24 janvier 2007
Renouveller ou renouveler?
« Je vous pardonne parce que c'est le début de l'année. Mais tentez tout de même d'essayer de renouveller votre stock de préjugés. » (Michel Vastel.)
Renouveler prend deux l devant un e muet, mais un seul dans les autres cas (pour répondre à la question de Ti-Ron, je souligne le e muet suivant le double l, dans les exemples ci-dessous) :
Il faut que je renouvelle ma provision d'huile de lavande.
Nous nous renouvelons constamment; c'est indispensable pour conserver notre public.
À leurs noces d'or, ils renouvelleront leurs vœux.
Vous allez prendre l'avion pour les États-Unis? N'oubliez pas de renouveler votre passeport.
Line Gingras
Québec
« Coucou, me revoilà! » : http://forums.lactualite.com/advansis/?mod=for&act=di...
06:30 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : langue française, orthographe, journalisme, médias, blog de journaliste
23 janvier 2007
En quittant l'abbé Pierre
« Là-dessus, le vieil homme avait demandé à se reposer. Nous avions fermé lumière et rideau en partant. » (Guillaume Bourgault-Côté.)
Beau récit d'une rencontre avec l'abbé Pierre :
« L'homme qui attendait la mort en souriant » : http://www.ledevoir.com/2007/01/23/128346.html
13:54 Publié dans Bien dit | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Écriture, journalisme, presse, médias
Un bourbier et une guerre
« Au bourbier irakien, s'ajouterai__t peu à peu un bourbier iranien et une guerre régionale. » (François Brousseau.)
Qu'est-ce qui s'ajouterait? un bourbier iranien et une guerre régionale. Les sujets sont inversés, mais ils commandent quand même l'accord du verbe :
... s'ajouteraient peu à peu un bourbier iranien et une guerre régionale.
Line Gingras
Québec
« L'Iran pluraliste » : http://www.ledevoir.com/2007/01/22/128231.html
04:20 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : langue française, grammaire, syntaxe, orthographe, journalisme
22 janvier 2007
Le refus de ne pas signer
« Les facteurs évoqués pour expliquer cette première chinoise sont au nombre de deux. Un, tout le monde s'accorde sur le fait que le refus répété de l'administration Bush de ne pas signer un traité interdisant ce type d'opérations, combiné à son ambition plus ample ou ferme à cet égard que celle de Clinton, a convaincu Pékin de se lancer dans la partie. Deux... » (Serge Truffaut.)
Refuser de ne pas signer, c'est tenir à signer... Je crois qu'on a voulu dire, plutôt :
... le refus répété de l'administration Bush de signer un traité interdisant ce type d'opérations...
Line Gingras
Québec
« La réduction chinoise » : http://www.ledevoir.com/2007/01/22/128208.html
02:50 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : langue française, syntaxe, journalisme, presse
21 janvier 2007
Anticipation du complément d'objet direct
« Avec ces quelques mots, les journaux Sun l'ont fait_, la nuance, dès le départ. » (Manon Cornellier.)
Afin de souligner une opposition entre les journaux Sun et le Journal de Montréal, on s'est servi du pronom l' pour anticiper le complément d'objet direct, nuance, de manière à le mettre en relief. Le participe passé aurait dû s'accorder avec ce pronom, qui précède le verbe :
... les journaux Sun l'ont faite, la nuance...
Line Gingras
Québec
« Le racisme en spectacle » : http://www.ledevoir.com/2007/01/20/128044.html
10:00 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : langue française, syntaxe, grammaire, orthographe, journalisme
20 janvier 2007
Ce slogan a conforté... quoi?
« C'est cette conviction des uns et cette inquiétude des autres qu'a d'ailleurs conforté__ ce slogan plutôt maladroit : "Tout est possible!" » (Christian Rioux.)
Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde, on le sait, avec le complément d'objet direct, si ce complément est placé devant le verbe. Ce slogan a conforté quoi? la conviction et l'inquiétude : confortées.
Line Gingras
Québec
« Tout est possible » : http://www.ledevoir.com/2007/01/19/127935.html
00:05 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
19 janvier 2007
Pour qu'on voit bien...
« Jean Dion, à force de remonter le col de son veston pour qu’on voit bien qu’il avait froid, a envoyé valser son micro-cravate. » (Site Web de BAZZO.TV.)
La locution conjonctive pour que doit être suivie du subjonctif :
Pour qu'il n'y ait pas de jaloux, je donnerai à tous la même chose. (Hanse-Blampain.)
Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lui. (Musset, dans le Petit Robert.)
Il remontait le col de son veston pour qu'on se rende compte qu'il avait froid.
