombre. L'auxiliaire avoir doit donc s'accorder au singulier : n'ait pas augmenté.
Line Gingras
Québec
« Québec solidaire rend public [sic] sa politique familiale féministe » : http://www.cyberpresse.ca/article/20070308/CPACTUALITES02...
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06 mars 2007
Ce sont dans les milieux...
« Ce sont dans les milieux ravagés par la pauvreté qu'on retrouve le plus d'élèves souffrant de déficit d'apprentissage et de problèmes de comportement. » (Gil Courtemanche.)
D'après le Hanse-Blampain (page 608 de la quatrième édition), c'est, suivi d'une préposition et d'un nom ou d'un pronom, reste invariable :
C'est d'eux que cela dépend.
C'est par bandes qu'ils volent.
C'est dans les chansons qu'on apprend la vie... (Jean Lapointe et Marcel Lefebvre.)
Line Gingras
Québec
« Vrais et faux débats » : http://www.ledevoir.com/2007/02/24/132378.html
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05 mars 2007
Bijoux, cailloux, choux...
« Un petit bijoux de méchanceté politique signé par le grand et regretté Philippe Muray. » (Antoine Robitaille.)
Bijoux, cailloux, choux..., au singulier, font bijou, caillou, chou...
Line Gingras
Québec
« Un texte politique vraiment méchant » : http://www.ledevoir.com/politique/blogues/elections2007/2...
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04 mars 2007
Listes d'attentes élevées
« ... les listes d’attentes pour des chirurgies hors-délai médicalement acceptables restent élevées. » (Michel C. Auger, dans Le Soleil.)
Liste d'attente ou liste d'attentes?
Il y a liste d'attente et liste d'attentes : une liste d'attentes énumère les choses que l'on désire; une liste d'attente contient les noms de personnes qui attendent.
Chirurgie
Ainsi que nous l'avons vu il y a quelques jours, l'emploi de chirurgie au sens d'intervention, d'opération chirurgicale est attribuable à l'influence de l'anglais.
Des chirurgies hors-délai médicalement acceptables
Comme on a mis l'adjectif acceptables au pluriel, et hors-délai au singulier, on laisse entendre que les « chirurgies » sont acceptables, même lorsque le délai est dépassé, alors qu'on veut parler plutôt, me semble-t-il, d'opérations qui n'ont pas lieu dans des délais acceptables; il faut donc soit mettre hors-délais au pluriel, soit faire accorder l'adjectif au singulier.
Les listes d'attentes restent élevées
On peut avoir des attentes élevées; mais les listes d'attente, elles, sont longues.
Line Gingras
Québec
« La "première priorité absolue" » : http://blogues.cyberpresse.ca/mcauger/?p=606140831#more-6...
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03 mars 2007
À l'effet que
« Irrité par les commentaires de l'animateur de radio de Saguenay, Louis Champagne, à l'effet que le Parti québécois pourrait être considéré par certains électeurs comme un "parti de tapettes"... » (Fabien Deglise.)
D'après le Multidictionnaire, le Chouinard, le Colpron et le Dagenais, l'expression à l'effet que est un calque de l'anglais to the effect that. On peut la remplacer par diverses tournures, selon le contexte - notamment selon lequel, voulant que, laissant entendre que.
* * * * *
« Selon lui, l'épithète "rarement utilisé au Québec prête à confusion..." »
Épithète, m'apprend le Petit Robert, a été un nom masculin jusqu'au dix-septième siècle; mais c'est aujourd'hui un nom féminin : utilisée.
* * * * *
« ... McKay a tenu à rappeler hier que les "préjugés haineux et l'ignorance" n'avait pas leur place dans une campagne électorale. »
« Le choix de l'adjectif dénote aussi une certaines hypocrisie... »
Les citations qui précèdent sont tirées d'un billet d'environ deux cents mots.
Line Gingras
Québec
« Les Verts deviennent rouges devant les attaques homophobes » : http://www.ledevoir.com/politique/blogues/elections2007/2...
03:25 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, anglicisme, journalisme
02 mars 2007
Programme de soutient
« Le programme de soutient aux enfants mis en place en janvier 2005 par le gouvernement Charest coûte 2 milliards et profite à 856 000 familles. » (Antoine Robitaille.)
Le gouvernement soutient les enfants par son programme de soutien.
Line Gingras
Québec
« Charest oublie Boisclair sur la Grande Allée » : http://www.ledevoir.com/2007/03/01/133013.html?fe=397&...