Au présent de l'indicatif, le verbe voir s'écrit voit à la troisième personne du singulier. Au subjonctif, cependant, il fait voie :
... pour qu'on voie bien qu'il avait froid...
Line Gingras
Québec
« Ti-Coq.TV » : http://bazzo.tv/frequence.aspx?id=239
04:29 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, médias
18 janvier 2007
Les revenus ou les ressources?
« Le Québec a des alliés. Comme lui, le Manitoba, le Nouveau-Brunswick et l'Île-du Prince-Édouard veulent voir les revenus des ressources naturelles non renouvelables prises en considération dans le calcul des paiements de péréquation. » (Manon Cornellier.)
Qu'est-ce qui sera pris en considération, si le Québec et ses alliés ont gain de cause? les revenus des ressources naturelles non renouvelables. Le noyau de ce groupe, complément d'objet direct du verbe voir, c'est revenus; à cet élément principal se rattache le complément déterminatif ressources naturelles non renouvelables. Il fallait donc mettre le participe passé, qui s'accorde avec les revenus à titre d'attribut du complément d'objet direct, au masculin pluriel : pris en considération.
Line Gingras
Québec
« Le cube Rubik de la péréquation » : http://www.ledevoir.com/2007/01/17/127670.html
01:21 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, syntaxe, orthographe, journalisme
17 janvier 2007
Et le catholicisme?
« Si l'héritage québécois - le christianisme, le protestantisme, le judaïsme et les sp_ritualités amérindiennes - occupera une large part du programme, l'ouverture à la diversité religieuse sera aussi au menu. » (Marie-Andrée Chouinard.)
On s'étonne d'abord, si on est mal réveillé : comment le catholicisme peut-il être exclu de l'héritage religieux des Québécois? Mais on se rend bien compte, l'instant d'après, qu'il est compris dans le christianisme - comme devrait l'être le protestantisme, cela va de soi.
Line Gingras
Québec
« Culture religieuse : un grand défi attend l'école » : http://www.ledevoir.com/2007/01/16/127578.html
04:40 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : langue française, religion, journalisme, presse
16 janvier 2007
Elle s'est rendu à l'hôpital
« Janine Huard affirme qu'elle était une jeune mère de quatre enfants et souffrait d'une légère dépression post-partum quand elle s'est rendu_ à un hôpital psychiatrique de Montréal, il y a plus de 50 ans. » (PC.)
Employé au sens d'aller, le verbe se rendre est un pronominal subjectif - un verbe accidentellement pronominal (rendre n'étant pas toujours employé à la forme pronominale) qui fait corps avec le pronom réfléchi, lequel n'est donc pas analysable séparément.
Et que dire du participe passé d'un pronominal subjectif? Faut-il le faire accorder? - Oui, avec le sujet du verbe :
... quand elle s'est rendue à un hôpital...
Line Gingras
Québec
« Les victimes canadiennes d'un programme de la CIA veulent poursuivre Ottawa » : http://www.ledevoir.com/2007/01/08/126752.html
08:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
15 janvier 2007
Rendre public
« Mardi, M. O'Connor a rendu public la deuxième portion de son rapport, dans lequel il recommande une surveillance accrue de la GRC. » (Hugo de Grandpré.)
Rendre public ne forme pas une expression invariable; ainsi, le deuxième élément est un adjectif attribut, qui s'accorde en genre et en nombre avec le sujet ou avec le complément d'objet direct, selon le cas :
Ses erreurs de jeunesse ont été rendues publiques.
L'adjectif s'accorde avec le sujet du verbe, tout comme le participe passé rendues, employé avec l'auxiliaire être.
Un politicien doit-il s'attendre à ce que soient rendues publiques ses erreurs de jeunesse?
Le sujet du verbe est inversé, ce qui ne change rien au fait qu'il commande l'accord de l'adjectif attribut, tout comme celui du participe passé employé avec l'auxiliaire être.
Les adversaires de ce politicien ont rendu publiques ses erreurs de jeunesse.
Le participe passé, employé avec l'auxiliaire avoir, reste invariable parce que le complément d'objet direct, ses erreurs de jeunesse, est placé après le verbe. L'adjectif publiques s'accorde cependant, parce qu'il est attribut du complément d'objet direct.
Quelle influence auront sur les électeurs les erreurs de jeunesse de ce politicien, que ses adversaires ont rendues publiques?
Le participe passé rendues, employé avec l'auxiliaire avoir, s'accorde cette fois avec le complément d'objet direct (le pronom relatif que, remplaçant les erreurs de jeunesse de ce politicien), parce que ce complément est placé devant le verbe. L'adjectif publiques, attribut du complément d'objet direct, s'accorde également avec celui-ci, bien entendu.