08:35 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : langue française, orthographe, journalisme, presse
27 février 2007
Pas une cenne
« Le jour où un premier ministre fédéral donnerait ordre à ses fonctionnaires de couper les vivres au Québec et à ses citoyens, la repartie viendrait aussitôt : pas un cent de la TPS fédérale perçue par Québec ne serait remise à Ottawa... » (Jean-Robert Sansfaçon.)
Le verbe remettre a pour sujet pas un cent de la TPS fédérale perçue par Québec, dont pas un cent est le noyau; le participe passé doit donc s'accorder au masculin singulier : ne serait remis.
Dans la langue familière, au Québec et ailleurs au Canada, nous disons très souvent une cenne plutôt que un cent.
Line Gingras
Québec
« Beuuuh! » : http://www.ledevoir.com/2007/02/27/132645.html?fe=381&...
06:30 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, syntaxe, orthographe
24 février 2007
Devoir + participe ou infinitif?
« ... des esprits confus, fêlés serait le terme plus exact, pour lesquels rien de ce qui est du ressort de l'être humain ne doit nécessairement demeuré caché... » (Denise Bombardier.)
Lorsque devoir est suivi d'un autre verbe, celui-ci doit se mettre à l'infinitif (vous voyez bien) :
... rien de ce qui est du ressort de l'être humain ne doit nécessairement demeurer caché...
Line Gingras
Québec
« La fin des tabous? » : http://www.ledevoir.com/2007/02/24/132343.html
19:20 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, syntaxe, orthographe, journalisme
23 février 2007
Négligeant ou négligent?
« La plupart du temps, le régisseur tranche... en exhortant le locataire négligeant à payer son loyer au début du mois. » (Katia Gagnon et Hugo Meunier.)
La graphie négligeant correspond au participe présent du verbe négliger :
Les jeunes femmes sont parties en voyage pour trois mois, négligeant de payer leur loyer.
L'adjectif s'écrit plutôt négligent; comment savoir si c'est à lui qu'on a affaire? De la même manière que dans l'exemple qui précède, il suffit de mettre au féminin le nom auquel négligent ou négligeant s'applique :
... en exhortant la locataire négligente à payer son loyer au début du mois.
L'adjectif négligent s'accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte; le participe présent négligeant, lui, reste invariable.
Et puisqu'il est question de négligence :
« Pendant cinq ans, Micheline di Pietro a tenté de se débarasser d'une locataire qui transformait sa maison en taudis. Ce sont finalement ses contants retards de paiement qui lui ont permis de l'évincer. » [Légende de la photo accompagnant l'article.]
Line Gingras
Québec
« Comment les Bougon manipulent la Régie » : http://www.cyberpresse.ca/article/20070220/CPACTUALITES/7...
16:10 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, coquilles, journalisme
22 février 2007
Au deux tiers
« Dans une salle au_ deux tiers vide, Jean Charest a lancé sa campagne électorale mercredi soir dans sa circonscription de Sherbrooke. » (Martin Ouellet.)
D'après les exemples que j'ai relevés dans le Petit Robert, le Multidictionnaire, le Lexis et le Trésor de la langue française informatisé, l'article précédant l'expression deux tiers se met au pluriel :
Les deux premiers tiers du XIVe siècle. (Petit Robert.) [Il est vrai qu'on ne songerait pas ici à mettre l'article au singulier, à cause de l'adjectif premiers.]
Les deux tiers des participants ont voté pour cette candidate. (Multidictionnaire.)
Il a fait les deux tiers du travail. (Lexis.)
Aux deux tiers. Majorité des deux tiers. (Trésor.)
Line Gingras
Québec
« Charest lance sa campagne devant une foule éparse » : http://www.cyberpresse.ca/article/20070221/CPACTUALITES02...
04:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
20 février 2007
Infimes infirmités?
« ... et par une attention particulière accordée aux régions, contexte électorale oblige. » (Robert Dutrisac.)
« À cet égard, Michel Audet jouit d'une marge de manœuvre inespéré_... » (R.D.)
« Une étude publiée ce mois-ci par Statistique Canada souligne que les contraintes financières sont pour une infirme partie (12 %) à l'origine de l'écart dans la fréquentation de l'université entre jeunes issus de familles à bas ou moyens revenus et familles à hauts revenus. » (Bernard Descôteaux.)