Dans la phrase à l'étude, il fallait faire accorder l'adjectif :
Mardi, M. O'Connor a rendu publique la deuxième portion de son rapport...
Line Gingras
Québec
« Maher Arar "toujours dangereux" » : http://www.cyberpresse.ca/article/20061216/CPACTUALITES/6...
08:19 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : langue française, grammaire, syntaxe, orthographe, journalisme
14 janvier 2007
Nul part
« "Ce serait difficile de faire un suivi, si les livres qui sortent ne sont plus indiqués nul__ part, on ne pourrait plus les retracer", explique le chef de division pour la bibliothèque_ Denis Chouinard. » (Le Devoir.)
La locution adverbiale s'écrit nulle part :
Ne faisons rien et n'allons nulle part, tout simplement. (Cioran, dans le Petit Robert.)
Notons au passage qu'il faudrait une virgule devant le nom propre; le syntagme le chef de division pour la bibliothèque ne pouvant désigner qu'une seule personne, l'information qui suit, si pertinente qu'elle soit, n'est pas indispensable au sens de la phrase.
Line Gingras
Québec
« En bref - Chaos à la biblio » : http://www.ledevoir.com/2007/01/13/127308.html
00:25 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, orthographe, grammaire, journalisme
13 janvier 2007
Elle s'est vue refuser...
« Une jeune écolière britannique s'est vue refuser le droit de porter en pendentif un crucifix pendant les cours, rapporte samedi le Daily Mail. » (Agence France-Presse.)
Le participe passé du verbe se voir, suivi de l'infinitif, s'accorde en genre et en nombre avec le sujet si celui-ci fait l'action marquée par l'infinitif :
Cette nuit-là, elle s'est vue traverser le Grand Canal à la nage. Quel cauchemar!
Dans la phrase à l'étude, la jeune écolière ne refuse pas de porter un crucifix : on le lui interdit. Le participe passé doit donc rester invariable :
Une jeune écolière britannique s'est vu refuser le droit de porter...
Line Gingras
Québec
« Une écolière se voit interdire le port du crucifix » : http://www.cyberpresse.ca/article/20070112/CPMONDE/701122...
13:45 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
12 janvier 2007
Discordance pronominale
« Les spécialistes se sont cependant engagés hier à ne pas mettre en péril "la diplomation" des étudiants en médecine, comme le lui a ordonné vendredi le CSE [Conseil des services essentiels], mais sans préciser quand reprendront les stages cliniques présentement suspendus. » (Alexandre Shields.)
... comme le leur a ordonné...
Line Gingras
Québec
« Les médecins spécialistes ripostent » : http://www.ledevoir.com/2006/12/11/124607.html
05:10 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, syntaxe, journalisme
11 janvier 2007
Qu'attend-t-on?
« Les politiciens veulent bien inciter, encourager, mais interdire? réglementer? Grands dieux, non! Alors, qu'attend-t-on? » (Josée Boileau.)
D'après le Hanse-Blampain, que j'ai consulté à l'article « t », le t euphonique, suivi d'un trait d'union, « n'intervient jamais après d » :
La camionneuse a-t-elle tenu sa résolution?
Notre amie joue-t-elle de la harpe tous les jours?
L'argument du premier ministre vous convainc-t-il?
André entend-il toutes les notes fausses?
Votre poule pond-elle vraiment des œufs d'or?
Il aurait fallu écrire :
Alors, qu'attend-on?
Line Gingras
Québec
« Vieille recette » : http://www.ledevoir.com/2007/01/10/126904.html
03:55 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
10 janvier 2007
L'irritation est dû...
« L'irritation devant "l'accommodement raisonnable" et ses dérivés est dû_ en effet autant aux demandes qui sont faites à différentes institutions qu'aux réponses... » (Josée Boileau.)
Ainsi que nous l'avons vu hier, le participe passé du verbe devoir s'écrit dû au masculin singulier; la même règle s'applique à l'adjectif. Dû s'accorde cependant en genre et en nombre avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte; en outre, au pluriel comme au féminin, il perd l'accent circonflexe :
N'oubliez pas les égards qui lui sont dus.
Ces hausses de température sont-elles dues au réchauffement de la planète?
Dans la phrase à l'étude, ce n'est pas « l'accommodement raisonnable » qui est dû aux demandes faites aux institutions, mais l'irritation que l'on éprouve :
L'irritation [...] est due en effet...
Line Gingras
Québec
« S'accommoder » : http://www.ledevoir.com/2007/01/03/126233.html
02:31 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : langue française, grammaire, syntaxe, orthographe, journalisme
09 janvier 2007
J'ai venu, j'ai vu, j'aurais du
« Il y a des rétrospectives plus douloureuses que d'autres pour un chroniqueur politique. Celle de 2005 avait été particulièrement mortifiante. Imaginez, je n'avais venu venir ni la chute de Bernard Landry ni l'effondrement de l'empire libéral à Ottawa. » (Michel David.)
Mortifiant...
* * * * *
« Depuis la fondation de l'ADQ, j'ai du enterrer Mario Dumont une bonne demi-douzaine de fois. »
Au masculin singulier, le participe passé du verbe devoir prend un accent circonflexe :
... j'ai dû enterrer Mario Dumont...
Line Gingras
Québec
« Mea-culpa » : http://www.ledevoir.com/2007/01/09/126805.html
02:24 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
08 janvier 2007
Les sans-abris ou les sans-abri?
« Dès qu'approche le temps des Fêtes, les sans-abri et tous les mal-logés de France font les manchettes des médias. » (Christian Rioux.)
Dernière phrase du même article :
« Onze ans plus tard, les dites "réquisitions" se sont avérées impraticables et le nombre de sans-abris n'a guère diminué. »
Le Petit Robert et le Multidictionnaire donnent sans-abri pour un nom invariable :
L'hiver est très pénible pour les sans-abri. (Multidictionnaire.)
... un îlot insalubre où les sans-abri dormaient dans des cartons. (Queffélec, dans le Petit Robert.)
Le Hanse-Blampain, après avoir consigné un ou des sans-abri, apporte la précision suivante : « Les Rectifications de l'orthographe proposent de marquer le pluriel en mettant [...] un s au deuxième élément : des sans-abris... »
Quelle que soit la graphie que l'on adopte, il faut s'y tenir à l'intérieur d'un même texte.
Line Gingras
Québec
« Le logement est-il un droit? » : http://www.ledevoir.com/2007/01/04/126388.html
02:00 | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
07 janvier 2007
L'esprit ou l'initiative?
« À la vitesse à laquelle évoluent les mœurs et les nouvelles techniques de reproduction, l'esprit d'initiative des cours peut devenir préoccupante... » (Manon Cornellier.)
Bien entendu, il peut arriver qu'une initiative soit préoccupante. Cependant, il est question dans cette phrase non pas d'une initiative en particulier, mais de l'esprit d'initiative. Le noyau de cette expression, c'est esprit; le complément initiative, non actualisé parce que non précédé d'un article ou d'un autre déterminant, joue un peu le rôle d'un adjectif qualificatif. C'est donc avec esprit que doit s'accorder l'attribut, préoccupant.
Line Gingras
Québec
« Mamma mia! » : http://www.ledevoir.com/2007/01/06/126607.html
01:05 Publié dans On ne se relit jamais trop | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : langue française, grammaire, syntaxe, orthographe, journalisme
06 janvier 2007
Elle s'est plaint
« Le Canada et les États-Unis se sont entendus vendredi dernier sur le retour de Myriam Bédard au Québec pour faire face aux accusations criminelles qui pèsent contre elle. L'athlète s'est par la suite plaint_ de la lenteur des autorités canadiennes dans les démarches de rapatriement. » (PC.)
Le participe passé du verbe se plaindre, nous dit Marie-Éva de Villers, s'accorde avec le sujet du verbe :
Ils s'étaient plaints du retard. (Multidictionnaire.)
Elles se sont plaintes à leur maman. (Hanse-Blampain.)
Dans la phrase qui nous occupe, le sujet du verbe est le nom athlète, féminin parce qu'il désigne une femme :
L'athlète s'est par la suite plainte de la lenteur des autorités canadiennes...
Line Gingras
Québec
« Myriam Bédard est de retour au Québec après 13 jours en prison aux USA » : http://www.ledevoir.com/nouvelles-en-continu.html#ID:2386...
02:01 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : langue française, grammaire, orthographe, journalisme
05 janvier 2007
Entre la poire et le dessert
« Ne me demandez pas pourquoi, entre la poire et le dessert, j'ai évoqué Monsieur Jourdain et sa célèbre propension à faire de la prose sans le savoir. » (Christian Rioux.)
Je soupçonne qu'on a voulu employer la locution entre la poire et le fromage, qui signifie « à la fin du repas, quand les propos deviennent moins sérieux » (Petit Robert), « au dessert, quand les propos sont plus libres » (Multidictionnaire) :
L'histoire continue et dit que le maréchal Molitor (...) invita son curé à dîner, et (...) entre la poire et le fromage il lui raconta naïvement les conseils qui lui avaient été donnés. (Delécluze, dans le Trésor de la langue française informatisé.)
Line Gingras
Québec
« Monsieur Jourdain » : http://www.ledevoir.com/2007/01/05/126455.html
03:44 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : langue française, journalisme, presse, médias