Il n'est pas question d'un écart entre jeunes et familles, comme l'absence de préposition dans et familles le laisse entendre, mais entre jeunes issus de familles à revenus faibles ou moyens et ceux qui viennent de familles à revenus élevés.
« ... cette question ne pouvait se réduire à cette seule dimension d'une contribution financière exigée aux étudiants. » (B.D.)
D'après le Petit Robert et le Hanse-Blampain, on exige quelque chose de quelqu'un.
Line Gingras
Québec
« Un budget comme coup d'envoi des élections » : http://www.ledevoir.com/2007/02/20/131801.html?fe=321&...
« Des hausses justes » : http://www.ledevoir.com/2007/02/20/131818.html?fe=321&...
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19 février 2007
Ils se sont rappelés que...
« Des Libanais qui n'avaient pas mis le pied ici depuis des années [...] se sont soudainement rappelés qu'ils étaient citoyens canadiens! » (Richard Martineau.)
Se rappeler est un verbe accidentellement pronominal, c'est-à-dire qui ne s'emploie pas toujours à la forme pronominale. Le pronom réfléchi, se, n'est pas simplement agglutiné au verbe, mais joue le rôle de complément d'objet indirect : ils ont rappelé à qui? à eux-mêmes. En pareil cas, le participe passé s'accorde avec le complément d'objet direct, si celui-ci est placé devant le verbe :
Les anecdotes qu'ils se sont rappelées étaient inconnues de nous tous.
Dans la phrase qui nous occupe, à la question ils ont rappelé quoi? on répond qu'ils étaient citoyens canadiens. L'objet direct étant placé après le verbe, le participe passé doit rester invariable : ... se sont soudainement rappelé qu'ils étaient...
* * * * *
« ... un conflit commercial entre les deux pays (comme le conflit du bois d'œuvre qui nous a opposé_ aux Américains). »
Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde avec le complément d'objet direct, si celui-ci précède le verbe. Le conflit a opposé qui? nous : ... le conflit du bois d'œuvre qui nous a opposés aux Américains.
Line Gingras
Québec
« J'ai deux amours, mon pays et Paris » : http://martineau.blogue.canoe.ca/2006/12/08/
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18 février 2007
Dissous ou dissout?
« Professeur aux HEC et essayiste de gauche bien connu, il avait pourtant brigué les suffrages à deux reprises pour l'Union des forces progressistes (UFP), parti qui s'est dissout dans Québec solidaire il y a un an. » (Antoine Robitaille.)
Quel est le participe passé du verbe dissoudre? Est-ce dissout ou dissous?
D'après Marie-Éva de Villers (2003), on écrit dissous au masculin, dissoute au féminin :
Le sucre s'est dissous dans l'eau.
La poudre s'est dissoute dans le lait.
Le Petit Robert (2007), à l'article « dissoudre », donne le même avis; cependant, si on consulte le tableau de conjugaison numéro 51, à la fin de l'ouvrage (dissoudre se conjugue comme absoudre), on lit ce qui suit : « Au participe passé, on écrirait mieux absout, dissout avec un t final, sur le modèle des féminins absoute, dissoute. »
Le Hanse-Blampain (1994 et 2000), à l'article « dissoudre », admet à la fois dissous, dissoute et dissout, dissoute. Les auteurs renvoient aux rectifications de l'orthographe proposées par le Conseil supérieur de la langue française.
Je crois donc que l'on peut écrire ou bien parti qui s'est dissous, suivant l'orthographe traditionnelle, ou bien parti qui s'est dissout, suivant la nouvelle graphie proposée - étant donné que celle-ci est consignée par Hanse et Blampain dans le corps de leur ouvrage. On peut s'attendre à ce que l'équipe du Petit Robert, dont la réflexion va dans le sens de la rectification proposée, reçoive la nouvelle graphie, à l'article « dissoudre », dans une prochaine édition.
Line Gingras
Québec
« Omar Aktouf ne sera candidat ni du PQ ni de Québec solidaire » : http://www.ledevoir.com/2007/02/16/131359.html?fe=292&...
23:55 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
16 février 2007
Précédent ou précédant?
« Le gouvernement Charest s'est lancé le défi de déposer mardi, le jour précédent le déclenchement des élections, un budget qui n'aura pas l'air trop "électoraliste" mais qui comprendra notamment... » (Antoine Robitaille.)
On écrit précédent ou précédant, selon que le mot est adjectif ou participe présent. Comment faire la distinction?
Le participe présent est un verbe; c'est dire qu'il peut s'employer avec un complément, comme on l'observe dans la phrase à l'étude : le jour qui précède quoi? le déclenchement des élections, complément d'objet direct. L'adjectif, lui, s'accorde avec le nom auquel il se rapporte; on se rend compte, si l'on remplace le jour par la journée ou la semaine, que l'on écrirait bien la semaine précédente, sans complément (on aurait affaire à l'adjectif), mais jamais la journée précédente le déclenchement des élections. Dans ce dernier cas, il faut le participe présent :
Le gouvernement Charest s'est lancé le défi de déposer mardi, le jour précédant le déclenchement des élections...
Line Gingras
Québec
« 1,3 milliard de plus pour la santé » : http://www.ledevoir.com/2007/02/15/131229.html
00:00 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : langue française, grammaire, syntaxe, orthographe, journalisme
13 février 2007
Avec quoi s'accorde le verbe?
« ... tout ne fait pas l'affaire de tous dans les provinces de l'Ouest. Par exemple, les velléités du gouvernement de démanteler la Commission canadienne du blé, qui détient un monopole de commercialisation du grain, crée__ des remous. » (Hélène Buzzetti.)
Nous le savons tous, avec quoi s'accorde le verbe : avec son sujet, lequel n'est pas nécessairement le nom ou le pronom le plus proche. Qu'est-ce qui crée des remous? Les velléités, noyau du syntagme sujet les velléités du gouvernement de démanteler la Commission canadienne du blé, qui détient un monopole de commercialisation du grain. Il faut donc mettre le verbe à la troisième personne du pluriel : créent.
Line Gingras
Québec
« Bilan de l'an 1 - Avait-on raison d'avoir peur des bleus? » : http://www.ledevoir.com/2007/01/20/128106.html
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11 février 2007
Vraie ou faux?
« Le drame, en partie faux, en partie vraie, qui survient dans cette vieille paroisse de Montréal, n'a rien du fait divers. » (Jean-Claude Leclerc.)
Le drame n'est pas en partie fausse, on s'en est rendu compte; mais il est faux, en partie; il est vrai, en partie également.
Line Gingras
Québec
« Expulsion à l'Immaculée-Conception - L'Église catholique a-t-elle fait preuve d'un manque de bonté? » : http://www.ledevoir.com/2006/12/18/125201.html
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09 février 2007
Empêché, invariable?
« Ce qui ne nous a pas empêché_ de l’entendre dire... » (Site Web de BAZZO.TV.)
Le participe passé du verbe empêcher, employé avec l'auxiliaire avoir, s'accorde suivant la règle générale - avec le complément d'objet direct, s'il est placé devant le verbe.
Ce qui n'a pas empêché qui? - Nous : empêchés.
Line Gingras
Québec
« Ti-Coq.TV » : http://bazzo.tv/frequence.aspx?id=239
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05 février 2007
Qu'est-ce qui frôle?
« Mais le coût de cette deuxième phase des travaux frôlent les 900 millions de dollars... » (Christian Rioux.)
Qu'est-ce qui frôle les 900 millions de dollars? le coût de cette deuxième phase des travaux. Le verbe doit s'accorder avec le noyau du syntagme sujet, le coût, qui a pour complément de cette deuxième phase; ce groupe est complété à son tour par des travaux.
Line Gingras
Québec
« Le nouveau tramway parisien fait fureur... et fait râler » : http://www.ledevoir.com/2006/12/21/125569.html
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03 février 2007
En l'occurence, les accomodements
« ... une autre folie autorisée par un fonctionnaire - le président de la Société de l'Assurance automobile du Québec en l'occur_ence... » (Michel Vastel.)
Comme le font observer Hanse et Blampain, occurrence s'écrit avec deux c et deux r. Par ailleurs, d'après ce que je vois dans le site Web, l'organisme porte le nom de Société de l'assurance automobile du Québec.
« ... il convoquerait tous les administrateurs publics, exigeant qu'ils répertorient sur le champ tous les accom_odements dont ils ont décidé en catimini... »
Depuis quelques semaines, au Québec, il est question partout d'accommodements... que je ne qualifierai pas.
Line Gingras
Québec
« Boisclair et les accomodements [sic] de toutes sortes » : http://forums.lactualite.com/advansis/?mod=for&act=di...
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